Le Fespaco 99 vu par les Sud-Africains

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Il se demande encore si le prix qu’il a reçu pour Fools n’était pas un geste politique… Ne mâchant pas ses mots sur l’affaire Zongo, journaliste burkinabè assassiné en décembre dernier, et estimant que la manifestation n’a pas fait la part belle au cinéma, Ramadan Suleman est parti, furieux, trois jours avant la fin du festival. D’autres, parmi les Sud-Africains, n’ont pas regretté d’avoir fait le déplacement. A son retour de Ouaga, John Matshikiza, acteur et producteur indépendant, a consacré cinq pages à l’événement dans l’hebdomadaire national The Mail & Guardian. Illustrées de ses images, des  » gueules  » de Ouagalais et une resplendissante Naky Sy Savané en pleine page, il a titré ses visions, positives :  » Les films africains marchent grand au pays des hommes intègres « , et  » en Afrique, tout est possible « . Pour lui, c’est l’absence de Djibril Diop Mambéty qui a dominé ce Fespaco.  » Le festival continue, avec son chaos organisé « , soupire-t-il cependant. John Matshikiza esquisse par ailleurs une critique du cinéma sud-africain, à l’aune de la qualité des films présentés. Ses deux œuvres préférées :  » La Vie sur terre « , du Mauritanien Abderrahmane Sissako, et  » Hot Irons « , du Nigérian new-yorkais Waheed Andrew Donsumu.

///Article N° : 831

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