Fiche Personne
Théâtre Cinéma/TV Littérature / édition Histoire/société

Jean-Luc Debry

Ecrivain/ne
France

Français

En 2002, Jean-Luc Debry fait connaître la pièce de Georges Cavalier, La Commune à Nouméah.
Il en établit, présente et annote le texte qui sera publié aux éditions Séguier. Grâce au Théâtre La Balancelle et à Monique Surel-Turpin, la pièce sera mise en scène et jouée avec succès une vingtaine de fois à Paris à l’Espace Louise Michel.
En 2005, il publie Pierre Pirotte ou le Destin d’un communard aux Éditions CNT-RP. Il y raconte la Commune à travers le personnage de son aïeul.
Par ailleurs, il participe activement à Gavroche, revue d’histoire populaire qui existe depuis décembre 1981. L’Insomniaque éditent en 2007 son second récit, Le Soldat Françaoui, de Sotteville à Sétif. C’est l’aventure d’un jeune homme qui, croyant devenir enfin un acteur de l’histoire, et du bon coté de surcroît, se retrouve à faire de la figuration dans le Sétif au moment où éclate la sanglante répression du soulèvement de 1945. Les Éditions Homnisphères publient en 2008 son essai, dans la collection Expression directe, « Tous propriétaires ! : du triomphe des classes moyennes », dans lequel l’auteur montre comment le style de vie des classes moyennes a réussi à s’instituer en idéologie de l’aliénation désirée.

En 2012, a été publié aux Éditions de l’échappée, Le cauchemar pavillonnaire, un essai qui pointe les enjeux de pouvoir tels qu’ils se traduisent dans l’organisation de l’espace social. L’espace, quadrillé, découpé en plans de circulation, repose sur une logique de flux. La notion de «  ville  » - et bientôt de «  campagne  » - s’efface. Désormais réduites à leur centre historique, les villes sont cernées par des zones spécialisées : industrielles, commerciales, résidentielles, vertes, de loisir… Les enjeux de pouvoir se sont toujours traduits dans l’organisation de l’espace social.

En 2014, aux éditions Noir et rouge, est publié Départ Volontaire un récit qui s’inspire d’une réalité vécue. Nous suivons Odile, une descente aux enfers d’une salariée broyée par la déshumanisation de l’entreprise moderne.
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