Fiche Personne
Cinéma/TV

Djamila Sahraoui

Réalisateur/trice, Acteur/trice, Scénariste
(Femme)
Algérie

Français

Djamila Sahraoui (en arabe : جميلة السحراوي), née à Tazmalt en 1950, est une réalisatrice et scénariste algérienne, connue pour ses documentaires et primée pour ses films de fiction, consacrés en grande partie à son pays natal.

Née en Algérie en 1950, elle mène des études de lettres à Alger. Dans les années 1970, Djamila Sahraoui continue ensuite par une formation au sein de l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC), section réalisation et montage, s’installant à Paris.

Un premier court-métrage, de fiction, est diffusé en 1980 : « Houria ». Mais ce sont surtout ses courts-métrages documentaires, réalisés dans les années 1990 qui lui valent d’être remarquée : Prénom « Marianne » en 1992, puis, sur la guerre d’indépendance algérienne, « Avoir 2000 ans dans les Aurès » en 1990, et « La moitié du ciel d’Allah » en 1996, consacré à la participation des femmes à cette lutte.

En 1997, à la suite de l’accueil rencontré par ses documentaires, elle est retenue comme lauréate de la Villa Médicis hors les murs.

D’autres documentaires suivent, plus intimistes et consacrés aux difficultés des jeunes dans la société algérienne, notamment « Algérie, la vie quand même », sorti en 1999, « Algérie, la vie toujours », sorti en 1999, et Et « Les Arbres poussent en Kabylie », sorti en 2003.



À partir de 2006, elle aborde par des longs-métrages de fiction la guerre civile algérienne entre le pouvoir et des groupes islamiques. Le premier film présenté est « Barakat ! », consacré à l’amitié entre deux femmes de générations différentes et à leurs regards divergents sur les événements. « Barakat ! » est récompensé au total par plus de onze prix dans divers festivals.

Il reçoit notamment trois prix (meilleure première œuvre, meilleur scénario, meilleure musique) au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) de 2007. Il décroche également le prix du meilleur film arabe à la 30e édition du Festival international de cinéma du Caire, le prix du meilleur film arabe au festival international du film de Dubaï, et celui du meilleur film africain au 16e Festival du cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine de Milan.

Son second long métrage de fiction, intitulé « Yema » (« Ma mère », en arabe) fait sa première mondiale au festival de Venise de 2012. Il est consacré à une mère dont les deux enfants sont des deux bords opposés dans cette guerre civile. Il obtient une douzaine de prix dans différents festivals, et notamment le Prix de la Critique (FIPRESCI Award) au festival international du film de Dubaï 2012, et l’Étalon d’Argent au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) de 2013.
Elle y tient le premier rôle, une interprétation qui lui vaut le prix de la meilleure actrice au festival du film francophone de Namur, et aussi une mention spéciale au FESPACO de 2013.


FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
1980 – Houria
1990 – Avoir 2000 ans dans les Aurès
1992 – Prénom Marinane
1996 – La moitié du ciel d’Allah
1999 – Algérie, la vie toujours
2003 – Et les arbres poussent en Kabylie
2006 – Barakat!
2012 – Yema


www.imdb.com/name/nm0756389

English

Djamila Sahraoui was born in Algeria in 1950. Having studied literature in Algiers, Djamila Sahraoui obtained a diploma in film direction and editing at IDHEC. She also won awards from the Villa Médicis Hors les Murs. She directed several documentaries, awarded in different festivals, as well as her first feature film « Barakat! » (2006) which was awarded 11 prices in multiple festivals such as Dubai, Cairo, Milan and Fespaco… With her second feature, « Yema » (2012, meaning « My mother », in Arabic) – under development since 2008 formerly with the title « Ouardia Once had Sons » – Djamila won the FIPRESCI Award at Dubai FilmFest 2012. She stars in as Ouardia.


FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
1980 – Houria
1990 – Avoir 2000 ans dans les Aurès
1992 – Prénom Marinane
1996 – La moitié du ciel d’Allah
1999 – Algérie, la vie toujours
2003 – Et les arbres poussent en Kabylie
2006 – Barakat!
2012 – Yema

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AR

جميلة صحراوي ولدت بالجزائر سنة 1950، درست الأدب قبل أن تلتحق بباريس للحصول على شهادة في الإخراج والتركيب من معهد الدراسات العليا السينمائية، أخرجت العديد من الأفلام الوثائقية، قبل أن تنتقل إلى إنتاج الأفلام الطويلة سنة 2006 بفيلم « بركات » الذي حصد جوائز عربية وعالمية عديدة. »يما » هو فيلمها الطويل الثاني، وهو من كتابتها وإخراجها، فضلا عن توليها الدور الرئيسي فيه

Source: http://fofafestival.org/fiche_film.php?ref=yema

Português

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Español

Nace en 1950 en Tazmal (Argelia). Estudia literatura en Argel, antes de trasladarse a París en 1975. Allí se gradúa como directora en el Instituto de Altos Estudios Cinematográficos (IDHEC). En 1980 realiza su primer cortometraje de ficción Houria, y diez años más tarde lleva a cabo su primer cortometraje documental, Avoir 2000 ans dans les Aurès, reflejo de una sociedad que 30 años después de la guerra no logra salir adelante. En 1995 realiza La moitié du ciel d’Allah, largometraje documental en el que muestra la violencia que el islamismo ejerce sobre las mujeres, y la resistencia que oponen en su firme determinación de no dejarse intimidar y oprimir. Su siguiente trabajo, Algérie, la vie quand même(1998), rodado en su ciudad natal (Tazmal), muestra la vida cotidiana de dos hombres jóvenes que viven en un contexto de violencia, de masacres y terrorismo de Estado, que no poseen ni trabajo, ni hogar, ni esperanza pero sí una enorme vitalidad y ganas de vivir. En 2001 vuelve a Tazmal para rodar Algérie, la vie toujours. En este documental retrata a los jóvenes que ya no viven pasivamente sus desgracias, sino que deciden tomar el mando de sus vidas y alentar a los habitantes a la acción y el cambio: pavimentan las calles, pintan las casas, plantan árboles. Et les arbres poussent en Kabilie es la versión extendida de Algérie, la vie toujours, para la que Sahraoui deja la cámara a su sobrino Murad, que continúa grabando durante nueve meses, apropiándose de las pequeñas cosas que construyen la vida cotidiana y la personalidad de todo lo que le rodea: los vínculos entre las generaciones, las tareas diarias, los intercambios entre la gente, y por supuesto la violencia, una violencia que no aparece privilegiada, pero que oprime y que no puede más que estallar. En 2006 Sahraoui abandona el formato documental para afrontar su primer largometraje de ficción, Barakat!, una road-movie que nos hace ver la diversidad y la belleza de un país, para contar la historia de un viaje de dos mujeres pertenecientes a generaciones diferentes que parten en busca del marido desaparecido de una de ellas. Yema, que significa « madre », es su largometraje más reciente. Una tragedia que se desarrolla en un paisaje inhóspito y seco, en torno al personaje de una mujer rota por el dolor tras la pérdida de su hijo. Estrenada en el Festival de Venecia de 2012, ha ganado premios en los festivales de Namur (Mejor Actriz), Amiens (Primer Premio), Dubai (Premio Fipresci), Argel (Primer Premio), Orán (Mejor Directora) y Fespaco (Segundo Premio).
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