Murmures

7 nouveaux titres rejoignent la sélection du Festival de Namur!
septembre 2011 | Nominations | Cinéma/TV | Belgique

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[Communiqué de Presse – 31 août 2011]

La 26ème édition du Festival International du Film Francophone de Namur (Belgique) se déroulera du 30 septembre au 7 octobre 2011. Chaque année, le Festival de Namur présente quelque 140 films issus des quatre coins de la francophonie depuis la France jusqu’au Québec, en passant notamment par la Roumanie, l’Afrique, la Suisse, le Liban, le Vietnam ou encore la Belgique.



Le Festival confirme la sélection de sept nouveaux titres pour cette 26ème édition :



UN MONSTRE A PARIS de Bibo Bergeron (France)

Pour son premier long métrage en solo, Eric (Bibo) Bergeron nous donne déjà l’eau à la bouche : une animation grandiose qui mêle nostalgie et images de synthèse, les voix de M, Vanessa Paradis et Gad Elmaleh, des chansons signées Mathieu Chédid, le tout produit par Luc Besson. Dans le Paris inondé de 1910, un monstre sème la panique. Traqué sans relâche par le redoutable préfet Maynott, il demeure introuvable… Et si la meilleure cachette était sous les feux de « L’Oiseau Rare », un cabaret où chante Lucille, la star de Montmartre au caractère bien trempé?



MONSIEUR LAZHAR de Philippe Falardeau (Québec)
Ce n’est un secret pour personne : entre Namur et le Québec, c’est une grande histoire d’amour et de fidélité! Après la sélection du film En terrains connus de Stéphane Lafleur, le Festival de Namur a le plaisir de confirmer une autre production de Micro_Scope : Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau. Après son inoubliable premier long métrage La moitié gauche du frigo en 2000, le cinéaste a réalisé Congorama dont le projet a vu le jour à FIFF. Réunissant Paul Ahmarani et Olivier Gourmet -notre Président d’honneur-, cette coproduction canado-franco-belge a été sélectionnée à Cannes et à Namur avant de récolter 5 Jutra (les Oscars québécois) en 2007. L’année suivante, il réalise C’est pas moi, je le jure! et nous revient aujourd’hui avec son quatrième opus, Monsieur Lazhar. Inspiré de la pièce éponyme d’Evelyne de la Chenelière, le film a déjà récolté deux prix au récent Festival de Locarno. Suite au décès de leur institutrice, c’est un immigré algérien de 50 ans, Bachir Lazhar, qui va prendre en charge une classe de 6ème année primaire à Montréal. L’homme va tisser des liens très forts avec sa nouvelle classe, mais il cache un secret… Le film réunit, dans les rôles principaux, Mohamed Fellag, Sophie Nélisse, Émilien Néron, Brigitte Poupart, Danielle Proulx, Jules Philip, Francine Ruel et Louis Champagne.



POLISSE de Maïwenn Le Besco (France)

Le quotidien de la Brigade de Protection des Mineurs à Paris, ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables. Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours? L’actrice-réalisatrice dresse un portrait juste et terriblement émouvant. Prix du Jury au Festival de Cannes, Polisse réunit autour d’elle une pléiade de comédiens, de Karin Viard à Marina Foïs, en passant par Joey Starr, Nicolas Duvauchelle, Karole Rocher, Lou Doillon, Jérémie Elkaïm et bien d’autres.



ET MAINTENANT, ON VA OÙ? de Nadine Labaki (France/Liban/Egypte/Italie)

Issue du milieu de la publicité, Nadine Labaki participe à la Résidence du Festival de Cannes pour l’écriture et le développement de longs métrages en 2004. Trois ans plus tard, elle réalise son premier long métrage, Caramel, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Entre temps, Nadine Labaki a également joué dans Cendres de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas en 2003, Bosta de Philippe Aractingi en 2007 ou encore Balle Perdue de Georges Hachem (présenté au FIFF en 2010). Son nouveau film, Et maintenant, on va où? était présenté en Sélection Officielle – Un Certain regard cette année à Cannes. Sur le chemin qui mène au cimetière du village, une procession de femmes en noir affronte la chaleur du soleil, serrant contre elles les photos de leurs époux, leurs pères ou leurs fils. Certaines portent le voile, d’autres une croix, mais toutes partagent le même deuil, conséquence d’une guerre funeste et inutile. Arrivé à l’entrée du cimetière, le cortège se sépare en deux : l’un musulman, l’autre chrétien. Avec pour toile de fond, un pays déchiré par la guerre… A la fois devant et derrière la caméra, Nadine Labaki est entourée des comédiens Claude Baz Moussawbaa, Layla Hakim, Antoinette Noufaily et Yvonne Maalouf.



MY LAND de Nabil Ayouch (Maroc/France)


Outre un formidable directeur d’acteurs, Nabil Ayouch est un réalisateur incontournable. De père marocain musulman et de mère française juive, Nabil Ayouch a grandi à Paris. Un brassage de cultures qu’il insufflera avec subtilité dans son œuvre. Dès son premier court métrage Les Pierres bleues du Désert en 1992, il nous révèle les talents de comédien de Jamel Debouzze. Il dirige ensuite Rachid el Ouali dans son long métrage Mektoub en 1997 (qui bouleversera le box-office marocain) et Saïd Taghmaoui dans le fameux Ali Zaoua, prince de la rue (qui a remporté trois prix au FIFF en 2000, dont un Bayard d’or, avant de battre un nouveau record au box-office marocain et représenter le Maroc aux Oscars). En 2003, il réalise Une minute de soleil en moins, présenté à Namur et interdit dans son pays pour avoir bousculé les tabous, et en 2008, Whatever Lola Wants où il nous emmène de New York jusqu’au Caire. Documentaire réunissant Gharabli Khadijeh, Abou Hassan Abou Afifi, son nouveau film My land donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui en 1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des camps au Liban depuis plus de 60 ans. Cette parole est entendue par de jeunes israéliens de 20 ans qui construisent leurs pays, se sentent viscéralement attachés à leur terre, mais sans jamais vraiment savoir expliquer pourquoi.



STARBUCK de Ken Scott (Québec)


Membre du groupe ‘Les Bizarroïdes’, l’humoriste québécois Ken Scott a également signé le scénario des films La Grande Séduction (Bayard d’Or au FIFF en 2003), La Vie après l’amour, Maurice Richard ou encore Le Guide de la petite vengeance. Dès 2008, il réalise son premier film Les Doigts Croches avec Roy Dupuis. Pour sa deuxième réalisation Starbuck, il retrouve son ancien acolyte des Bizarroïdes, Martin Petit, avec qui il cosigne le scénario. Au moment où David Wosniak apprend que Valérie est enceinte, cet éternel adolescent de 42 ans découvre qu’il est le géniteur de 533 enfants. Dans la foulée, il apprend aussi que ses enfants se sont regroupés dans un recours collectif qui veut faire invalider la clause d’anonymat qu’il a signée lors de ses dons de sperme. Catastrophé, David refuse de se révéler. Produite par Caramel films, cette comédie haute en couleurs est interprétée par Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand, Dominic Philie, Marc Bélanger et Igor Ovadis.



LA SOURCE DES FEMMES de Radu Mihaileanu (France/Belgique/Italie/Maroc)

Après avoir fui la Roumanie de Ceaucescu, Radu Mihaileanu a étudié le cinéma en France, où il est resté. Ce n’est donc pas pour rien que les thèmes de l’immigration et du choc des cultures sont très présents dans ses films. Après son premier long métrage Trahir en 1993, il tourne Train de vie qui sera primé à Venise en 1998 puis Les Pygmées de Carlo, récompensé à Namur en 2002. En 2005, il réalise le superbe Va, vis et deviens, immense fresque primée à Berlin avant de récolter le César du meilleur scénario original. En 2009, son film Le Concert est un véritable raz-de-marée au box-office. Avec La Source des femmes, Radu Mihaileanu retrouve ses thèmes de prédilection et se penche sur la condition de la femme. Cela se passe de nos jours dans un petit village, quelque part entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Les femmes vont chercher l’eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps. Leila, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l’amour : plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n’apporteront pas l’eau au village… En compétition à Cannes, le film réunit Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Hiam Abbass, Saleh Bakri et Biyouna.



Pour rappel, le FIFF s’ouvrira avec LES GEANTS de Bouli Lanners et proposera également EN TERRAINS CONNUS de Stéphane Lafleur, TOUTES NOS ENVIES de Philippe Lioret, PARIS MON PARADIS d’Eléonore Yameogo, CRULIC – LE CHEMIN VERS L’AU-DELÀ (DRUMUL SPRE DINCOLO) de Anca Damian, OPERATION CASABLANCA de Laurent Nègre, LE GRAND TOUR de Jérôme Le Maire, LAICITE, INCH’ALLAH de Nadia El Fani et PLUS JAMAIS PEUR de Mourad Ben Cheikh.

Le programme complet sera dévoilé le 21 septembre.


Info pour le public : www.fiff.be

FIFF pass en prévente dès le 1er septembre.
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