Murmures
Un nouveau film sur la question de l’excision
avril 2003 | | Cinéma/TV | Canada
Français
Dabla ! Excision d’Eric Pomerance a été présenté à Vues d’Afrique et au Hot Docs de Toronto
À l’aube du XXIe siècle, la mutilation génitale féminine est toujours pratiquée dans 26 pays d’Afrique où, chaque année, deux millions de fillettes subissent l’excision ou l’infibulation. Qualifiées par l’ONU de sévices extrêmes, ces pratiques portent de graves atteintes à l’intégrité physique et psychique des femmes et des enfants et entraînent de graves séquelles quand ce n’est pas la mort.
Sujet grave s’il en est, DABLA ! EXCISION est pourtant un film plein d’espoir porté par les images lumineuses de la cinéaste Erica Pomerance qui nous entraîne sur le terrain et nous fait pénétrer au cœur des villes et villages africains, là où se mène la lutte pour le changement des mentalités. DABLA ! EXCISION est un film respectueux, exempt de sensationnalisme, qui capte les enjeux profonds de cette transformation : la fin du pouvoir mâle sur la sexualité féminine. Le film suit quelques femmes africaines profondément engagées et deux québécoises qui les appuient ; il retrace aussi l’origine et la mythologie des mutilations génitales féminines.
Le film a été tourné principalement au Mali et au Burkina Faso. Pays où résonne le mot Dabla, mot bambara qui signifie cesser. Rappelons que 90 % des Maliennes sont encore excisées en bas âge. On suit la militante Fatoumata Siré Diakité, Malienne reconnue pour sa défense des droits des femmes, Kadidia Sidibé, éducatrice qui s’occupe de femmes mutilées ayant besoin de soins gynécologiques, et Liliane Côté, une coopérante canadienne du CECI. Malgré les embûches, la lutte contre ces pratiques ancestrales marque des points. À preuve, les nombreuses scènes où hommes et femmes discutent ferme de polygamie, d’excision, de sexualité. Ourey Sall, nous livre un témoignage poignant. Ancienne exciseuse du Sénégal, elle a remisé son couteau : sa propre fille a failli mourir des suites de l’excision. Nathalie Hamel, jeune coopérante de CUSO Québec, travaille avec les femmes du Burkina Faso, premier pays d’Afrique de l’Ouest à légiférer sur l’excision. L’excision a aussi des retombées en Occident et Guéda Keita, étudiante malienne en sciences infirmières établie à Montréal, entreprend une enquête à ce sujet. Le film fait une place importante aux hommes, sans lesquels le changement ne peut advenir.
Réalisatrice: Erica Pomerance, Productrice: Monique Simard : Images: Erica Pomerance, Bill Kerrigan; Assistante à la réalisation: Nahani Grenier; Monteur : Danièle Gagné Musique: Nathalie Dussault
Entrevues, dossiers, VHS, photos :
Linda Soucy Communications (514) 524-7066 [email protected]
distribution : Les Films en vue, 514 276 9556 #42 [email protected]
Site web donnant des renseignements complets : dabla-excision.com
Sujet grave s’il en est, DABLA ! EXCISION est pourtant un film plein d’espoir porté par les images lumineuses de la cinéaste Erica Pomerance qui nous entraîne sur le terrain et nous fait pénétrer au cœur des villes et villages africains, là où se mène la lutte pour le changement des mentalités. DABLA ! EXCISION est un film respectueux, exempt de sensationnalisme, qui capte les enjeux profonds de cette transformation : la fin du pouvoir mâle sur la sexualité féminine. Le film suit quelques femmes africaines profondément engagées et deux québécoises qui les appuient ; il retrace aussi l’origine et la mythologie des mutilations génitales féminines.
Le film a été tourné principalement au Mali et au Burkina Faso. Pays où résonne le mot Dabla, mot bambara qui signifie cesser. Rappelons que 90 % des Maliennes sont encore excisées en bas âge. On suit la militante Fatoumata Siré Diakité, Malienne reconnue pour sa défense des droits des femmes, Kadidia Sidibé, éducatrice qui s’occupe de femmes mutilées ayant besoin de soins gynécologiques, et Liliane Côté, une coopérante canadienne du CECI. Malgré les embûches, la lutte contre ces pratiques ancestrales marque des points. À preuve, les nombreuses scènes où hommes et femmes discutent ferme de polygamie, d’excision, de sexualité. Ourey Sall, nous livre un témoignage poignant. Ancienne exciseuse du Sénégal, elle a remisé son couteau : sa propre fille a failli mourir des suites de l’excision. Nathalie Hamel, jeune coopérante de CUSO Québec, travaille avec les femmes du Burkina Faso, premier pays d’Afrique de l’Ouest à légiférer sur l’excision. L’excision a aussi des retombées en Occident et Guéda Keita, étudiante malienne en sciences infirmières établie à Montréal, entreprend une enquête à ce sujet. Le film fait une place importante aux hommes, sans lesquels le changement ne peut advenir.
Réalisatrice: Erica Pomerance, Productrice: Monique Simard : Images: Erica Pomerance, Bill Kerrigan; Assistante à la réalisation: Nahani Grenier; Monteur : Danièle Gagné Musique: Nathalie Dussault
Entrevues, dossiers, VHS, photos :
Linda Soucy Communications (514) 524-7066 [email protected]
distribution : Les Films en vue, 514 276 9556 #42 [email protected]
Site web donnant des renseignements complets : dabla-excision.com
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