Murmures
Songook Yaakaar (Affronter l’Espoir)
septembre 2010 | | Danse | Sénégal
Français
Jant bi en tournée, Nouveau solo de Germaine Acogny.
Avec Songook Yaakaar, Germaine Acogny, nous livre une parole sur l’Afrique, ses grandeurs et ses failles, sans apprêt ni violence, mais courageux.
Dans ce solo, dansé, parlé, engagé et universel, soutenu par la vidéo, elle prouve qu’elle reste une aventurière prête au risque
« Depuis longtemps, je cherchais comment répliquer à ceux qui parlent de l’Afrique à tort et à travers.
Aujourd’hui, je le fais avec les gestes de ma danse, accompagnés de mots glanés ici et là.
J’ai toujours pensé que la vie exprimée par la danse était l’image véritable de notre continent plus qu’aucune langue ne peut le faire.
J’ai choisi de « danser en plaisanterie », une coutume vivante en Afrique de l’Ouest permettant de se moquer de soi-même sans épargner les autres.
Senghor disait : « L’Afrique apporte le rire au monde ! »
Mon arme, c’est ma chaloupe, c’est ma danse bénie par les dieux de mes ancêtres.
Je danse au-delà des mots et des maux, pour affronter l’espoir de mes Afriques et défendre mes joyeux intérêts.
Puissiez-vous les partager avec moi. »
Germaine Acogny
Programme
10 Septembre 2010
Avant première / Festival Oriente Occidente / Rovereto / Italie
17 et 18 Septembre 2010 *
1ère mondiale / Biennale de la Danse /Théâtre de la Croix-Rousse / Lyon / France
22 Septembre 2010
Bozar, Bruxelles / Belgique
7, 8, 9, Octobre 2010
Pavillon Noir, Aix en Provence / France
13, 14, 15 Octobre 2010
CND, Paris / France
12 Novembre 2010
Tanzhaus / Düsseldorf / Allemagne
15 Novembre 2010
Murcia / Espagne (à confirmer)
Dans ce solo, dansé, parlé, engagé et universel, soutenu par la vidéo, elle prouve qu’elle reste une aventurière prête au risque
« Depuis longtemps, je cherchais comment répliquer à ceux qui parlent de l’Afrique à tort et à travers.
Aujourd’hui, je le fais avec les gestes de ma danse, accompagnés de mots glanés ici et là.
J’ai toujours pensé que la vie exprimée par la danse était l’image véritable de notre continent plus qu’aucune langue ne peut le faire.
J’ai choisi de « danser en plaisanterie », une coutume vivante en Afrique de l’Ouest permettant de se moquer de soi-même sans épargner les autres.
Senghor disait : « L’Afrique apporte le rire au monde ! »
Mon arme, c’est ma chaloupe, c’est ma danse bénie par les dieux de mes ancêtres.
Je danse au-delà des mots et des maux, pour affronter l’espoir de mes Afriques et défendre mes joyeux intérêts.
Puissiez-vous les partager avec moi. »
Germaine Acogny
Programme
10 Septembre 2010
Avant première / Festival Oriente Occidente / Rovereto / Italie
17 et 18 Septembre 2010 *
1ère mondiale / Biennale de la Danse /Théâtre de la Croix-Rousse / Lyon / France
22 Septembre 2010
Bozar, Bruxelles / Belgique
7, 8, 9, Octobre 2010
Pavillon Noir, Aix en Provence / France
13, 14, 15 Octobre 2010
CND, Paris / France
12 Novembre 2010
Tanzhaus / Düsseldorf / Allemagne
15 Novembre 2010
Murcia / Espagne (à confirmer)
English
With Songook Yaakaar, Germaine Acogny, offers us a word on Africa, its splendour and its failures, without violence, but courageous.
In this solo, danced, spoken, full of commitment and universal, she proves that she remains an adventuress ready to take risks.
« For a very long time I have been wondering how best to talk back to those who speak about Africa without knowing what they are talking about.
Today I’m talking back at them with Dance, and with words I’ve picked up here and there.
I have chosen to speak through mockery dance*, a tradition still very much alive all over West Africa, which allows one to joke about oneself without sparing others.
As our poet-president Senghor has said : « Africa brings the world laughter! »
My weapon, my ferry is Dance, blessed by the ancestral gods of my people.
I dance beyond the words and evils of this world in hope for my damaged Africas and in defence of my own joyous interest. »
In this solo, danced, spoken, full of commitment and universal, she proves that she remains an adventuress ready to take risks.
« For a very long time I have been wondering how best to talk back to those who speak about Africa without knowing what they are talking about.
Today I’m talking back at them with Dance, and with words I’ve picked up here and there.
I have chosen to speak through mockery dance*, a tradition still very much alive all over West Africa, which allows one to joke about oneself without sparing others.
As our poet-president Senghor has said : « Africa brings the world laughter! »
My weapon, my ferry is Dance, blessed by the ancestral gods of my people.
I dance beyond the words and evils of this world in hope for my damaged Africas and in defence of my own joyous interest. »
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