Murmures
Clap Ivoire 2015 : des courts métrages ouest-africains à Abidjan
septembre 2015 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Côte d’Ivoire
Français
La 15ème édition a lieu du 1er au 5 septembre 2015, au Cinéma Majestic Ivoire. Entrée gratuite
Les courts métrages viennent d’un peu partout de l’Afrique de l’Ouest : Mali, Niger, Togo, Burkina Faso, etc. Pays n’ayant pas encore de cinématographie étoffée, le Libéria est représenté par Joseph F. Sando avec son documentaire Cassava and its attributs (« Le manioc et ses attributs« , en anglais) et Kadiatou Kaba (Who I am, fiction, dont la traduction française est « Qui je suis« ). Autre géographie peu connue (sinon par le brillant chercheur Mbye Cham, enseignant à l’Université de Howard, Etats-Unis, qui fut coordinateur cinéma au 3è Festival Mondial des Arts Nègres – Fesman 2010 à Dakar), la Gambie. Ce minuscule Etat coupant presque en deux le Sénégal a ses couleurs portées par Dembo Cessay (Kanla Si, fiction, le titre en wolof signifie « Lequel c’est ? ») et Amadou Sillah avec son documentaire The Kangurang (The Mandinga Masquerade) dont le titre en anglais indique qu’il porte sur le Kankouran, le personnage masqué dans la culture mandingue.
Chaque nation envoie deux réalisateurs (une fiction et un documentaire), ainsi le jury réunit par la Direction de la Cinématographie Nationale du Sénégal a désigné Pape Abdoulaye Seck (Sagar, 2014, Fiction, 10′) et Pape Bolé Thiaw (Baye Fall, 2015, documentaire, 13 min). Le premier arrive avec son film de fin d’études réalisé au sein de l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech (ESAV, Maroc), primé au Fespaco 2015 (Prix du Meilleur film Fiction des Écoles 2015). Membre de l’association sénégalaise de la critique cinématographique, Pape Bolé Thiaw fait à Abidjan la première mondiale de son documentaire qui portraiture un Baye Fall (disciple de la confrérie musulmane mouride) et même deux disciples.
Ne semblant pas disposer d’un attaché de presse, l’organisation a encore des efforts à faire : peu d’informations filtrent, à part une affiche et un document en trois pages qui évoque un » atelier de formation » (en quoi ? mystère !), des » tables rondes » (pas de sujets), des » projections de films et courts métrages » (ce qui laissent penser à des longs métrages qui n’apparaissent pas dans les maigres informations publiées sur un profil privé de l’Office Ivoirien du Cinéma (ONAC-CI) sur Facebook.
Le festival Clap Ivoire 2015 (concours international de courts métrages d’Abidjan) se déroule dans la salle de cinéma récemment inaugurée de l’hôtel Sofitel Ivoire, ainsi qu’à Yopougon (quartier d’Abidjan, popularisée par la succulente bande dessinée Aya de Yopougon, adaptée au cinéma) et Yamoussoukro.
Crédit image : ONAC-CI
Chaque nation envoie deux réalisateurs (une fiction et un documentaire), ainsi le jury réunit par la Direction de la Cinématographie Nationale du Sénégal a désigné Pape Abdoulaye Seck (Sagar, 2014, Fiction, 10′) et Pape Bolé Thiaw (Baye Fall, 2015, documentaire, 13 min). Le premier arrive avec son film de fin d’études réalisé au sein de l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech (ESAV, Maroc), primé au Fespaco 2015 (Prix du Meilleur film Fiction des Écoles 2015). Membre de l’association sénégalaise de la critique cinématographique, Pape Bolé Thiaw fait à Abidjan la première mondiale de son documentaire qui portraiture un Baye Fall (disciple de la confrérie musulmane mouride) et même deux disciples.
Ne semblant pas disposer d’un attaché de presse, l’organisation a encore des efforts à faire : peu d’informations filtrent, à part une affiche et un document en trois pages qui évoque un » atelier de formation » (en quoi ? mystère !), des » tables rondes » (pas de sujets), des » projections de films et courts métrages » (ce qui laissent penser à des longs métrages qui n’apparaissent pas dans les maigres informations publiées sur un profil privé de l’Office Ivoirien du Cinéma (ONAC-CI) sur Facebook.
Le festival Clap Ivoire 2015 (concours international de courts métrages d’Abidjan) se déroule dans la salle de cinéma récemment inaugurée de l’hôtel Sofitel Ivoire, ainsi qu’à Yopougon (quartier d’Abidjan, popularisée par la succulente bande dessinée Aya de Yopougon, adaptée au cinéma) et Yamoussoukro.
Crédit image : ONAC-CI
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