Murmures
Le FCAT Cordoue récompense des films du Maroc, le Soudan, l’Egypte, la Tunisie et le Rwanda
mars 2015 | Palmarès | Cinéma/TV | Espagne
Source : Communiqué de presse / Press Release
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Cinq films pour parcourir l’Afrique
Cordoue, le 27 mars 2015. Le théâtre Góngora a accueilli le Gala de clôture de la 12ème édition du Festival de Cinéma Africain de Cordoue, durant lequel s’est déroulé la remise des Prix. Le film marocain L’Armée du Salut a gagné le Prix au Meilleur Long-Métrage de Fiction, choisi par le Jury parmi les 8 films de fiction inclus dans la section « Hypermétropie ».
La directrice du Festival, Mane Cisneros, qui a remis le prix, a souhaité souligner dans son discours que ce prix a été remis par « son adaptation au cinéma de son propre roman où il aborde sans dramatiser la construction de l’identité sexuelle ».
Dans cette catégorie, le jury a voulu faire une mention spéciale à Things of the Aimless Wanderer, du Rwandais Kivu Ruhorahoza, qui a gagné en plus le Prix du Public. Le directeur de la Filmothèque d’Andalousie, Pablo García Casado, a remis au réalisateur ce prix honorifique. Ce film a été très bien accueilli par les spectateurs de ce film qui réfléchit sur le colonialisme en Rwanda de manière innovante.
Parmi les documentaires en compétition dans la section « Hipermetropía » (« Hypermétropie »), celui choisi par le Jury pour recevoir le trophée au Meilleur Long-Métrage Documentaire a été Beats of the Antonov, du soudanais Hajooj Kuka. La célèbre documentariste égyptienne Jihan El Tahri a été chargée de recevoir ce Prix au nom de Kuka qui récompense l’analyse de la culture comme « forme de résistance » face à l’oppression.
De même, le jury a fait une mention spéciale a deux autres documentaires : Chantier A, de Tarek Sami, Lucie Dèche et Karim Loualiche, « par la sensibilité et la simplicité avec laquelle il pose la question de la recherche de l’identité » ; et La sirène du Faso Fani, de Michel K. Zongo, « par son capacité d’utiliser le cinéma pour dénoncer un système et pour le transformer »
Dans la section « En bref », le Prix au Meilleur Court-Métrage, sponsorisé par El Corte Inglés, choisit à votation populaire, a été remis au court-métrage Peau de Colle, de la tunisienne Kaouther Ben Hania. Le Prix a été remis par le journaliste et critique cinématographique Javier Tolentino et reçu par Keba Danso au nom de la réalisatrice.
L’interprétation a également été récompensée durant cette 12ème édition du Cinéma Africain de Cordoue, et notamment celle des actrices africaines. Ainsi, Guadalupe Arensburg, de la Fondation Femmes pour l’Afrique, une institution qui finance le Prix à la Meilleure Actrice a remis le prix à l’actrice Horeya Farghaly, protagoniste du film égyptien Decor.
L’acteur camerounais Emil Abossolo Mbo, auquel le Festival a rendu hommage lors de cette 12ème édition, la cinéaste angolaise Pocas Pascoal et le producteur espagnol Martín Pawley sont les responsables de ce palmarès.
Un gala pour le public
La journaliste Lucía Mbomio et le producteur de Guinée Équatoriale Ladis Bapory Site, qui ont collaboré durant le 12ème Festival de Cinéma Africain de Cordoue, ont été chargés de diriger ce gala ouvert au public, durant lequel, en plus de la remise des prix, ont eu lieu d’autres moments inoubliables, temps forts de cette édition du festival.
L’un d’entre eux a été sans nul doute l’interprétation du chœur du CEIP Caballeros de Santiago, qui a interprété pour le public une série de berceuses en deux langues africaines, le sango et le lingala, accompagné du saxophoniste cubain Cristobal Agromonte. Cette interprétation a été la cerise sur le gâteau de l’atelier de nanas de Keba Danso auquel les enfants ont pu participer cette semaine.
La directrice du Festival, Mane Cisneros, qui a remis le prix, a souhaité souligner dans son discours que ce prix a été remis par « son adaptation au cinéma de son propre roman où il aborde sans dramatiser la construction de l’identité sexuelle ».
Dans cette catégorie, le jury a voulu faire une mention spéciale à Things of the Aimless Wanderer, du Rwandais Kivu Ruhorahoza, qui a gagné en plus le Prix du Public. Le directeur de la Filmothèque d’Andalousie, Pablo García Casado, a remis au réalisateur ce prix honorifique. Ce film a été très bien accueilli par les spectateurs de ce film qui réfléchit sur le colonialisme en Rwanda de manière innovante.
Parmi les documentaires en compétition dans la section « Hipermetropía » (« Hypermétropie »), celui choisi par le Jury pour recevoir le trophée au Meilleur Long-Métrage Documentaire a été Beats of the Antonov, du soudanais Hajooj Kuka. La célèbre documentariste égyptienne Jihan El Tahri a été chargée de recevoir ce Prix au nom de Kuka qui récompense l’analyse de la culture comme « forme de résistance » face à l’oppression.
De même, le jury a fait une mention spéciale a deux autres documentaires : Chantier A, de Tarek Sami, Lucie Dèche et Karim Loualiche, « par la sensibilité et la simplicité avec laquelle il pose la question de la recherche de l’identité » ; et La sirène du Faso Fani, de Michel K. Zongo, « par son capacité d’utiliser le cinéma pour dénoncer un système et pour le transformer »
Dans la section « En bref », le Prix au Meilleur Court-Métrage, sponsorisé par El Corte Inglés, choisit à votation populaire, a été remis au court-métrage Peau de Colle, de la tunisienne Kaouther Ben Hania. Le Prix a été remis par le journaliste et critique cinématographique Javier Tolentino et reçu par Keba Danso au nom de la réalisatrice.
L’interprétation a également été récompensée durant cette 12ème édition du Cinéma Africain de Cordoue, et notamment celle des actrices africaines. Ainsi, Guadalupe Arensburg, de la Fondation Femmes pour l’Afrique, une institution qui finance le Prix à la Meilleure Actrice a remis le prix à l’actrice Horeya Farghaly, protagoniste du film égyptien Decor.
L’acteur camerounais Emil Abossolo Mbo, auquel le Festival a rendu hommage lors de cette 12ème édition, la cinéaste angolaise Pocas Pascoal et le producteur espagnol Martín Pawley sont les responsables de ce palmarès.
Un gala pour le public
La journaliste Lucía Mbomio et le producteur de Guinée Équatoriale Ladis Bapory Site, qui ont collaboré durant le 12ème Festival de Cinéma Africain de Cordoue, ont été chargés de diriger ce gala ouvert au public, durant lequel, en plus de la remise des prix, ont eu lieu d’autres moments inoubliables, temps forts de cette édition du festival.
L’un d’entre eux a été sans nul doute l’interprétation du chœur du CEIP Caballeros de Santiago, qui a interprété pour le public une série de berceuses en deux langues africaines, le sango et le lingala, accompagné du saxophoniste cubain Cristobal Agromonte. Cette interprétation a été la cerise sur le gâteau de l’atelier de nanas de Keba Danso auquel les enfants ont pu participer cette semaine.
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