Murmures

Kamel Daoud : « Je revendique Camus comme un auteur algérien »
novembre 2014 | Divers | Littérature / édition | Algérie

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Dans l’Humanité Dimanche. C’est à un des romans phares du XXe siècle, « l’Étranger » d’Albert Camus, qu’un écrivain algérien, Kamel Daoud, a eu l’audace de se confronter dans son premier roman, « Meursault, contre-enquête », présélectionné pour les prix Goncourt et Renaudot. Entretien.

Extrait : Kamed Daoud « Dans les conférences que je fais en Algérie, il y a inévitablement la fameuse phrase attribuée à Camus qui ressurgit : « entre la justice et ma mère, je choisis ma mère… » (en fait, une déformation de celle qu’il a prononcée en 1957 : « En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère. » – NDLR). Et à chaque fois je réponds : « En ce qui me concerne, j’ai fait un choix, entre jeter à la mer une phrase ou soixante ouvrages, moi, je jette la phrase. » »
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