Murmures

Grigris de Mahamat-Saleh Haroun
juillet 2013 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Tchad
Source : Clap Noir

Français

par Claire Diao /// Clap Noir
Un homme qui danse

Seul long-métrage d’Afrique en compétition de la 66e édition du Festival de Cannes, Grigris du tchadien Mahamat-Saleh Haroun a déçu les critiques mais pose les bases d’une nouvelle tentative cinématographique à travers le parcours d’un danseur handicapé.

Grigris (Souleymane Démé) vit avec sa mère et son mari (Marius Yelolo). Ses temps libres, il les par­tage entre le studio photo de son beau-père et la piste de danse des boîtes de nuit de N’Djamena. Car dans cet uni­vers noc­turne et festif, Grigris est au centre de l’atten­tion non pour son han­di­cap mais bien pour son talent. Grigris est un dan­seur hors-pair, qua­lité qui pour­rait lui servir pour séduire la belle pros­ti­tuée Mimi (Anaïs Monory) si la mala­die de son beau-père ne le pous­sait dans le trafic d’essence pour régler les frais d’hos­pi­ta­li­sa­tion…

Voici donc le nou­veau film de Mahamat-Saleh Haroun, réa­li­sa­teur tcha­dien de talent qui a su décro­cher à plu­sieurs repri­ses (Bye Bye Africa, Daratt, Un homme qui crie) des dis­tinc­tions dans les pres­ti­gieux fes­ti­vals inter­na­tio­naux de cinéma que sont Cannes et Venise.

A l’inverse de ses pré­cé­dents films qui cris­tal­li­saient les enjeux des per­son­na­ges sur la quête du père (Bye-Bye Africa, Abouna), voire du fils (Un homme qui crie), Grigris s’ins­talle davan­tage dans une quête de soi-même, quoi­que Grigris ne vive pas avec son père natu­rel et que Mimi n’ait pas connu le sien.

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