Baptisé Innocent et scolarisé par un prêtre français, Kolou est envoyé ensuite au séminaire à Paris. La mère et l’oncle, qui fit la guerre en France, en sont contents, le papa, lui, trouvait l’école et la religion imposées synonymes de paresse, d’acculturation et de guerre. Si Kolou abandonne la théologie, c’est pour Assiénie, une fille dont la naissance et la beauté sont hors du commun qui l’envoûte, pour qui aussi il étudie l’économie, lui ouvrant les portes d’une banque à Abidjan, où il est accusé d’un vol d’argent, mais jugé innocent. Le mal de tous types est partout, il faut savoir l’arrêter et faire appel au pardon. Il rentre à Bouaké où il assure les « cours de vacances » dans une association, quand Assiénie meurt. Il apprend qu’au nord de la Côte d’Ivoire est né un bébé dont la naissance semble liée à celle d’Assiénie : pas de doute, pense-t-il, c’est elle qui est revenue…