Bithos naît et grandit en République démocratique du Congo. Il raconte ici l’histoire d’une famille nombreuse et pauvre en Afrique Centrale, où le père de famille règne en maître absolu. L’éducation sévère qu’il donne à ses enfants est justifiée par la parole de Dieu. Aujourd’hui, l’auteur est enseignant et vit à Bruxelles avec sa femme et ses trois enfants. Le Dieu de mon père retrace le parcours de vie d’un petit garçon d’Afrique et de bien d’autres enfants dans le monde. La violence faite à ceux-ci, un mal dont beaucoup n’osent pas parler au risque d’être rejetés par les leurs : l’honneur et les secrets de la famille ne doivent pas être violés… Quand les écritures de la Bible ordonnent, on ne peut que les exécuter : battre, humilier, dénigrer… c’est prétendument la volonté de Dieu, pour faire des enfants meilleurs. Mais se doute-t-on de ce que peuvent ressentir ceux qui subissent ces sévices ? Une partie de la réponse se retrouve dans ce récit plein d’émotions et de revirements