Moïse Balenda
« L’Africain d’aujourd’hui peut-il se prévaloir d’une nationalité, si oui laquelle ? nonobstant les frontières héritées du partage et dépeçage coloniaux. Affiche-t-il une personnalité digne de ce nom ? Et là apparaît le poids ou l’œuvre pérennes de l’érosion aussi bien temporels qu’intemporels. Piqué au vif par l’égrainage du temps qui passe et les enjeux mondiaux, l’auteur essaie de replacer l’homme de l’Afrique dans son contexte avec des exemples précis vécus et subis, au niveau continental, pour donner l’essence de son existence réellement africaine, retracer certaines évolutions qui n’ont échappé à la curiosité de personne.

Les luttes menées par bon nombre d’africains déportés ou descendants des déportés autant que ceux qui sont arrivés à être hors du continent, luttes inscrites essentiellement dans la force du refus de l’adversité et des statuts imposés, par la quête de la nationalité et de la personnalité africaines pour eux, n’auront de fin que du changement positif qu’ils constateront dans leur existence de tous les jours.

Cela aura du mal à être démenti par un certain Dubois, Garvey, Luther King, Césaire, voire récemment Mandela, pour ne citer que ceux-là.

Le passé ancien de l’Africain peut-il y poser aussi ses marques ? Tout cela est esquissé dans la mesure de la quête qu’on aura l’occasion de découvrir tout au long de cet exposé comme essai littéraire. »