Textes réunis par Désiré K. Wa Kabwe-Segatti et Pierre Halen

La conception encore coloniale et indigéniste du « nègre » le présentait autrefois comme un être lié par son appartenance culturelle à une ethnie localisable, ou, à un niveau plus global à l’ensemble « négro-africain ». Aujorud’hui, qu’en est-il advenu de cette conception ? Quel impact ont eu, sur la langue littéraire, les genres ou les thèmes, des facteurs comme les générations successives, la créativité des jeunes écrivains et notamment des femmes, les disporas, exils et autres migrations ?

Depuis l’essai de Sénawou Dabla, /Nouvelles écritures africaines/ (1986), tout un chacun a le sentiment d’une forte évolution dans les littératures africaines, marqués par des situations mais aussi par des théorisations « post-coloniales », et notamment par les phénomènes de dislocation et d’hybridité culturelle.

Ce volume, tiré des actes d’un colloque qui s’est tenu à l’université de Johannesbourg, tente de répondre à ces interrogations cruciales pour le domaine, dont il tente ainsi de mesurer les évolutions profondes.