Événements

Festival Amahoro (« paix » en langue kirundi, kinyarwanda) 2006
Le festival propose de faire découvrir la diversité culturelle du Rwanda et du Burundi sous le signe du dialogue et de la promotion de la paix en Afrique centrale

Français

Pendant toute la durée du festival :
Des expositions (Guy Rwigemera – Rwanda, Aimé Ntakiyica – Burundi) seront accessibles tous les jours, ainsi que différents stands : artisanat, livres, dégustation de cuisine africaine.

1) Jeudi 15/06 : Cinéma

20h30 : Le Métis, de Joseph Bitamba (Burundi)
Documentaire / 28 min / 1996
Eric est un adolescent métis, à la fois Hutu et Tutsi. A Bujumbura, il utilise sa double appartenance pour protéger ses amis ou pour se faire le médiateur entre deux bandes.
Prix spécial Jury Vues d’Afriques Montréal 1996.

21h : Kazungu Le Métis, de Georges Kamanayo (Rwanda)
Documentaire / 52 min / 2000
L’auteur, né d’une union cachée au Rwanda et adopté par une famille belge à 14 ans, va à la recherche de ses parents. Le film fait surtout le procès de l’époque coloniale et du profond esprit d’intolérance à l’égard de l’amour entre une noire et un blanc.

22h : Gito l’Ingrat de Léonce Ngabo (Burundi)
Fiction / 90 min / 1992
Après avoir terminé ses études en France, Gito décide de rentrer au Burundi. Parce qu’il revient d’Europe, Gito pense qu’il trouvera facilement un travail et une femme.
Premier long métrage de fiction du Burundi. Meilleur premier film FESPACO 1993, Prix de l’Agence de la Francophonie FIFF Namur 1992, Grand prix Vues d’Afrique Montréal 1993.

P.A.F : 3,5 euros (prix réduit) / 4,5 euros (prix plein)

2) Vendredi 16/06 : Soirée burundaise

20h30 : Première partie de soirée
« Miracle d’Amour »
Création originale de la compagnie Ibirezi vy’uburundi composée de 25 artistes, « Miracle d’Amour » est un conte dansé qui vous fera découvrir la magie du patrimoine culturel burundais. Pendant une heure, tout ne sera que kaléidoscope de chants et danses ; le conte emmènera petits et grands dans ce monde de mystère où tout est encore possible.
Amateurs d’humour, de joie, d’insolite, ne manquez pas le rendez-vous !
La compagnie Ibirezi vy’uburundi nous fera en outre l’honneur de présenter la première de ce spectacle à l’occasion du Festival Amahoro.

Ce spectacle sera introduit et conclu par :
Bonesha : Tambourinaires
Avec un spectacle autant visuel que musical, les vingt jeunes tambourinaires du Burundi – Bonesha, qui veut dire « rayonner » – déploieront sur scène leur énergie, leurs rythmes et leurs danses acrobatiques.

22h : Deuxième partie de soirée
Jean-Christophe Matata
Née à Bujumbura à l’indépendance, cette figure emblématique de la scène rwando-burundaise débuta sa carrière dans les années septante avec l’orchestre Mihigo des Grands Lacs. Il s’imposa encore davantage grâce aux succès rencontrés par ses albums solo. Ses chansons portent un message de paix pour le Rwanda et le Burundi.
PAF : 10 euros (prévente) / 11 euros (cartes jeune, senior) / 12 euros (plein)


3) Samedi 17/06 : Après-midi pour enfants
15h-16h30 : Séance de contes, animée Marie-Louise Sibazuri (Burundi)
La dramaturge renommée Marie-Louise Sibazuri fera découvrir, aux petits comme aux grands, la richesse du patrimoine de la poésie ainsi que des contes burundais, ancestraux ou contemporains.

17h-17h30h : Projection de courts-métrages de l’Atelier Graphoui
Birobezo de Eric Dederen
Film d’animation / 7 min / 1992
À travers leurs dessins, les enfants burundais d’un atelier d’animation montrent comment ils imaginent la vie des enfants des rues.

Le carnet noir de Benjamin Ntabundi (Burundi)
Film d’animation / 8 min / 1996
Burundi, novembre 1993, coup d’état. Lors d’une attaque des rebelles dans un petit village, un artiste parvient à avoir la vie sauve. Son unique richesse : un carnet dans lequel il note et dessine tout ce qu’il voit.

Réservation souhaitée.
La séance de contes et les projections de films sont gratuites. Un petit goûter payant est prévu durant l’après-midi.


4) Samedi 17/06 : Soirée rwandaise
Ihanika : danse de femmes
Ihanika a été fondée en juillet 2002 par d’anciens membres du prestigieux ballet national du Rwanda. La troupe compte une quinzaine de danseurs et danseuses, également musiciens, chanteurs et acteurs.

Cécile Kayirebwa
Née à Kigali en 1946, Cécile Kayirebwa est une grande dame de la chanson rwandaise.
S’inspirant de thèmes traditionnels, elle a travaillé longtemps avec le groupe Bula-Sangoma avant de se lancer dans une carrière solo avec les albums « Rwanda » (Global Style, 1994) et « Amahoro » (Etna Records, 2002).

Ikirezi : danse d’hommes
Constitué d’une dizaine de danseurs, le Ballet Ikirezi s’est fait remarqué lors de sa participation à de nombreuses manifestations et fêtes multiculturelles.

PAF : 10 euros (prévente) / 11 euros (cartes jeune, senior) / 12 euros (plein)


5) Dimanche 18/06 : Une conférence et un film

Cinéma :
15h : Pour mieux s’entendre de Jean-Charles l’Ami (Burundi)
Documentaire / 52 min / 2004
Depuis 1997, à travers un feuilleton radiophonique très populaire, Marie-Louise Sibazuri tente de faire tomber les barrières entre Hutus et Tutsis. Elle utilise la parole comme moyen de construction de la paix durable. Car, au-delà d’une histoire, ces feuilletons offrent des balises sociales et tentent de faire sentir que l’on peut s’entendre.

Conférence :
16 h : La culture comme médiation
Au travers de l’expérience et des témoignages d’invités impliqués dans l’action sociale et culturelle, cette conférence posera la question du rôle central qu’est susceptible de jouer la société civile et, plus particulièrement, les membres actifs dans la sphère artistique ou associative pour (re)créer les bases solides de paix, reconstruction et de développement humain dans la région.

Intervenants de la conférence (sous réserve) :
– Jacques Delcuvellerie, co-auteur de la pièce de théâtre Rwanda 94
– Marie-Louise Sibazuri, dramaturge burundaise, auteur du feuilleton radiophonique le plus populaire du Burundi.
– Carole Karemera, comédienne rwandaise (au théâtre dans Rwanda 94, La femme fantôme, et au cinéma dans Sometimes in april)
– Georges Kamanayo, cinéaste rwandais auteur notamment de Kazungu le Métis (2000) et La Fille du Grand Monsieur (2005)
– Frédérique Lecomte, animatrice de projets théâtraux pour la réconciliation au Burundi
– Michel Demeuldre, chargé de cours de musique du monde à l’ULB
– Jean-Pierre Jacquemin, spécialiste de littérature africaine, de l’ONG Coopération par l’Education et la Culture
– Mirko Popovitch, directeur d’Africalia

Entrée gratuite.


Information pratiques :
Festival Amahoro, une vitrine des cultures du Burundi et du Rwanda
Du 15 au 18 juin à l’Espace Senghor

Un pass donnant accès à toutes les activités sera en vente au prix de 20 euros
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