Événements

NKENGUEGI
Texte et mise en scène : Dieudonné Niangouna

Français

Dernier volet d’une trilogie initiée avec Le Socle des vertiges, poursuivie avec Shéda, Nkenguegi s’inscrit dans le parcours d’un écrivain qui considère que « l’art, c’est s’échapper de la barbarie ». Grâce à une langue qui inscrit le réel dans l’imaginaire, une langue vivante, délirante, poétique, abrupte qui se déroule comme un flot charriant autant d’émotions que de colères, Dieudonné Niangouna ne cherche pas à émouvoir, à convaincre, à chercher le juste milieu et le consensus mou. Il attaque, il mord, il dérange, il met les points sur les « i ». Il bouscule la langue française, la reconstruit plus tranchante, plus agressive, la réinvente en la rendant capable de faire entendre la douleur profonde de tous ceux qui subissent la violence d’un monde bouleversé. Pas de bavardage inconsistant qui assemble des jugements à l’emporte-pièce, mais une parole d’une impérieuse nécessité, ne refusant pas les contradictions, les hésitations, l’humour et la dérision, qui nous emmène avec force dans une traversée bouleversante. Traversée que, sous nos yeux, des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants entreprennent jour après jour dans les eaux trop souvent mortelles de la Méditerranée mais aussi traversée que l’homme accomplit tout au long de sa vie, traversée des rêves et des cauchemars qui enflamment les esprits. Onze comédiens et deux musiciens habiteront le monde foisonnant de Dieudonné Niangouna, tout à la fois les acteurs d’un théâtre dans le théâtre, des émigrés propulsés dans les mondanités parisiennes, un « type abandonné seul sur une barque », un « voyageur qui s’est fait piquer son rêve », nous entraînant dans les lieux les plus divers, passant d’un continent à l’autre.



 » Et je suis resté seul dans ce désert. Plus de chien qui aboie. J’ai tué la caravane. Il n’y a plus que des reliques du futur. Un très grand silence prochain. No man. No body. Don’t panique.  » Dieudonné Niangouna, Nkenguegi



Autour du spectacle :

-Rencontre avec l’auteur en partenariat avec Migrant’scène

Dimanche 13 novembre à 19h

-Rencontre avec l’équipe artistique

Dimanche 20 novembre à 18h



Avec : Laetitia Ajanohun, Marie Charlotte Biais, Clara Chabalier, Pierre-Jean Étienne, Kader Lassina Touré, Harvey Massamba, Papythio Matoudidi, Daddy Kamono Moanda, Mathieu Montanier, Criss Niangouna, Dieudonné Niangouna.

 

Texte et mise en scène Dieudonné Niangouna | Collaboratrice artistique Laetitia Ajanohun  | Création musicale et musiciens Pierre Lambla, Armel Malonga | Scénographie Dieudonné Niangouna | Régie générale Nicolas Barrot | Vidéastes Wolfgang Korwin et Jérémie Scheidler | Lumière Thomas Costerg | Son Félix Perdreau | Régie plateau Papythio Matoudidi | Costumes Vélica Panduru | Création Masques Ulrich N’Toyo

 

Le texte est publié aux éditions Les solitaires Intempestifs.

 

Production : Cie Les Bruits de la Rue – direction artistique Dieudonné Niangouna Coproduction : MC93 – Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis, Théâtre de Vidy Lausanne, Künstlerhaus Mousonturm Francfort, Le Grand T Théâtre de Loire Atlantique, Parc de la Villette – résidence d’artistes 2016 Le texte a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre. Avec l’aide du Théâtre National de la Colline. La Compagnie Les Bruits de la Rue est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France. La Compagnie Les Bruits de la Rue accompagne la Cie La Contreverse (dirigée par Jérémie Scheidler et Marie-Charlotte Biais) dans le cadre du dispositif d’aide au compagnonnage soutenu par la DGCA.

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