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Traces… Fragments d’une Tunisie contemporaine
Sur les traces d’Abdelhak al Ouartani

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La scène artistique contemporaine en Tunisie est riche, variée et fertile. Avec Traces… Fragments d’une Tunisie contemporaine, projet composé de deux expositions successives – Fragment I (du 13 mai au 28 septembre 2015) et Fragment II (du 4 novembre 2015 au 29 février 2016) –, le MuCEM donne à voir en images la jeune création tunisienne.

Ce diptyque d’expositions s’appuie sur la recherche de traces, de ce qui subsiste du passé. Il témoigne d’une quête d’histoire, de paysages abolis et d’un refus de faire table rase. Les oeuvres qui y sont présentées font appel à ce qui vient et qui précède, depuis longtemps déjà, l’événement politique.

Il serait toutefois réducteur de parler d’un «art de la révolution», une étiquette qui s’apparente à un slogan ou un phénomène de mode. Il ne s’agit pas de se pencher sur des épisodes éphémères, sans lendemain, qui saturent l’actualité et brouillent le regard, mais d’étendre l’horizon en multipliant les perspectives.

Traces… Fragments d’une Tunisie contemporaine rassemble en deux temps le travail des artistes Zied ben Romdhane, Ismaïl Bahri, Fakhri el Ghezal, Héla Ammar, Souad Mani, ismaël, Augustin le Gall, Wadi Mhiri et Houda Ghorbel, Faten Gaddes et Wassim Ghozlani, ainsi que les photographies de l’un des tous premiers photographes tunisiens, Abdelhak al Ouartani. Photographie, vidéo, installation et art numérique composent cette exposition qui entend témoigner, cinq ans après la Révolution, de la richesse et de la multiplicité des points de vue sur la Tunisie d’aujourd’hui.




  • Commissaires : Thierry Fabre, responsable du département de la programmation culturelle et des relations internationales (MuCEM), Sana Tamzini, commissaire d’expositions, présidente du FACT (Forum Des Associations Culturelles en Tunisie)


  • Coordinateur de la programmation au bâtiment Georges Henri Rivière : Jean‐Roch Bouiller, conservateur, chargé de l’art contemporain (MuCEM)


  • Scénographes : Olivier Bedu et Juliette Morel – Struc’Archi



 


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