Art sans Frontières
Mimouni El Houssaine (Maroc – Peinture)
© Mimouni El Houssaine
Français
Pour l’été 2015, la galerie Out of Africa de Sitges (Barcelone) accueille du 6 juin au 26 juillet 2015 un des plus grands peintres marocains contemporains, Mimouni El Houssaine.
Mimouni El Houssaine, né en 1957 à Taroudant (Maroc), vit et enseigne les arts plastiques à Montpellier, mais voyage constamment entre les deux rives de la Méditerranée. Ces multiples allers-retours constellent ses toiles, dans un jeu de symboles, d´écritures parsemées et de perspectives d’horizons. Les œuvres de Mimouni dessinent en filigrane la dialectique des attirances pour l’autre rive, animée par le désir d’un départ, d’un retour ou simplement du rêve d’un ailleurs.
« Désir de l’autre rive, traduit ma pensée d’un retour au pays, d’un retour aux racines. Cela symbolise aussi pour moi le retour à la lumière, si singulière en Afrique » nous déclare Mimouni.
Grâce à une énergie créative qui semble illimitée et à force de travail, l’artiste paraît atteindre sa maturité. On sent l’espace qui s’offre élagué, épuré. Le geste a pris de la densité. Le rythme est toujours aussi musical mais le mouvement du pinceau est une danse dans laquelle le corps a acquis une parfaite maîtrise.
Entre le mot et le signe
Peinture sur toile ou sur papier, les traversées multiples se retranscrivent à travers des symboles récurrents, comme la pirogue, le fagot ou l’échelle s’élevant vers le ciel. Dans les tons gris-bleus, rouge-oranges ou ocre, une barque fend la toile dans sa longueur, tandis que le fond s’anime de lettres, de messages et de signes. Les échelles s’élèvent tandis que des directions se profilent, tantôt le Nord, tantôt le Sud, ou parfois simplement l’Horizon. Ces échelles, omniprésentes dans ses toiles, sont nues, elles sont là pour remonter le temps, pour monter dans le train du rêve, telle un lien vers l’ailleurs, abolissant les frontières et les barbelés.
Elles sont suspendues entre terre et ciel. « C’est l’idée d’une élévation, d’une recherche de l’ailleurs, de monter vers l’infini » commente-t-il.
Peinture, collage, matières et textes se combinent dans une partition ciselée au cœur de laquelle la quête de l’invisible semble plus que jamais irrépressible. Chaque courbe est une méditation, le moindre trait une quête vers un état d’élévation susceptible de se rapprocher du ciel. Et comme un signe de la présence divine bienveillante, une lumière très subtile éclaire l’espace.
Son intérêt pour l’archéologie et l’ethnologie
Son travail artistique se nourrit de son intérêt pour l’archéologie et l’ethnologie, de ses multiples recherches et lectures, toujours orientées vers le Sud qui le fascine.
« Mon intérêt pour les civilisations du Sud et pour le patrimoine se retrouve dans mes toiles par les signes, par l’écriture et par les couleurs. Je mets dans mes toiles les couleurs de la terre, des grains de sable, des poussières de marbre. »
Puisant son inspiration dans les voyages mais aussi dans la musique, entre sonorités Touareg, Flamenco et musique Soufie, les œuvres de Mimouni soufflent les appels du grand large.
Paysages intemporels et ouverts à l’imagination, peuplés de symboles et de mots à la frontière entre le dessin et la parole : des lieux où n’apparaissent pas de figure humaine mais où le visage de l’humanité se profile en filigrane dans chaque détail.
Comme si l’artiste, qui rêvait de devenir archéologue, voulait débusquer le moindre « ailleurs » dans ses œuvres, révéler la plus petite trace de mémoire ou d’état d’âme. Tandis que des couleurs de Mimouni El Houssaine émane toujours une force mystérieuse qui semble provenir du cœur de la terre, l’exposition « ART SANS FRONTIÈRES » à la galerie Out of Africa de Sitges (Barcelone) nous emmène cet été en voyage vers l’autre rive.
Inauguration : samedi le 13 juin à 20H, présence de l’artiste, saveurs du Maroc, thé à la menthe et cocktail au champagne.
Mimouni El Houssaine, né en 1957 à Taroudant (Maroc), vit et enseigne les arts plastiques à Montpellier, mais voyage constamment entre les deux rives de la Méditerranée. Ces multiples allers-retours constellent ses toiles, dans un jeu de symboles, d´écritures parsemées et de perspectives d’horizons. Les œuvres de Mimouni dessinent en filigrane la dialectique des attirances pour l’autre rive, animée par le désir d’un départ, d’un retour ou simplement du rêve d’un ailleurs.
« Désir de l’autre rive, traduit ma pensée d’un retour au pays, d’un retour aux racines. Cela symbolise aussi pour moi le retour à la lumière, si singulière en Afrique » nous déclare Mimouni.
Grâce à une énergie créative qui semble illimitée et à force de travail, l’artiste paraît atteindre sa maturité. On sent l’espace qui s’offre élagué, épuré. Le geste a pris de la densité. Le rythme est toujours aussi musical mais le mouvement du pinceau est une danse dans laquelle le corps a acquis une parfaite maîtrise.
Entre le mot et le signe
Peinture sur toile ou sur papier, les traversées multiples se retranscrivent à travers des symboles récurrents, comme la pirogue, le fagot ou l’échelle s’élevant vers le ciel. Dans les tons gris-bleus, rouge-oranges ou ocre, une barque fend la toile dans sa longueur, tandis que le fond s’anime de lettres, de messages et de signes. Les échelles s’élèvent tandis que des directions se profilent, tantôt le Nord, tantôt le Sud, ou parfois simplement l’Horizon. Ces échelles, omniprésentes dans ses toiles, sont nues, elles sont là pour remonter le temps, pour monter dans le train du rêve, telle un lien vers l’ailleurs, abolissant les frontières et les barbelés.
Elles sont suspendues entre terre et ciel. « C’est l’idée d’une élévation, d’une recherche de l’ailleurs, de monter vers l’infini » commente-t-il.
Peinture, collage, matières et textes se combinent dans une partition ciselée au cœur de laquelle la quête de l’invisible semble plus que jamais irrépressible. Chaque courbe est une méditation, le moindre trait une quête vers un état d’élévation susceptible de se rapprocher du ciel. Et comme un signe de la présence divine bienveillante, une lumière très subtile éclaire l’espace.
Son intérêt pour l’archéologie et l’ethnologie
Son travail artistique se nourrit de son intérêt pour l’archéologie et l’ethnologie, de ses multiples recherches et lectures, toujours orientées vers le Sud qui le fascine.
« Mon intérêt pour les civilisations du Sud et pour le patrimoine se retrouve dans mes toiles par les signes, par l’écriture et par les couleurs. Je mets dans mes toiles les couleurs de la terre, des grains de sable, des poussières de marbre. »
Puisant son inspiration dans les voyages mais aussi dans la musique, entre sonorités Touareg, Flamenco et musique Soufie, les œuvres de Mimouni soufflent les appels du grand large.
Paysages intemporels et ouverts à l’imagination, peuplés de symboles et de mots à la frontière entre le dessin et la parole : des lieux où n’apparaissent pas de figure humaine mais où le visage de l’humanité se profile en filigrane dans chaque détail.
Comme si l’artiste, qui rêvait de devenir archéologue, voulait débusquer le moindre « ailleurs » dans ses œuvres, révéler la plus petite trace de mémoire ou d’état d’âme. Tandis que des couleurs de Mimouni El Houssaine émane toujours une force mystérieuse qui semble provenir du cœur de la terre, l’exposition « ART SANS FRONTIÈRES » à la galerie Out of Africa de Sitges (Barcelone) nous emmène cet été en voyage vers l’autre rive.
Inauguration : samedi le 13 juin à 20H, présence de l’artiste, saveurs du Maroc, thé à la menthe et cocktail au champagne.
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