Événements

Festival Akini A Loubou 2014
Saison Danse Gabon. Cette 8ème édition du festival Akini A Loubou est placée sous le marrainage de Germaine Acogny.

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Présentation du festival par l’Institut Français du Gabon

Après le Plateau Jeune création chorégraphique de Libreville en janvier et l’atelier ETC Formation en avril, le festival Akini A Loubou est la dernière étape de Saison Danse Gabon 2014. Au programme : 7 compagnies provenant du Sénégal, du Cameroun, de RDC et du Gabon, 7 propositions pour faire dialoguer la danse avec la musique live, la parole, l’image, l’actualité et le sacré, 7 façons d’explorer ce que la danse peut nous dire aujourd’hui sur nous-mêmes.
Cette 8ème édition du festival Akini A Loubou est placée sous le marrainage de Germaine Acogny.

PROGRAMME DETAILLE

JEUDI 5 JUIN
19h30 * Réconciliation *
Jeune ballet gabonais
Chorégraphie : Sandrin Lekongui

Séparation et réunion, discorde et partage :comment passer subitement de l’un à l’autre ? Dans une chorégraphie très épurée, les danseurs évoluent entre ces opposés, tentant sans cesse de récoler l’homme à lui-même, à son environnement et à son créateur.

20h30 * Aloopho *
Compagnie Poo-Lek
Chorégraphie : Gladys Tchuimo

Aloopho, c’est l’espace où se retrouvent les danseurs invités à l’Ecole des Sables. C’est là que se sont rencontrées les cinq danseuses de la compagnie Poo-Lek. Mais Aloopho, c’est aussi le nom d’initiée de la grand-mère de Germaine Acogny, une prêtresse Yoruba. Ainsi retrouve-t-on ce mot à la croisée de deux problématiques africaines : la place de la femme et le rôle du sacré.

VENDREDI 6 JUIN
19h30 * Un monde parfait *
Chorégraphe et interprète : Seitsch Light
Robotique et smurf forment le cadre de cette pièce chorégraphique créée par Seitsch Light.
Robotique pour imaginer un monde « parfait » et smurf pour s’en moquer.

20h * E2H *
Compagnie No Comment
Chorégraphie : Hupson Ferry Koumba

Comme une majorité de compagnies de danse de Libreville, No Comment est issue du hip hop. S’inscrivant désormais dans une nouvelle démarche, la compagnie interroge ses origines urbaines en proposant des passerelles entre hip hop, gestuelle traditionnelle et chorégraphie contemporaine.

21h * Prends ton temps *
Compagnie Jacques Bana Yanga
Chorégraphie : Jacques Bana Yanga
bana
Course contre le temps. Nous existons, mais nous ne vivons plus. Alors qu’il suffit de s’arrêter et de souffler un peu pour que, de nouveau, l’oreille entende et l’œil voit. Et si la danse redevenait une cérémonie où le temps se laisse goûter, savourer et mâcher longuement ?

SAMEDI 7 JUIN
19h30 * Résistance *
Samantha Biffot / 2014 / Gabon
Film documentaire / 20′

Dans le cadre du projet de Canal+, L’Afrique au féminin, la réalisatrice Samantha Biffot a suivi le travail de Gaëlle Ikonda durant la création de son solo Résistance. Elle dresse ainsi le portrait d’une jeune chorégraphe évoluant et créant dans un milieu parfois hostile.

20h * Résistance *
Compagnie Solik
Chorégraphe et interprète : Gaëlle Ikonda

Un carré, quatre angles pour famille, amis, amours et danse. Au milieu, une danseuse se débattant pour exister comme danseuse et comme femme. Histoires touchantes, oppressantes, blessantes. Au centre du carré, un cercle, symbole de l’énergie. Résistance. La danseuse lutte, résiste et grandit jusqu’à l’épanouissement final.

SAMEDI 7 JUIN
21h * Songook Yaakaar *
Compagnie Jant Bi
Chorégraphe et interprète : Germaine Acogny

En Afrique, il y a un âge pour prendre la parole, un âge pour dire les mots qui portent, ceux qui grondent comme ceux qui apaisent. Germaine Acogny danse l’Afrique depuis plus de 35 ans, sans paroles. Mais il est temps désormais de parler. De prendre les mots pour les danser et répliquer à ceux qui parlent sans savoir. Et pour cela quoi de mieux que de recourir à une coutume de l’Afrique de l’Ouest, la « parenté à plaisanterie », qui permet de se moquer des autres tout en acceptant de rester leur cible.

Germaine Acogny
Considérée comme la mère de la danse africaine contemporaine, Germaine Acogny a mis au point une technique de danse africaine moderne en fusionnant
les danses traditionnelles africaines et la danse contemporaine occidentale.
De 1977 à 1982, elle dirige Mudra Afrique, créé à Dakar par Maurice Béjart, puis, en 1985, fonde à Toulouse le Studio-École Ballet-Théâtre du 3ème Monde.
En 1995, elle retourne au Sénégal, fonde sa propre compagnie, Jant Bi, et ouvre un Centre international de danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique, qui deviendra, en 2004, L’Ecole des Sables, lieu de formation et forum d’échanges et de rencontres.
Ses créations ont été représentées dans le monde entier et récompensées par de nombreux prix.
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