Événements

Stage de danse afro-contemporaine et traditionnelles avec Irène TASSEMBEDO et Serge SOME

Français


3 heures de danse par jour sur 5 jours



au CENTQUATRE



5, rue Curial



75019 Paris



Un stage, qui comme à son habitude, s'annonce mémorable !



Stage accompagné de musiciens



Infos et inscriptions : 06 37 01 34 77, [email protected]



 



Irène Tassembédo : 



http://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Tassemb%C3%A9do



 



Son école :l’EDIT



http://www.edit-danse.org/



 



Sa technique , son enseignement :



http://www.youtube.com/watch?v=6AlJt-mBn3E



 



Extrait création :



http://www.youtube.com/watch?v=MrNro1Pbk0U



 Irène Tassembédo



Ancienne élève de l’Ecole Mudra-Afrique de Maurice Béjart à Dakar, Irène Tassembédo fait partie des plus grandes figures de la chorégraphie moderne de l’Afrique contemporaine. Depuis près de trois décennies, elle développe un travail chorégraphique original, alliant danse contemporaine et danse africaine, qui s’inscrit résolument dans le temps présent, tout en réinventant le langage de la danse.



Son ouverture vers l’ensemble des techniques de la danse et vers les autres disciplines des arts vivant lui ouvrent au début des années 80 une carrière multidisciplinaire en tant que comédienne de talent au théâtre, au cinéma et à la télévision, en qualité de chorégraphe et d’enseignante réputée de danse en Europe et à travers le monde. Après 30 ans d’une carrière internationale, Irène Tassembédo est revenue s’installer en 2007 au Burkina Faso, son pays d’origine, riche d’une expérience professionnelle qu’elle souhaite transmettre aux danseurs, chorégraphes et autres artistes du continent africain.



L'objectif poursuivi par Irène Tassembedo est de faire se rencontrer les arts chorégraphiques contemporains et africains pour insuffler de la modernité à la danse africaine en lui conservant ses racines et ses traditions.



 



Serge Somé



Né à Bozo dans les années 80, Serge décide de tenter une aventure dans la danse dès l’âge de 12 ans. C’est ainsi qu’il intègre la troupe LANG-SERBO de son village en 1992. Deux ans plus tard, suite à une audition d’Irène TASSEMBEDO, il est intègre le Ballet National du Burkina qui regroupe tous les meilleurs danseurs traditionnels de chaque région du pays. Cette rencontre avec Irène TASSEMBEDO va changer sa vie. En 2001, il décida d’associer un autre genre de danse qui lui est nouveau : la danse contemporaine. C’est ainsi qu’en 2002 il participa pour la première fois à la création de danse contemporaine avec la pièce « Souffles » chorégraphie d’Irène TASSEMBEDO. Depuis lors, il participa à de nombreuses créations chorégraphiques de cette dernière (Carmen en 2005, Sacre du tempo en 2007, Allah Garibou en 2010, Zalissa la Go en 2011…) qui firent des tournées nationales et internationales. Depuis lors il intervient dans plusieurs créations afro contemporaines en tant que danseur ou assistant de chorégraphie et enseigne la danse traditionnelle et afro contemporaine à l’Ecole de Danse Internationale Irène Tassembédo et en Europe (Suisse, Italie…)



 



 



Pièces chorégraphiques



 En 1988, Irène Tassembédo fonde la Compagnie Ebène avec laquelle elle monte Fusion , puis Diminoïda en 1989 et participe à la caravane d'Afrique au Sommet de la francophonie de Chaillot en 1991. Parallèlement, en 1998, elle crée le Ballet National du Burkina avec le soutien du Ministère de la Culture.

A Paris en 1992, puis au Masa à Abidjan en 1993, elle crée Yenenga qui remporte un grand succès et fera une tournée internationale : Afrique, Asie, Europe et Etats-Unis. Suivront Wakatti en 1996, présentée en Europe et en Afrique, et Trouble créé à Atlanta en juillet 1996 avec la Compagnie Ebène et Ballethnic d'Atlanta pour le Festival Olympique des Arts.



En juin 1997, elle présente une nouvelle création Mousso Kassi qui fera une tournée en Europe et en Océanie avant de partir en Afrique en 1998. Elle travaille par ailleurs avec le metteur en scène allemand Matthias Langhoff depuis 1993, comme comédienne dans Philoctète, puis comme chorégraphe aux créations des Bacchantes en 1997 et de Femmes de troie en 1998. En 2001, elle monte Mousso Ka Miriya, avec pour thème la condition féminine, et en 2003, Souffles sur l'esclavage et l'esthétique du corps noir. Egalement comédienne, Irène Tassembedo collabore de façon régulière avec Mathias Langhoff qui signe le décor et la scénographie de la comédie musicale Carmen Falinga Awa. créée en 2004 pour le sommet de la francophonie à Ouagadougou. En 2005, elle monte Des Espoirs sur le thème du génocide rwandais qui sera présenté en France et au Rwanda. En 2008, elle interroge la problématique de la transe dans le Sacre du Tempo, puis en 2009, en collaboration avec la compagnie colombienne Sankofa, elle monte la pièce Landasiko au centre culturel français de Ouagadougou.



Parallèlement à ses dernières créations : Tryptique (2010), Allah Garibou sur le thème des enfants des rues présenté au Festival « Dialogue de Corps », la comédie musicale Zalissa la Go présenté au FESPACO et Sini Siko (2012), la chorégraphe mène de nombreux stages et master class de danse.



 Dernière entreprise en date de la chorégraphe, le Ouagadougou International Dance Festival, festival de toutes les danses, a été mis sur orbite du 19 au 26 janvier 2013 pour une première édition qui a réuni 29 compagnies de danse de 3 continents (Afrique, Europe et Amériques) et accueilli près de 3000 spectateurs en une semaine



Artiste engagée, reconnue et estimée par ses pairs et du public, Irène Tassembédo a reçu le prix 2000 de la Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques (SACD) en France pour l’ensemble de son travail chorégraphique.



 Son école : l’EDIT



Tout en continuant la création de pièces chorégraphiques avec sa propre compagnie, la Compagnie Irène Tassembédo, elle travaille aujourd’hui au développement de projets culturels novateurs et structurants dans son pays et à travers le continent, tel que l’Ecole de Danse internationale Irène Tassembédo (EDIT), créée en octobre 2009 à Ouagadougou, pour développer une formation professionnelle permanente de haut niveau et la création d’un diplôme de danse africaine de niveau international: le monitorat de danse afro-contemporaine.





 





 





 


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