Événements

FIDEL – Festival images de la diversité et de l’égalité 2013
3ème édition. à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Paris.

Français

Soirée d’Ouverture
Jeudi 3 octobre dès 18h
19H00 LA MARCHE de Nabil Ben Yadir
en présence de l’équipe du film

La projection sera suivie d’un cocktail
Au Musée de l’Histoire de l’Immigration
Palais de la Porte Dorée,
293, av. Daumesnil 75012 Paris


Présentation_fidel2013 par le_fidel

Du 3 au 6 Octobre 2013
3ème édition du Festival images de la diversité et de l’égalité au Musée de l’histoire de l’immigration à Paris.

Le FIDEL, et le Musée de l’histoire de l’immigration proposent du 3 au 6 octobre 2013, la troisième édition du Festival Images de la diversité et de l’égalité au Palais de la porte Dorée.
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* Autour de 3 axes de reflexion :

– « La Marche pour l’égalité et contre le racisme » En partenariat avec Au Nom de la Mémoire (ANM) : Projections de films inédits et documents d’époque en présence des acteurs de cette époque + table ronde modérée par Marie Poinsot, revue Hommes & Migrationset ANM.
– « L’Afrique noire au féminin »: la créativité des réalisatrices africaines, nouveau souffle du cinéma. Des films inédits en présence de nombreuses invitées.
– « Les Territoires »: comment le cinéma investit nos territoires intimes et cachés, de la prison aux terrains vagues des chibanis à nous mêmes.

* 20 films à découvrir, parmi lesquels :
3 long-métrages de fiction inédits : Vaine tentative de définir l’amour d’Hakim Belabbes, Mon frère de Kamal El Mahouti + une belle surprise !
3 documentaires inédits : Comme si nous attrapions un cobra d’Hala Abdallah, Le rite, la folle et moi de Gentille M. Assih, Y-a-t’il encore mon pays ailleurs ? de François Havez

* Un focus sur le cinéma marocain contemporain.

* Regard sur le jeune cinéma maghrebin : sélection de 3 courts métrages inédits, en partenariat avec TV5 MONDE
Linge sale (Maroc)
J’ai habité l’absence deux fois (Algérie)
Le mur vous demande : ça va ? (Tunisie).

* Une soirée de solidarité avec le peuple syrien.

* 1 programme de films de l’Atelier « En quête d’autres Regards » depuis la prison de Paris-La-Santé avec l’association Les yeux de l’Ouïe.

* 1 programme de courts métrages inédits.

* De nombreuses rencontres avec les réalisateurs invités : Alice Diop, Claude Haffner, Hala Abdallah, Claude Bagoe-Diane, Mehdi Charef, Mogniss Badallah, Tewfik Farès, Brahim Fritah, Mehdi Benallal, entre autres !

DU 3 AU 6 OCTOBRE 2013 :3ème édition du FIDEL

TROIS THEMATIQUES

1/La marche pour l’égalité et contre le racisme : Projections de films inédits et documents d’époque + table ronde en partenariat avec la revue Hommes & Migrations
2/L’Afrique noire au féminin : la créativité des réalisatrices africaine, nouveau souffle du cinéma.
3/Les Territoires : comment le cinéma investit nos territoires intimes et cachés, de la prison aux terrains vague,s des chibanis à nous mêmes.

TROIS HOMMAGES avec des films inédits
Le nouveau souffle du cinéma marocain
Solidarité avec le peuple syrien
Solidarité avec le peuple grec

PROGRAMME DETAILLE

JEUDI 3 OCTOBRE :

3ème édition du FIDEL
18HO0 : Accueil du public Ouverture du FIDEL

18h30 : OUVERTURE DU FIDEL ALLOCUTION

19h00 : LA MARCHE de Nabil Ben Yadir INEDIT
Avec Djamel Debbouze, Olivier Gourmet, Hafzia Herzi
Le film retrace des événements authentiques survenus en France il y a tout juste trente ans. Cet été-là, de violents affrontements opposent la police et des jeunes dans le quartier des Minguettes, dans la banlieue de Lyon. Durant ceux-ci, Toumi Djaïda, président d’une association, est blessé par balle Cette « bavure » policière fait suite à de nombreuses autres, dans une France marquée par la montée électorale du FN. Les habitants de Minguettes lancent alors l’idée d’une marche pacifiste qui doit relier Marseille à Paris. Cent mille personnes les rejoindront à la Bastille, le 3 décembre 1983.

OU

La Marche des beurs, la marche pour l’égalité de Fouad Chergui, inédit 52min


21H00 : Cocktail



VENDREDI 4 0CTOBRE
LA MARCHE EN QUESTION

14h00 à 20h00 : LA MARCHE EN QUESTION : films & table ronde


FILMS :

La Marche des beurs, la marche pour l’égalité de Fouad Chergui, inédit 52min

Minguette 83, paix sociale et pacification, 2013, 30min, de Mognis Abdallah


16h30 à 18HOO Table ronde modérée par Marie POINSOT en partenariat avec la revue Hommes et Migrations
invités : Tewfik Farès (producteur-réalisateur de Mosaïques, émission FR3)Toumi Djaidja, président de SOS Avenir Minguette en 1983, Mogniss Abdallah, Marie Laure Mahé, Samia Messaoudi, Mehdi Charef


18h30 : Le Thé au Harem d’Archimède de Mehdi Charef
France, Fiction, 1h50, 1985. KG Production
avec Kader Boukhanef, Rémi Martin, Laure Duthilleul, Saïda Bekkouche

Le Thé au harem d’Archimède est le premier long métrage de Mehdi Charef, tiré de son roman Le Thé au Harem d’Archi Ahmed publié en 1983 au Mercure de France.Le livre et le film racontent l’histoire de Madjid qui trouve refuge, dans la banlieue où il vit, auprès de sa bande de copains, notamment Pat, un français de souche et son alter ego blanc. Les deux amis paumés errent ensemble dans leur cité HLM où ils font les quatre cents coups. La mère de Madjid, la courageuse Malika, élève seule sa grande famille et désespère de voir son fils livré à lui-même. Partagé entre deux cultures, le fils refuse de répondre en arabe à sa mère, porte un blouson noir et écoute du rock anglais. Malika, quant à elle, n’accepte pas que son fils devienne français pour trouver du travail plus facilement. Le père de Madjid, handicapé mental à la suite d’une chute, est une figure absente. Le Thé au harem d’Archimède montre ainsi le fossé des générations entre des parents algériens émigrés, qui vivent encore dans le mythe d’un retour au pays, et leurs enfants qui ont grandi en France et essaient tant bien que mal de s’inscrire dans le société française. Deux mondes séparés notamment par des univers musicaux différents : alors que Madjid joue au flipper avec ses copains sur le tube des années 80 « Words don’t come easy to me… », son père vit encore au son des instruments orientaux dans le bar où son fils vient le chercher. Salué par la critique et le public (plus de 550 000 spectateurs en 1985) et premier grand succès d’un réalisateur issu de l’immigration algérienne, le film de Mehdi Charef apparaît surtout comme une étape importante dans la représentation des Maghrébins dans le cinéma français


20h30 : Hommage au cinéma marocain contemporain en partenariat avec TV5 MONDE

Une si belle inquiétude de Brahim Fritah
France-Maroc, 2012, 12min
Production Les Films sauvages
Voix Dalila Ennadre, Lylia Ennadre
De ses pérégrinations durant quinze ans, le réalisateur a ramené des photos et des sensations. « L’Ange était là, à côté des étoiles, je l’entends faire éclater les yeux de mon bonheur. » 12 min de poésie filmique

Vaine tentative de définir l’amour d’Hakim Belabbes INEDIT
Maroc, 2012, 1h32
Production : Latefa El Berki
Drame Fiction/Arabe sous-titré français
Un couple d’acteurs, Hamza et Zineb, partent dans les montagnes de l’Atlas pour vivre les rôles qu’ils doivent jouer dans un prochain film,La légende d’Isle et Tisselt, de deux amoureux dont les larmes ont formé les deux lacs qui portent leurs noms.
Zineb traverse une crise amoureuse, déçue par celui qu’elle pensait être l’homme de sa vie. Hamza, lui, vient de rater son mariage et s’interroge sur les grandes décisions de son existence. L’espace et les gens que rencontrent Hamza et Zineb leur montrent que l’amour qu’ils pensaient unique pouvait avoir plusieurs autres formes. Ils mettent leurs sens à l’épreuve de l’air, des nuages, de l’eau, du tonnerre, de tout ce qui fait la vie ordinaire des nomades qu’ils rencontrent … Il s’agit-là d’une méditation autour de l’invisible dans nos vies.

SAMEDI 5 OCTOBRE
L’AFRIQUE NOIRE AU FEMININ
&
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE SYRIEN


de 14H00 à 20h00 : l’Afrique noire au féminin/ Film & Rencontres

14H00
L’atelier CaÏcedra/ YVETTE par Marie Bassolé & Ferdinand Bassono
2012, 21min Burkina Faso
« Yvette », ou la réalité d’une femme au village de Perkouan (Bukina Faso), dont la condition se révèle à travers les tâches quotidiennes, son environnement, et ses réflexions…

L’Atelier CaÏcedra est né de la volonté de deux associations burkinabè de développer leurs actions respectives à travers la mise en place d’un atelier audiovisuel en zone rurale.
D’un côté l’association ILA, qui a pour but de promouvoir les arts, la culture et l’éducation à l’image en zone rurale et de l’autre, le MBDHP, composante importante de la société civile burkinabè qui œuvre activement à la protection des droits humains.

14H30
Le rite, la folle et moi de Gentille M. ASSIH INEDIT
Documentaire, TOGO, 1H26, 2012
Ardèche Images Production
Ce premier long métrage pourrait s’appeler Histoire d’un secret. À l’occasion d’une fête togolaise, l’akpéma (initiation des jeunes filles par des femmes mûres), la réalisatrice revient sur un secret de famille. « La Folle », c’est Pitalou, sa grand-mère, partie du foyer et comme effacée de la mémoire familiale. Au moment de parrainer sa jeune sœur pour l’akpéma, Gentille Menguizani Assih choisit la transmission contre le secret, quitte à se confronter à son père devant la caméra. En mêlant ethnographie et autobiographie, elle remet en cause les rôles sexuels traditionnels et pointe l’hypocrisie d’un rite qui, tout en célébrant la dignité féminine, permet aux chefs de se choisir de jeunes épouses. À la fois protagoniste et observatrice, elle prodigue à son père, contre toute attente, une écoute psychanalytique. Son calme s’ancre dans une conviction : Pitalou c’est elle, revenue « rétablir la vérité », laver une injure sexiste colportée depuis des générations.

Rencontre et dialogue avec les cinéastes invitées

17H00
Noire ici, blanche là-bas de Claude Haffner INEDIT
Belgique- Congo
Documentaire, 2012, 52min
Production France Télévision, Natives At Large, Seppia
Ce film raconte le voyage de Claude Haffner. Il débute en Alsace, d’où son père est originaire et où elle a grandi et se poursuit au Congo-Kinshasa, le pays de sa mère.
Née là-bas, Claude avait 2 ans quand elle a quitté le Congo; elle ne connaît ni ce pays ni sa famille maternelle. La réalisatrice y retourne 25 ans plus tard. Questionnant son identité métisse, elle va à la rencontre de sa famille, et y découvre le chaos dans lequel elle vit …

18H30 SEANCE en partenariat avec l’ACSE

Les sénégalaise et sénégaloise d’Alice Diop en sa présence
France Sénégal, 2007, 56 min
Image et Son d’Alice Diop
Montage d’Amrita David
Production Point du jour, Voyage
La réalisatrice Alice Diop vient à Dakar pour la première fois. Elle accompagne la dépouille de son père, travailleur immigré en France, qui a voulu être inhumé dans sa terre natale. Etrangère à ce pays, elle découvre la cour où sa mère a grandi et où vivent des tantes, cousines et nièces qu’elle ne connaît pas. Ces femmes parlent de leur vie quotidienne, d’argent, de stratégies amoureuses, du mariage, de la polygamie et des hommes. Alice réalise ce qu’aurait pu être sa vie.


20H30 : SOIREE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE SYRIEN

Comme si nous attrapions un Cobra, d’Hala Al Abdallah INEDIT
Documentaire, Syrie, 120min, 2012
Scénario d’Hala Al Abdallah
Image de Sabine Lancelin, Jacques Mora
Montage de Dominique Pâris
Œil Sauvage Productions
La caricature et la liberté d’expression dans la presse arabe, tel était le sujet de ce film commencé à l’été 2010. A travers l’expérience de caricaturistes égyptiens et syriens marquant leur rejet du despotisme dans ces pays, avant et pendant les révolutions.Le film interroge notre capacité à conserver notre libre arbitre et à nous préserver des censeurs.
La cinéaste
Née à Hama en Syrie en 1956, Hala Al Abdallah vit et travaille depuis 1987 entre la France et la Syrie. Ce film est son troisième long métrage documentaire

DIMANCHE 6 OCTOBRE
LES TERRITOIRES & SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC


14h00 à 16h30 : CINEMA & PRISON:
Depuis 1999 l’Association les Yeux de l’Ouïe est opérateur de l’atelier « En Quête d’autres Regards », mené à la Maison d’Arrêt Paris La Santé. Ce travail s’inscrit dans l’accès à une culture de l’image et du son au plus grand nombre et dans l’inscription de la prison dans une politique culturelle globale.
Programme de films courts avec l’association les Yeux de l’Ouïe
En partenariat avec le CNC
Bilan des actions cinéma en prison -présentation du catalogue

17h00 à 18h30 : TERRITOIRES CACHES

Le terrain de Bijan Anquetil – 2013, 43min INEDIT
Un « terrain » à Saint Denis. Pendant un an, entre deux expulsions, le film suit la vie quotidienne de quelques familles roms. Peu à peu un monde se recrée, un chez-soi, une intimité, la vie reprend son cours.

Bois d’Arcy de Mehdi Benallal, 2013, 24min, INEDIT
J’ai vécu à Bois d’Arcy entre mes 6 et mes 10 ans. Mes souvenirs ont perdu de leur précision. Qui sait ce que le passé me réserve ?

18H30
Y-a-t’il encore mon pays ailleurs ?, Documentaire de François Havez. 2013, 55mn. INEDIT

Production Corto Pacific.
Avec le temps, ils se sont habitués à vivre dans ce foyer de Colombes, ils en ont fait leur demeure. Ils vivent là depuis quarante ans, en collectivité, entre hommes.
Toute une vie en foyer de travailleurs migrants, maintenant retraités, inactifs ; restés en France. Aujourd’hui, juste sous leurs fenêtres, un chantier. Leur vieux foyer est déclaré vétuste. La future résidence sociale est en construction. Ils doivent bientôt déménager.

François Havez : Pendant plus de 2 ans, j’ai suivi ces vieux immigrés, cinq hommes en particulier, cinq algériens. Ils doivent décider, Rester ou partir ? Mais ont-ils réellement le choix. La France leur verse une revalorisation sur leur retraite, la France les soigne, leur famille restée au pays, compte sur eux. Un impossible retour au pays ! Tous me disent qu’ils vont rentrer…les pieds devant. Quel est le devenir de ces vieux Chibanis en perte d’autonomie sur le sol français ?

20H00 SOIREE DE CLOTURE/ SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC

en partenariat avec MEDIAPART

45 degrés de Georgis Grigorakis, INEDIT
Fiction, 2013, 14min
Production Alex Mouratoglou
A Athènes, dans la capitale étouffante, on suit la lente chute d’un père de famille: comment remplir le frigo ? L’image est magnifique, l’écriture épurée. On comprend juste qu’il n’est pas question que la mère travaille – car qui garderait les enfants ? Et que l’on peut vite basculer et devenir, par on ne sait quelle faille, un monstre.

L’escale de Kaveh Bakhtiar INEDIT
Documentaire, 2013, 1h40, Louise productions et Kaléo Films.
A Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré Iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants qui, comme lui, ont fait le choix de quitter leur pays. Mais la Grèce n’est qu’une escale, tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux. Ils se retrouvent donc coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin …
Pour ce documentaire poignant présenté à la Quinzaine des réalisateurs, Kaveh Bakhtiari a vécu pendant un an en Grève avec des Iraniens sans papiers. L’escale plonge le spectateur dans une aventure humaine hors du commun. En partageant la vie de jeunes migrants iraniens durant de longs mois à Athènes, le réalisateur sonde le choix radical consistant à tout quitter pour une vie meilleure par la voie la plus périlleuse, malgré les obstacles inouïs qu’elle comporte: la clandestinité.


L’EQUIPE du FIDEL
* Samia MESSAOUDI, Présidente & responsable de la communication
* Mehdi LALLAOUI, Délégué général du festival
* Nadia MEFLAH, Programmatrice du festival
* Vanessa MEFLAH, Chargée de communication et du public
* Jean-françois CONSTANS, Responsable web & audiovisuel
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