Le Niger : un fleuve et des hommes
Cette exposition, produite par l’Unesco, présente les résultats du
projet « Niger-Loire : Gouvernance et Culture ».
Sur 5002 m2, elle aborde quelques questions fondamentales sur le devenir du fleuve.
Exposition
du 10 Mai au 31 Juillet 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société, Interculturel/Migrations, Architecture
Musée National du Mali – quatier Koulouba, BP 159 Bamako – Mali
Tous les jours de 9h à 18h sauf le lundi.
Entrée : 2500 FCFA (tarif réduit pour les ressortissants de la CEDEAO 500 FCFA)
Français
Le fleuve Niger est le creuset des grandes civilisations d’Afrique de l’Ouest. Lieu de convergence culturelle, le fleuve a fédéré au cours de l’histoire des peuples issus de l’ensemble de la sous-région. De grands empires s’y sont établis, des villes y ont été fondées.
Vivant au rythme des saisons du fleuve, ces peuples y ont développé leurs activités souvent itinérantes. Au bord du fleuve, sur le fleuve et avec le fleuve, les communautés s’organisent pour pêcher, cultiver, et aussi construire, produire, transporter, commercer, vivre ensemble sur un espace commun.
Chacun a besoin de l’autre dans cette société multi-culturelle liée par le fleuve.
Les forgerons fabriquent les outils de pêche, les communautés s’associent pour la construction et le crépissage des habitations. Au coeur de cette « culture de la paix », la parenté à plaisanterie trouve son origine dans les pactes signés par les ancêtres pour apaiser les tensions dues à l’exploitation d’un même espace. Il lie les communautés au travers d’agressions verbales codifiées qui permettent à chacun de dépasser le conflit.
Le sacré occupe une place essentielle dans la vie des populations riveraines. Le culte de la déesse du fleuve est partagé par de nombreuses communautés.
L’exposition convie aussi des artistes et des professionnels à partager leurs regards et leurs sensibilités. Des recherches et des expériences réalisées au sein du projet sont présentées.
Vivant au rythme des saisons du fleuve, ces peuples y ont développé leurs activités souvent itinérantes. Au bord du fleuve, sur le fleuve et avec le fleuve, les communautés s’organisent pour pêcher, cultiver, et aussi construire, produire, transporter, commercer, vivre ensemble sur un espace commun.
Chacun a besoin de l’autre dans cette société multi-culturelle liée par le fleuve.
Les forgerons fabriquent les outils de pêche, les communautés s’associent pour la construction et le crépissage des habitations. Au coeur de cette « culture de la paix », la parenté à plaisanterie trouve son origine dans les pactes signés par les ancêtres pour apaiser les tensions dues à l’exploitation d’un même espace. Il lie les communautés au travers d’agressions verbales codifiées qui permettent à chacun de dépasser le conflit.
Le sacré occupe une place essentielle dans la vie des populations riveraines. Le culte de la déesse du fleuve est partagé par de nombreuses communautés.
L’exposition convie aussi des artistes et des professionnels à partager leurs regards et leurs sensibilités. Des recherches et des expériences réalisées au sein du projet sont présentées.
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