Événements

Festival International de la Bande Dessinée d’Alger (FIBDA) 2011
Le FIBDA, dans sa quatrième édition, a choisi un slogan : « ALGER, bulles sans frontières »

Français

Devenu un rendez- vous incontournable, le FIBDA s’est fait une place au soleil. Il a révélé la bande dessinée algérienne, une bande dessinée à la recherche de ses pionniers mais aussi en pleine renaissance grâce à une nouvelle vague de talents. Usant de toutes les langues et de tous les genres, la BD algérienne ouvre un champ éditorial prometteur et fidélise un large public.

La « paix en bulles » ou dit autrement, « La pax para bullum » faisant de la paix le thème majeur de cette manifestation, se donnant ainsi un rôle significatif dans la construction de la culture de la paix et de l’avenir, la culture de la paix comme vecteur de nouveaux rapports humains à l’échelle locale mais aussi régionale et mondiale.

La BD peut-elle être un vecteur de la culture de la paix ?
Nous en sommes convaincus car son champ d’expression sans limite, l’autorise à nous présenter la paix sous toutes ses facettes.
La paix est une idée, la BD un médiat.
Entre les deux se situent le créateur, son imaginaire, son art et l’axe d’expression choisi. Réaliste, fantastique ou humoristique, le message aura donc une portée historique, scientifique, futuriste, sociale…

La BD serait alors messagère de la culture de la paix pour une action en faveur d’une humanité plus égalitaire et pour une autre mondialisation où les partages, les biens publics mondiaux, les ressources naturelles (la terre, l’eau, la faune, la flore, l’énergie et tous les défis actuels) seraient plus équitables.

La BD adultes et ado, regorgent d’actes sanguinaires cependant celles qui traitent de la paix sont rarissimes. Mais la paix ne se construit pas seulement en imaginant des mondes parfaits. Peut-être faut-il aussi montrer l’autre coté du miroir, sans complaisance, en dénonçant l’horreur. L’enfer existe et il est ici, sur Terre. Il se nomme haine, actes racistes, discrimination de genres. Parler de la paix, c’est dénoncer les guerres, les génocides, les massacres, les enfants soldats, l’injustice, comme autant d’actes de témoignage pour un devoir de mémoire.

Les ateliers s’organiseront alors, autour du slogan « Dessine-moi la paix ! » Les candidats auront à imaginer ce qui sensibilise pour une grande prise de conscience et une action efficace. Affiches, fanzines, planches, BD devront rivaliser de suggestion afin de donner à la paix une grande audience.
Les rencontres traiteront de l’adéquation thème/liberté de création, autrement dit :

– Comment l’art du bédéiste peut-il s’exercer au profit d’un thème sans se laisser dominer par la contrainte d’une commande?

– Comment l’art se met-il au service d’une noble cause sans tomber dans le jeu de la propagande ?

– Comment l’art peut-il participer à l’éducation des masses et particulièrement à celle des jeunes.

La vie et l’action de certains artisans de la Paix dans le monde pourront constituer la matière des œuvres du concours de jeunes talents pendant que la transposition d’œuvres romanesques fera l’objet de la sélection pour le meilleur album réalisé (scénario, scénographie…)
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