Événements

Festival Femmes du monde 2009
6e édition

Français

Le collectif Femmes du Monde est composé de six structures bagnolaises :

Action Solidarité est membre de la fédération Peuples Solidaires.
Depuis 20 ans, elle oeuvre pour le développement des peuples et le recul des inégalités Nord/Sud. Pour atteindre ses objectifs, l’association entretient un contact sérieux et suivi avec des organisations partenaires au Burkina Faso, et des actions de sensibilisation en France… Par ailleurs, Action Solidarité organise annuellement, depuis 1992, un festival des cultures africaines L’Afrique à Bagnols.

ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens), fondée en 1998, promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.
Mouvement d’éducation populaire, Attac est présente dans une cinquantaine de pays ; Attac France compte 30 000 membres dont 1 000 personnes morales et 215 comités locaux.

Femmes Solidaires est un mouvement féministe pour toutes les femmes qui vivent en France. Avec un réseau de 153 associations locales et de 25 000 femmes, Femmes Solidaires mène des actions pour l‘égalité et les droits des femmes, construites à partir de leur parole. Leurs campagnes informent et sensibilisent sur la situation des femmes. Elles donnent des repères et aident à mieux comprendre les enjeux d’actualité.

L’Union Féminine Civique et Sociale, association 1901 créée en 1925 et reconnue d’utilité publique en 1947, s’est intégrée depuis le 1er janvier 2009 au sein du mouvement Familles Rurales, également reconnu d’utilité publique.
L’UFCS s’est tournée vers un mouvement ayant les mêmes valeurs pluralistes et non confessionnelles. L’objectif est de favoriser et de développer de nouvelles actions conjointes, notamment dans le domaine de la consommation, de la prévention, de la sensibilisation à l’égalité des chances et de l’engagement citoyen des hommes et des femmes.

L’IRFA-Sud est un organisme de formation privé totalement indépendant de toute autre structure, parti politique, religion ou mouvement philosophique, créé en 1974 à Montpellier sous forme associative par des professionnels de la formation.
Sa finalité est de renforcer l’employabilité et la qualification des salariés et des personnes sans emploi pour favoriser leur insertion professionnelle durable, et de participer au développement local en mettant ses capacités d’ingénierie pédagogique, de formation et d’accompagnement au service des personnes et des acteurs socioéconomiques des territoires.

L’Union des Familles Laïques
est un mouvement d’éducation populaire laïque et familial tourné vers l’action, agréé par le ministère de la jeunesse et des sports. Elle s’inscrit, dans l’intérêt des citoyens et de leurs familles, y compris des couches populaires, dans le mouvement social émancipateur des luttes sociales, et intervient ainsi dans le domaine du travail, du logement, de l’environnement, de l’éducation et de la protection sociale. Elle s’inscrit également dans un combat internationaliste selon neuf principes : la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, la démocratie, la solidarité, la sûreté, la souveraineté populaire et le développement durable.



Journee Internationale des Femmes

Le 8 Mars 1910, à Copenhague, une confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays ont créé cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes.

Le 8 Mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. Elles l’obtiendront le 12 Novembre 1918.

Le 23 Février 1917 (calendrier Gré gorien), correspondant au 8 Mars dans notre calendrier (Julien), à Saint Pétersbourg, des ouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front.

L’ordonnance du 21 Avril 1944 accorde le droit de vote aux Femmes Françaises, qu’elles exerceront pour la première fois le 20 avril 1945 à l’occasion des élections municipales. Le droit de se faire élire pour les femmes n’est encore que très théorique et symbolique en ces années la.

Le 8 Mars 1948, en France, 100 000 Femmes défilent à Paris, de la République à la statue de Jeanne d’Arc. Dans de nombreuses villes de France, cette manifestation est relayée (5000 femmes à Lyon, 30000 à Marseille)

En 1971, La Suisse accorde le droit de vote aux Femmes Les Nations Unies ont commencé à observer la Journée internationale de la femme le 8 mars 1975.

En France, en 1982, est instauré le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 Mars. Cette journée n’a plus un caractère protestataire…

Le 8 Mars 1986, au Chili cette journée a fait l’objet d’une manifestation violemment réprimée. Le même jour, à Washington, 100 000 personnes manifestaient contre la volonté des conservateurs de supprimer le droit à l’avortement.

En 2000, la France adopte une loi sur la parité qui organise l’accès égal des hommes et des femmes aux mandats électoraux



DES OBJECTIFS … UNE PHILOSOPHIE
Partenaires sur d’autres projets, les 5 associations bagnolaises membres du collectif ont créé ce festival pluridisciplinaire pour :
– informer sur la réalité de la condition des femmes dans le monde
– mettre en avant la création féminine
– célébrer le métissage des cultures
– valoriser les femmes qui font avancer le monde
– défendre le respect des droits des Femmes
– proposer des solutions aux femmes

LA PLURIDISCIPLINARITÉ COMME PRINCIPE
Les associations organisatrices souhaitent diffuser leur message par l’intermédiaire d’un maximum de disciplines, afin de toucher un public le plus large possible…
Mélange de genres, mélange de styles, rencontres entre artistes…
Chacun crée à sa manière, à son rythme, et la rencontre est toujours enrichissante.

LE DIALOGUE COMME PRÉMICES À LA PAIX
Les femmes parlent beaucoup dit la légende…
Alors utilisons cette faculté pour mieux nous comprendre, sortir de l’ignorance et de la solitude. Apprenons ensemble ce qui existe sur notre territoire (structures publiques, associatives, ateliers artistiques…). Découvrons ensemble ce que les artistes, professionnels ou amateurs, produisent. Rions ensemble de l’image de la femme pour mieux la combattre !

Un festival pour des idées parce que la culture est un merveilleux vecteur d’espoir !



Du 2 au 7 mars de 10h à 12h et de 15h à 18h
Centre d’Art Rhodanien St Maur – Rue Crémieux
EXPOSITION

Claire Vincent-Furic (affiliée à la Maison des Artistes et membre des Chemins d’Art).
Il y a 20 ans déjà, reprends des études aux Beaux-Arts pour développer son travail existant déjà à travers les costumes et décors pour le cinéma, le théâtre et le cirque. Le ruban devient l’élément fondateur de son travail de plasticienne. la ligne crée le volume, est modifiée pour donner du mouvement, et est support de matières simples, lin, sable, bronze. Afin de trouver l’élégance des belles choses, la force qui dévoile la profondeur de l’être.
« Mon bonheur, avoir fait de ma passion un travail possible dans une vie de femme, de maman… sans perdre le rythme du spectacle vivant, ce qui enrichit ma palette, mes créations ».

Siloé – Sylvie Bureau
Après avoir enseigné les arts plastiques, Siloé choisit la place de l’éternel apprenti et dialogue avec des matériaux de rencontre comme les papiers anciens parfois froissés ou encore des feuilles de zinc oxydées et mises au rebut. Elle s’amuse à continuer leur histoire en leur confiant la sienne d’une écriture rapide et rythmée. Siloé manie les outils de la calligraphie chinoise en toute liberté sans craindre de mêler encre de Chine et pigments à l’huile, ni de traverser le papier ou de le déchirer. Tout est permis dans ce jeu avec la matière pourvu que le geste soit juste, sans repentir et respectueux de la nature du support. S’arrêter avant la virtuosité et la redite, préférer les variations et les silences ; toujours écouter, voir…

Eliane Radier
Fleuriste décoratrice installée à Paris, c’est dans la terre et l’eau en pensant au village de son enfance, St Victor des Oules, petit village de potiers, qu’Eliane Radier plonge ses mains. Au contact de deux professeurs potier et sculpteur, elle apprend à utiliser ce matériau fascinant qu’est l’argile mêlée à l’eau et au feu. Maintenant, elle fait pour le plaisir une céramique simple, instinctive, façonnée au creux de la main, montée au colombins ou à la plaque. Parce qu’elle aime partager sa passion, Eliane Radier anime un atelier dans le cadre de l‘Association ART’ERRE.

Grzegorz Szczerba
Artiste peintre résidant en France depuis 1989, l’année de son départ de Pologne après les études supérieures d’art. Son travail actuel, majoritairement abstrait, conserve les traces de la figuration. Il n’impose pas une lecture précise mais accorde une liberté d’interprétation. Artiste ne cherche pas à cacher ses difficultés, n’essaie pas de peaufiner ses toiles pour ne rien perdre de leur authenticité profonde. Il ne dompte pas la matière qui devient l’acteur complémentaire de son oeuvre.

Vernissage le lundi 2 Mars à 18h00 en présence des artistes.



Mercredi 4 mars à 17h

Local d’Action Solidarité – 1, rue Général Teste – 1° étage
Café-Ritimo – Condition des femmes à travers le monde
Rencontre autour d’un café sur la condition des femmes à travers le monde au relais Ritimo d’Action Solidarité. Un relais Ritimo (Relais Information Tiers-Monde) est un lieu où vous trouverez de la documentation sur toutes les thématiques touchant au développement ou à la solidarité internationale (droits de l’Homme et de la Femme, santé, eau, agriculture, diversité culturelle…), ainsi que de nombreux outils pédagogiques (expositions, jeux, kits d’animation…).
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Femme, nous vous invitons à venir échanger et vous informer sur le droit des femmes.

Mercredi 4 Mars à 20h30

Centre d’Art Rhodanien St Maur – Rue Crémieux
CONFERENCE DEBAT – Femmes et travail
La conférence sera animée par Leila Acherar, docteure en sciences de l’éducation. Elle est l’auteur de nombreux travaux, et s’interroge sur la place des femmes à l’école et dans la société. Ces sujets d’étude de prédilection sont l’école, la famille, les migrants. Elle est notamment intervenue sur Les femmes, l’emploi et la formation professionnelle pendant le Regroupement régional du CIDDF1 de Montpellier en 2002, et au stage régional interministériel du Languedoc-Roussillon en 1997 (Délégation interministérielle à la formation) : Sensibilisation à légalité professionnelle des hommes et des femmes.
Leila Acherar orientera son intervention sur le travail des femmes en France et en Europe : quelles inégalités et comment y remédier ? Quels sont les parcours d’insertion professionnelle des femmes et les discrimination au travail et en amont (organismes de formation…) ? Son approche sociologique des ces phénomènes permettra de mettre à jour des mécanismes conscients ou non qui entraînent discriminations et inégalités.



Jeudi 5 Mars à 18h

Médiathèque Léon-Alègre – Espace St Gilles
CAFE LITTERAIRE
Françoise Barry présentera son livre Justine, une oubliée de Rieucros au en 2007 aux éditions La
Mirandole.
Françoise Barry native de Jaujac en Ardèche a passé ses 10 premières années dans son village niché dans une vallée au sol de lave et de basalte. Après la disparition de ses parents, elle se retrouve à Nîmes où elle est interne aux lycées Feuchêres puis Montaury. Après le bac, elle se prépare à devenir institutrice après un passage à l’Ecole normale de Privas. Après de nombreux remplacements dans l’Ardèche et dans le Gard elle part en coopération en Algérie où elle enseigne 7 ans. Elle poursuit sa carrière d’enseignante dans l’Oise durant 10 ans. En 1983, la voilà en Lozère, professeur des écoles dans l’enseignement spécialisé où elle fait la classe à des cas sociaux, adolescents de 13 à 20 ans, venus surtout de la région parisienne. Après 15 ans auprès des délinquants, elle arrête sa carrière auprès des jeunes. Cependant elle poursuit ses cours à titre bénévole en préparant des adultes qui ont arrêté leurs études trop tôt et se retrouvent sans diplômes. A l’issue de ces cours, deux jeunes femmes ont pu obtenir un CAP et sont à présent fonctionnaires en Lozère. Installée depuis 4 ans dans le Gard, elle a écrit 4 livres dont 3 publiés : en 2004 :Les Hommes du viaduc (éditions GabriAndre, 2004), L’Etrangère des Hautes Terres (GabriAndre, 2006) Prix VALLEE LIVRE CEVENNES, Justine, une Oubliée de Rieucros (éditions la Mirandole, 2007). Le 4ème livre est parti dans des maisons d’édition, un 5ème est en cours. Françoise Barry écrit des romans de pure fiction ou des romans à base historiques tels que Les Hommes du Viaduc et Justine, une oubliée de Rieucros.
1938, les menaces de guerre angoissent Justine, 20 ans, habitant un village des Cévennes. Sa vie est toute tracée : travail dans la fabrique de pavés d’asphalte, mariage, enfants… Mais le destin en a décidé autrement. La guerre éclate, le village se vide de sa jeunesse. C’est alors que survient l’impensable. Justine se retrouve prisonnière en Lozère, entourée de cinq cents femmes de vingt cinq nationalités différentes et de quelques enfants. La vie est dure, le froid, la faim, l’isolement sont le lot quotidien de toutes ces femmes qui n’acceptent pas cet enfermement. Cependant, elles luttent, des amitiés très fortes se nouent mais l’angoisse est toujours présente…



Samedi 7 mars à 17h et 20h30

Ciné 102 – Pont-St-Esprit
TARIFS : 5,90 € tarif plein
CINEMA – Les Bureaux de Dieu de Claire Simon
Djamila aimerait prendre la pilule parce que maintenant avec son copain c’est devenu sérieux, la mère de Zoé lui donne des préservatifs mais elle la traite de pute, Nedjma cache ses pilules au-dehors car sa mère fouille dans son sac, Hélène se trouve trop féconde, clémence a peur, Adeline aurait aimé le garder, Margot aussi. Maria Angela aimerait savoir de sui elle est enceinte, Ana Maria a choisi l’amour et la liberté. Anne, Denise, Marta, Yasmine, Milena sont les conseillères qui reçoivent, écoutent, chacune se demander comment la liberté sexuelle est possible. Dans les bureaux de Dieu on rit, on pleure, on est débordées. On y danse, on y fume sur le balcon, on y vient, incognito, dire son histoire ordinaire ou hallucinante.
Avec Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brakni, Isabelle Carré, Lolita
Chammah, Béatrice Dalle, Nicole Garcia, Marie Laforêt, Marceline Loridan-Ivens, Emmauelle
Mouret.
Un débat animé par Christine Legrand du Planning Familial suivra la séance de 20h30.



Dimanche 8 Mars à 17h30

Centre Culturel Léo Lagrange
TARIFS : 10 € / 5 € Tarif réduit (RMIstes, chômeurs…)
gratuit moins de 10 ans

SPECTACLE – Je vais encore me faire remarquer avec Laurence Vigné
Le théâtre est vide, la scène déserte…
Voici avec sa chariotte, la femme de ménage « cosmique ». Mais difficile de rester toute à son ouvrage quand la scène est là, si près, qu’elle vous attire, vous appelle, vous émoustille … Allez, une p’tite chanson pour se donner du coeur à l’ouvrage ! Waou ! Balais, plumeaux se transforment comme par magie… et ?… Et ?… Attention ! Transformation ! Super Olol en scène !!! Les princes charmant n’ont qu’à bien se tenir ! Elle chante, danse, claâame des vers, jongle, court, saute, se marre, tombe et se relève… se met à nu (presque !)… Offrant à SON public la palette complète de son art le temps d’une « Revue » endiablée.
Avant le spectacle, l’IRFA vous proposera des lectures de textes sur le thème « Femmes et travail » rédigés par les stagiaires lors des ateliers d’écriture.



Et toujours…
Temps de découverte artistique et culturelle, le festival est également propice à l’échange et
aux rencontres.
Leila Acherar se rendra à l’IRFA le mercredi 4 mars dans l’après-midi pour échanger avec les stagiaires sur la question du parcours d’insertion professionnelle des femmes. Un après-midi autour d’un jeu sur l’égalité hommes-femmes sera également organisé avec les centres sociaux, auprès des groupes de femmes.
Partager :