Événements

Yo-Yo Gonthier : Les lanternes sourdes.
Ces investigations photographiques s’intitulent débutent à l’île de la Réunion

Français

Confluences achève son cheminement au cœur du voyage photographique avec l’exposition de Yo-Yo Gonthier : exploration contemporaine des mémoires collectives à travers les paysages, l’architecture au sein desquels l’imagination des hommes se déploie…
 » Ce projet est né de la confrontation de plusieurs éléments : la nuit, le voyage, l’architecture, les notions d’environnement(s), d’activité et de temps…Ces photographies révèlent une fascination pour les lumières nocturnes. Ces dernières sont capables de déployer nos imaginaires, en suscitant des sentiments mêlés d’attirance et de répulsion… Dans cette pénombre propice à l’imagination, on distingue des architectures mobiles, fabuleuses et fragiles, des bâtisses industrielles sourdes et bruyantes, des habitations’nomades’éphémères et légères. (…)Peu à peu transparaissent les histoires et les singularités des hommes qui se sont liées à ces architectures. Une des idées essentielles de ces enquêtes nocturnes est d’aborder la notion de paysage dans une réflexion contemplative de l’histoire. Ce qui guide ma démarche, c’est de réfléchir à ce qui fonde l’humanité et en particulier à la faculté d’imagination.
Les étoiles de survies…(1er volet) sont l’amorce d’une réflexion sur le voyage qui s’inspire du destin hors du commun de certains navigateurs, dont l’existence ne tient plus aujourd’hui qu’aux quelques traces écrites et aux vestiges engloutis par la mer et le sable. (extrait)
Le second volet se présente sous la forme d’une enquête fictive sur le patrimoine sucrier de l’île de la Réunion, réalisé entre 1998 et 1999 et intitulé : suc sovaz’- Une enquête photographique sur le patrimoine sucrier de l’île de la Réunion. Lorsque l’on entre pour la première fois dans une usine sucrière en activité, la nuit de surcroît, on est frappé par l’atmosphère à la fois suave et inhospitalière du lieu. A l’intérieur de l’usine, l’activité est intense, le vombrissement permanent de la machine n’étouffe pas les diverses évacuations tonitruantes de gaz et d’eau à haute température. Le labyrinthe métallique vibre au rythme infernal imposé par l’homme, dont la présence paradoxalement semble être déplacée… » Yo-Yo Gonthier
Une partie de ce travail a fait l’objet d’expositions en 2000 et 2002 à Saint-Denis et Piton St-Leu à La Réunion.
L’exposition à Confluences a été réalisée avec le soutien de la Fondation de France et de la DRAC Réunion
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