Événements

Festival international du film de quartier 2007 (FIFQ 9)
Le FIFQ se déroule traditionnellement les 15 au 20 décembre depuis 9 ans, mais cette année en raison de la Tabaski (fête du mouton), les dates ont changé : du 12 au 17 décembre 2007. Avec Deux hommages à Sembène Ousmane.

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Editorial

Le Festival du Film de Quartier ré ouvre, cette année encore, pendant six jours, du 12 au 17 décembre, les voies de la reconnaissance de nouveaux espaces où peuvent s’exprimer les essais, la vie.

Placé sous le signe des différences et des identités culturelles, le Festival du Film de Quartier s’est donné une double mission de défrichage et de découvertes de jeunes talents, de jeunes cinématographies et de retour vers les grands maîtres. Etre confronté à des œuvres provenant d’horizons très différents est une grande chance pour le public. Et pour les jeunes réalisateurs, c’est aussi une source exceptionnelle d’enrichissement de leur univers créatif.

Le Festival du Film de Quartier tient à maintenir le cap de la cinéphilie active, de l’ouverture à un cinéma qui prend des risques esthétiques, un cinéma qui ose aussi avoir un point de vue… et des idées. L’identité de notre festival est d’être un festival des premiers films. Tout simplement. Et international de surcroît. Le Festival du Film de Quartier se plait à jouer les équilibristes, à tenter les associations qui peuvent déranger. Bref à accepter le risque des imperfections qui donnent du sens à toute œuvre d’art, à la vie.

Cette année, les caméras scrutent encore et toujours les mutations en cours, l’immigration, le chômage des jeunes en Afrique, l’environnement, les rapports nord/sud et les souvenirs d’enfance, proposant ainsi une fresque méticuleuse du quotidien du monde.
Loin du box office, des films qui ne trouvent pas de place dans les espaces traditionnels de l’exploitation commerciale peuvent durant ce festival, rencontrer leur public.

Neuvième édition du Festival du film de Quartier, neuvième occasion d’affirmer haut et fort le plaisir et l’honneur que représente pour le Média Centre Dakar et Cinéma de Quartier l’organisation de cette manifestation qui vise à promouvoir les premiers films des jeunes réalisateurs d’ici et d’ailleurs.

Faire du cinéma « une école du soir » ! Amener chaque film à devenir un vecteur, un instrument permettant à ceux qu’il appelle « son Peuple » de reconquérir leur dignité, autant dire leur regard ! Je veux citer le grand père, l’aîné des anciens, Mame Sembene Ousmane à qui la neuvième édition du festival rend un vibrant hommage pour tout ce qu’il a fait pour le cinéma africain.

Comme à son habitude, le Festival du Film de Quartier nous emmène faire la connaissance d’autres cinématographies, d’autres regards, d’autres mondes. Cette année, son choix s’est arrêté sur le Cinéma Français, pays invité du Festival avec plusieurs films au programme dont trois sont sélectionnés pour la compétition internationale.

Le festival qui au début était le lieu d’exposition des films de fin d’études, s’est ouvert à l’international, il reste une vitrine pour nos étudiants confrontés à d’autres écoles. Nous espérons à l’avenir que l’état Sénégalais et notamment notre ministère de tutelle s’associent plus amplement à notre démarche.

Nous remercions chaleureusement tous nos partenaires et sponsors et tous ceux qui nous ont apportés leurs concours pour pouvoir tenir cette 9ème édition.
Pendant cinq jours, l’accumulation des regards des jeunes réalisateurs de documentaires et fictions transforme le réel en magie sans qu’il perde de sa force vivante. Il nous reste à la regarder.

Bon festival !

Presentation Du Festival

Le Festival du Film de Quartier est fondé en 1999 par le Média Centre Dakar. Le constat qui a entraîné la création du festival était le suivant : des films existent qui ne sont pas montrés ou trop rarement ou mal, leur vie souterraine n’étant pas due à leur absence de qualités.
Depuis, chacune des éditions du festival, a renforcé ce désir de renverser les choses : faire voir ces films habituellement invisibles, qui se font souvent seuls, souvent sans moyens, souvent à l’encontre d’une esthétique et d’un propos acceptables par le marché de l’audiovisuel. Les montrer mais aussi les accompagner, en se demandant pourquoi et comment ils parviennent malgré tout à exister, en invitant leurs réalisateurs et en provoquant rencontres et réflexions avec le public.
La manifestation est l’aboutissement d’une année de formation des stagiaires du Média Centre aux métiers de l’audiovisuel (la vidéo numérique, le cinéma et la télévision). C’est l’occasion pour ces jeunes de présenter au grand public leur première œuvre audiovisuelle en format vidéo. Ces films de fictions et documentaires portent en général sur des thèmes sociaux très variés.
A ces films s’ajoutent d’autres œuvres réalisées par de jeunes cinéastes indépendants venant du Sénégal, de la sous- région et des autres régions du monde.
Ainsi tous les films produits par les stagiaires du Média Centre et les premiers films des jeunes réalisateurs, quelque soit leur nationalité, sont dans le programme officiel et sont projetés dans les différents sites de la capitale (centres culturels, lycées, universités) et en plein air (terrains de foot, places publiques).

Objectifs
Ce festival a pour but d’encourager la diversité culturelle et la compréhension entre les peuples, de promouvoir l’art cinématographique de tous les continents en stimulant le développement du cinéma de qualité, de faire connaître le cinéma d’auteur et d’innovation, de découvrir et d’encourager les nouveaux talents.

Parrain De La 9eme Edition
Moussa Sene Absa

Du 12 au 17 décembre, la 9ème édition du Festival rendra hommage à ce grand cinéaste sénégalais à travers la projection de son dernier long métrage « Teranga Blues »

Au Programme Du Festival

Soirees D’ouverture Et De Cloture / Au Cices
Ouverture du Festival le 12 décembre 2007 à 18h
Projection du film « Il va pleuvoir sur Conakry », en présence du réalisateur Cheikh Fantamady Camara
Concert acoustique avec Metzo Diatta
Clôture le 17 décembre 2007
Projection du film : « Retour à Gorée » de Pierre-Yves Borgeaud
Concert avec Alioune Mbaye Nder

Les Rencontres Du Festival / au Média Centre

13 et 14 décembre 2007 à 10h
– Hommage à Sembene Ousmane en partenariat avec l’Association Sénégalaise des critiques de cinéma
14 et 15 décembre 2007 à 10h
– Rencontre entre la TV de Orange et les producteurs de contenus
Le 14 décembre 2007 à 16h
– Classe de cinéma / Rencontre avec le cinéaste Mama Keita

Exposition / du 12 au 17 décembre 2007 au Média Centre
– « Rencontre », une exposition collective d’artistes plasticiens en partenariat avec IMPACT de Daouda DIA (sous-verres)
– Exposition « Cultes Couleurs et Rythmes d’Afrique » en partenariat avec la galerie PATHE de Pape Amadou Diop (sculpture)

Les Sites De Projection
– Au CICES du 12 au 17 décembre (voir horaire des projections)
– Au Média Centre du 13 au 16 décembre (voir horaire des projections)
– A l’esplanade de Niary Tally du 13 au 16 décembre 2007 à partir de 20h 30mn

Les Prix Decernes
– Ebène du meilleur film
– Ebène spéciale du jury
– Ebène du meilleur documentaire
– Ebène de la meilleure fiction
– Ebène du meilleur film étranger
– Ebène du public

Le Jury De La 9eme Edition
– Mama Keita, cinéaste
– Thierno Faty Sow, cinéaste
– Lilly Worsvik, artiste
– Karim Mbengue, Sonatel
– Marie Ka, productrice
– Khar Fall, directeur de la photo

Agenda Des Projections

– Projections « Films En Competition » Au Media Centre
Du 13 au 16 décembre tous les soirs à partir de 19H00, avec notamment
– La brèche, de Abdoul Aziz Cissé
– Thiam b.b, de Adam Sy
– Thomas Sankara, l’homme intègre, de Robin Shuffield
– Un couple inséparable, France-Afrique sous la V° République, de J-M Djian
– Teus-Teus, de Hubert Laba Ndao

– Projections « Plein Air » Sur L’esplanade De Niari Tally
Du 13 au 16 décembre tous les soirs à partir de 19H00, avec notamment
– Retour à Gorée, de Pierre-Yves Borgeaud
– Tant qu’il y aura des pirogues, de Omar Ndiaye
– Teus-Teus, de Hubert Laba Ndao
– Un couple inséparable, France-Afrique sous la V° République, de J-M Djian

– Les Projections « Speciales » Au Cices
Salle de l’Unité Africaine / entrée payante ou sur présentation d’un pass de presse
– Jeudi 13 décembre à 20H30 : Il va pleuvoir sur Conakry, en présence du réalisateur Cheikh Fatamady Camara
– Vendredi 14 décembre à 20H30 : Africa Paradis, de Sylvestre Amoussou
– Samedi 15 à 20H30 : Teranga Blues, en présence du réalisateur, Moussa Séne Absa
– Dimanche 16 à 17H00 : Retour à Gorée, de Pierre-Yves Borgeaud

Hommage de la critique
Qui d’autre que Sembene ?

L’Association sénégalaise de la critique cinématographique (ASCC) ne pouvait être en reste pour rendre hommage à Sembene Ousmane (Ziguinchor, 8 janvier 1923 – Dakar, 9 juin 2007) pionnier du cinéma africain. Et il heureux que cette occasion lui soit aujourd’hui offerte par le Festival du film de quartier, manifestation phare dans le domaine du 7-ème Art.

Avec comme premiers objectifs de « contribuer à l’affirmation d’une critique cinématographique sur les cinémas du continent et d’ailleurs » et d’aider à une meilleure visibilité des cinémas d’Afrique », l’ASCC se plaît à accompagner le Media Centre et le Festival du film de quartier dans son programme 2007. Il s’agit aussi, pour les membres de l’association relancée en juin 2007 et dont le Président est le journaliste-critique de cinéma, Baba Diop, de soutenir la reconnaissance professionnelle du critique de cinéma au Sénégal, renforcer la présence des critiques sénégalais dans les circuits de la critique internationale et favoriser les échanges à ce niveau sur les films d’Afrique et d’ailleurs.

Il est logique et même naturel que la première activité de l’ASCC, affiliée à la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC), soit un hommage à « l’aîné des anciens », dont le soutien moral au Festival du film de quartier s’est traduit, en décembre 2005, par un accompagnement des jeunes à travers un Master class. Mais pour les membres de l’Association de la critique cinématographique du Sénégal, la raison majeure de cet hommage est à chercher dans le rapport spécial que le réalisateur des chefs d’œuvres comme « Xala », « Le Mandat », « Camp de Thiaroye », « Emitai », entretenait avec les critiques.

Qui ne se souvient pas de sa sortie, en 2006, pour déplorer l’absence d’une véritable critique cinématographique ? Loin de constituer une complainte volontaire, ce constat avait pour objectifs de »réveiller » les animateurs des analyses sur les films d’Afrique car, quoiqu’on dise, Sembene paraissait désintéressé mais il était particulièrement attentif à ce qui se disait ou s’écrivait sur les productions du continent.

Porteur d’une conscience africaine à travers ses œuvres, l’homme savait le précieux rôle que les journalistes, sociologues, historiens et chercheurs pouvaient jouer, à travers leur lecture, dans le développement des cinémas d’Afrique. En jetant un regard qui ne peut être que singulier sur la valeur esthétique, la portée sociale et politique des œuvres.

Sembene méritait donc que l’Association lui rende hommage. Pour que sa présence continue de servir à promouvoir l’image d’un continent en lutte pour la reconnaissance de ses valeurs, son émancipation, sa liberté, son indépendance. C’est pourquoi durant deux jours, lors du Festival du film de quartier prévu du 12 au 17 décembre 2007, l’Association de la critique cinématographique va honorer ce monument du cinéma africain les 13 et 14 décembre 2007.



Hommage A Sembene Ousmane / Média centre de Dakar à partir de 10 heures :

Le 13 décembre 2007 une discussion autour de Sembene l’écrivain en s’appuyant sur des films comme : « Xala », « Le Mandat », « Camp de Thiaroye », « Emitai », etc., avec d’imminents universitaires et écrivains dont l’Association des écrivains du Sénégal, l’historien Ibrahima Thioub, le professeur de Lettres Amadou Ly et d’autres invités.

Le 14 décembre 2007 une discussion autour de Sembene cinéaste en s’appuyant sur sa riche filmographie : « La Noire de », « Moolaade », etc., en s’interrogeant sur l’issu de ces projets de films. Les débats auront lieu avec l’Association des Cinéastes du Sénégal, des pionniers du 7è art comme Ben Diogaye Bèye, des compagnons de route de Sembene comme Clarence Delgado, etc.
Ces discussions auront lieu au Média centre de Dakar pendant ces deux jours à partir de 10 heures.

Quelques Films …
en compétition, hors compétition et projections spéciales


Il va pleuvoir sur Conakry
Guinée/France – 113 min – 2007
Scénario et réalisation Cheick Fantamady Camara

Synopsis
Bangali Bayo est étudiant en histoire et philosophie à l’université de Conakry. Son père est imam de la grande mosquée. Kesso, la petite
amie de Bangali, tombe enceinte. Mais le père refuse de voir naître un enfant impur, conçu hors mariage.

Né à Conakry (Guinée) en 1960, il est assistant réalisateur sur « la Genèse » de Cheick Oumar Sissoko, « Dakan » de Mohammed Camara et « Macadam Tribu » de Zeka Laplaine. Il signe en 1996 un documentaire consacré au Salon International d’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). En 2000, son premier court métrage « Konorofili » a obtenu le Prix du Jury au Fespaco 2001. Suit Little John, en 2002 et « Bé Kunko » en 2004 qui a obtenu le Poulain d’argent du Fespaco 2005.
Son 1er long métrage « Il va pleuvoir sur Conakry » est lauréat d’Emergence en 2005. Il a également reçu le trophée du premier scénario de long métrage « Promesse de nouveau talents » de CNC en 2004, et a été soutenu par Sud écriture.

Retour A Goree
Un film de Pierre-yves Borgeaud
Suisse/ 2006/108mn Avec / With: Youssou N’dour, Moncef Genoud, Boubacar Joseph Ndiaye, Harmony Harmoneers, Idris Muhammad, James Cammack,
Pyeng Threadgill, Grégoire Maret, Amiri Baraka (Leroi Jones),
Ernie Hammes, Wolfgang Muthspiel

« Retour à Gorée » raconte le périple du chanteur africain Youssou N’Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu’ils ont inventée : le jazz. Son défi : rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l’île symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l’esclavage. Guidé dans sa quête par le pianiste Moncef Genoud, Youssou N’Dour parcourt les Etats-Unis et l’Europe. Accompagnés par des musiciens d’exception, ils croisent de nombreuses personnalités, et créent, au fil des rencontres, des concerts et des discussions sur l’esclavage, une musique qui transcende les cultures.
D’Atlanta à New Orléans, de New York à Dakar en passant par le Luxembourg, les chansons se transforment, s’imprègnent de jazz et de gospel. Mais déjà le jour du retour en Afrique approche et beaucoup reste à faire afin d’être prêt pour le concert final…

Africa Paradis
Un film de Sylvestre Amoussou
Bénin/France/ 2006/86mn
Réalisation :SylvestreAmoussou
Avec : Stéphane Roux, Eriq Ebouaney, Sylvestre Amoussou, Charlotte Vermeil, Sandrine Bulteau, Emil Abossolo M’Bo,

Synopsis
Dans un futur imaginaire, l’Afrique est entrée dans une ère de grande prospérité, tandis que l’Europe a sombré dans la misère et le sous – développement.
Olivier informaticien sans travail est prêt à tout pour en trouver, vit avec Pauline, institutrice elle aussi au chômage. Vu leur situation déplorable en France ils décident de tenter leur chance en Afrique où ils immigrent clandestinement.
A peine arrivés, ils sont arrêtés par la police des frontières et incarcérés dans une résidence de transit, en attendant d’être renvoyés en France. Olivier parvient seul à s’échapper. Il commence alors une vie de clandestin, jusqu’au jour où il récupère les papiers et endosse l’identité d’un blanc tué dans un accident de voiture. Entre-temps, Pauline accepte un poste de bonne dans une famille bourgeoise africaine…
Charlotte Vermeil, Sylvestre Amoussou

Sylvestre Amoussou/ Réalisateur
Né en décembre 1964 au Bénin. Sylvestre Amoussou vit en France et a été avant tout un comédien de théâtre, de cinéma et de télévision. On l’a vu à l’écran notamment dans Black Mic Mac 2, Elisa, Fantôme avec chauffeur et Paris selon Moussa. En 1997, Il décide de passer derrière la caméra et de se tourner vers le métier de réalisateur.

Teranga Blues
Un film de Moussa Sene Absa
Sénégal/ France/2006/93mn
Synopsis
Madiké Diop, alias Dick, est expulsé de Paris et débarque à l’aéroport Léopold Sédar Senghor menottes aux poignets, escorté par deux policiers français qui le laissent à la police sénégalaise. Il a honte et un sentiment de violence grandit en lui. Un vieil ami d’enfance le met à l’aise et l’intègre à son groupe qui fait du trafic d’arme. Dick a beaucoup d’argent et ne se prive de rien. Mais la voie qu’il a choisie n’est pas la meilleure…
Note d’intention
La situation de la jeunesse africaine à travers les mouvements migratoires, montre à quel point l’ouverture-fermeture des frontières à transformé le rêves et les idéaux, les valeurs et les modes de vie.
Souvent un immigré arrive au pays avec plein de cadeaux, d’argent et retrouve une famille nostalgique et fière.
La plupart du temps, les sources de cet enrichissement passent au second plan, l’on ne retient que les résultats, en espèces sonnantes et trébuchantes.
Scénario et réalisation : Moussa SENE ABSA
Avec : Lord ALAJIMAN, Juliette BA, Zéka LA PLAINE, Yakhara DEME, Ibrahima MBAYE, Roger SAMBOU, Demba BA, Rokhaya NIANG
Image : Jean Paul DA COSTA, Bara DIOKHANE
Son : Alioune MBOW
Musique originale : DAARA J
Direction artistique : Bouna MEDOUNE SEYE
Montage : Pascale CHAVANCE, Myriam AYCAGUER, Nicolas MIFSUD
Mixage : Frédéric THERY
Production : Alioune BADUBA et Claude GILAIZEAU

Thomas Sankara, l’homme intègre
France/Belgique – Documentaire – 52 min
Un film de Robin Shuffield

Synopsis
L’homme intègre, c’est Thomas Sankara, président du Burkina Faso de 1983 à 1987. Un homme hors du commun qui a tenté de bousculer pendant son mandat les idées reçues sur l’Afrique et les Africains. Ce film documentaire retrace les quatre années de pouvoir de ce chef d’état étonnant, surnommé le Che africain, et connu de tous sur le continent pour ses idées novatrices, son franc-parler teinté d’humour ravageur, sa fougue et son altruisme. À travers de nombreuses images d’archives, les témoignages de collaborateurs et d’hommes politiques de l’époque, ce film dresse le portrait de Thomas Sankara, jeune chef d’état assassiné pour avoir été trop vite et trop loin dans sa volonté de changement, tant au Burkina que sur le plan international.

Un couple inséparable
La France et l’Afrique sous la 5ème république
France – Documentaire – 55 min – 2005 – Couleur
Un film de Jean Michel Djian

Synopsis
Depuis janvier 1959, les états de l’ex-Afrique occidentale Française sont indépendants et tentent de s’émanciper en édifiant des états de droits. Dans le même temps, la France continue d’y protéger ses intérêts stratégiques tout en poursuivant une politique de développement ambitieuse. Les opinions française et africaine comprennent mal la nature de cette relation faite d’ambiguïtés, de privilèges et de chasse gardée. La mise en oeuvre des sommets France Afrique par Georges Pompidou a institutionnalisé une sorte de privilège de coopération internationale fondée sur la démocratie des les droits de l’homme. Ce film propose de revenir aujourd’hui sur ces années de rapports complexes et d’incompréhension qui règnent entre la France et l’Afrique depuis la décolonisation. Cette relation « filiale » permettra-t-elle à la France et à l’Afrique de voir loin et dans la même direction

Thiam B.B.
Réalisation : Adams Sie / Pays : Sénégal / Belgique / Année : 2007
Support : Vidéo – Couleur – Documentaire / Durée : 13 min.
Production :GSARA, Media Centre Dakar

Synopsis
La plupart des murs des maisons de Saint-Louis sont recouverts de peintures figurant le maître de la confrérie mouride, Amadou Bamba. Ces fresques sont aussi présentes sur les drapeaux des bateaux, sur les calèches, sur certains vêtements, sur les devantures des boutiques, dans les chambres à coucher. La plupart d’entre elles sont signées Thiam B. B. Ce film est une immersion dans la pensée mouride au travers de ces peintures, de la rencontre avec Thiam, peintre vagabond et mystique, ainsi qu’avec les habitants de plusieurs maisons de Saint-Louis.


La Brèche
Un film de Abdoul Aziz Cissé
Sénégal / Belgique
2007 – Vidéo – 26′ – Couleur – wolof et français
Réalisation : Abdoul Aziz Cissé
Image : Ousseynou Ndiaye
Son : Philippe de Pierpont
Montage : Philippe Boucq
Production : GSARA / Media Centre Dakar


A Saint-Louis, ville implantée au milieu du delta du fleuve Sénégal, il est de coutume à la naissance d’un enfant de faire des offrandes aux génies aquatiques. Ceci témoigne de la force de la symbolique de l’eau dans l’imaginaire des habitants qui lui consacrent des rituels et des cérémonies rythmant leur vie quotidienne.
Depuis le début des années 1980, l’aménagement d’infrastructures pour une plus grande maîtrise de l’eau met en péril le cadre écologique du delta. En conséquence, les populations développent un sentiment grandissant de menace sur leur environnement et leur culture.

Patchwork (Njakhass)
Un film de Oumy Ndour
Sénégal / Belgique
2007-Vidéo -26′- Couleur -wolof s/t fr
Réalisation : Oumy Ndour
Montage : Philippe Boucq
Production : Gsara/ Média centre

Idrissa Mbaye et Fa Ndiaye, son épouse, habitent à Saint-Louis du Sénégal. Ils règnent ensemble sur une maisonnée d’une trentaine de personnes qui vivent toutes selon les préceptes Baye Fall. Le Baye Fallisme est un culte musulman dérivé du mouridisme. Il est basé sur le travail et fortement ancré dans la culture sénégalaise.
Au travers du quotidien de cette famille, le film va à la découverte de la pensée et de la manière de vivre des Baye Fall.



La Deuxieme Femme
Un film de Caroline Pochon

SYNOPSIS
Sept ans après avoir vécu un mariage polygame au Sénégal, entre bonheur et désenchantement, la réalisatrice revient sur les traces de son passé. Elle retrouve sa famille sénégalaise et cherche à comprendre comment ils ont vécu ce mariage avec une étrangère.

Teus-Teus
Un film de Hubert Laba NDAO
Pays : Sénégal
Année : 2007
Durée : 90mn

Synopsis
Pape Sy, un jeune homme, est responsable d’une agence publicitaire. Il recherche une fille exceptionnelle pour une publicité et rencontre Absa qui va devenir la femme de sa vie.
Absa attend tout de lui et lui voue une passion exclusive.
Cependant, Pape Sy ne rompt pas avec sa vie passée : belles filles, boite de nuit, alcool, tabac. Il est amoureux d’Absa mais déteste les contraintes du couple et ne considère pas l’infidélité comme un problème.

Dakar Cherche De L’oxygene
Un film de El Hadji Samba Sarr
Genre : Documentaire
Durée : 26 mn
Format : Dv,
Scénario/Réalisation : El Hadji Samba Sarr
Musique : Mactar Samba
Production : Ebène Productions
Année: 2006

Synopsis
Les embouteillages, l’encombrement marchand et les saletés, font partie du quotidien ordinaire des dakarois.
DAKAR étouffe… C’est le thème de l’exposition photo de Mademoiselle KADIA SOW.
Lors du vernissage, le MAIRE de la ville, dépaysé et touché par les images décide avec son équipe de lancer une opération pour désengorger définitivement la ville, à l’encontre des populations…

L’equipe Du Festival

– Président d’honneur : Moussa GUEYE
– Directeur du Festival : Oumar NDIAYE
– Assistante : Bineta Diop
– Responsable de la programmation : Abdoul Aziz Cissé
– Responsable des projections : Abdoulaye Gueye
– Responsable de la communication : Maya Varichon
– Responsable des programmes Enfants : Erwan Le Vigoureux
– Responsable des Ateliers et Rencontres : Alex Ismaël Tendeng
– Conception graphique : Africart
– Partenaire technique : 37°5


Contacts

Média Centre Dakar : 33 821 07 71
Oumar Ndiaye (Programme) : 77 657 84 54
maya Varichon (Presse) : 77 515 00 77
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