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Terre Noire – Ousmane Sow et les tendances de la sculpture africaine d’aujourd’hui

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Dans le cadre de la saison L’Afrique en Yvelines, initiée par le Conseil général des Yvelines, le Musée Départemental Maurice Denis met à l’honneur le sculpteur sénégalais Ousmane Sow, découvert par le grand public lors de son exposition sur le Pont des Arts, (Paris 1999) et une sélection de créateurs reconnus de la scène artistique africaine : Aboudramane, Sunday Jack Akpan, Fanizani Akuda, Dominic Benhura, Mickaël Bethe-Selassié, Berry Bickle, Joe Big Big, Lameck Bonjizi, Soly Cissé, Calixte et Théodore Dakpogan, Moustapha Dimé, Sokari Douglas Camp, Ousmane Gueye, Tapfuma Gusta, Bodys Isek Kingelez, Siriki Ky, Ndary Lo, Colleen Madamombe, Adam Madebe, Okasha, Etiyé Dimma Poulsen, Tendai Rukodzi, Henri Sagna, Brighton Sango, Bernard Takawira, et Freddy Tsimba.

Exposées dans les salles du musée ou dans les jardins, les sculptures convoquent les formes d’expression les plus contemporaines et témoignent de l’universalité du langage artistique, expression permanente de l’humain. Le rapprochement avec certaines œuvres de nos collections s’est imposé avec évidence. L’exposition Terre noire est l’occasion d’un regard croisé, décalé et parfois surprenant qui met en lumière les points communs existants entre les œuvres des artistes africains sélectionnés et les œuvres du Musée, dans l’interprétation d’un même sujet.

Libéré de la notion d’ « art primitif » ou « art premier », qui a fourni pour les artistes du début du XXe siècle (Breton, Derain, Matisse, Picasso…) tout un répertoire de formes nouvelles, l’art de l’Afrique d’aujourd’hui exprime la réalité du continent. Les techniques utilisées peuvent être pauvres (matériaux de récupération, plastique, béton, fil de fer) ou sophistiquées (art vidéo, utilisations de photographies, robots, électronique) les modes d’expression extrêmement modernes, installations, maquettes, peintures murales… A ce titre l’art africain s’inscrit complètement dans la scène artistique internationale dont il constitue une nouvelle donne.

Autour de l’exposition, les animateurs des ateliers pédagogiques du Musée, inspirés par ce double regard, proposent des ateliers de modelage, de gravure, d’installation autour de la notion de « récupération » et des réalisations à partir de contes africains.
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