1998 : Un « cul noir » en potée

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J’étais pas là. Mais les ragots ça se véhicule. Tendres, craquants et plus il y a des bouches et des oreilles qui se les passent, plus ils sont croustillants. Sachons tout de même que tout comme il n’y a pas de fumée sans feu, il n’y a pas de Limousin sans potée limousine.
Un jour, dans une salle de fête en Limousin
On recevait, généreux et fiers, des comédiens maliens
Les braves habitants fils de gantiers et de papetiers
Allaient, venaient, hôtes d’une soirée de l’amitié.
Le mot d’accueil, un poème ; puis il fallut passer à table
En pareilles circonstances l’occasion rend insatiable
Le menu ? quoi de plus juste qu’une recette bien « pelaude »
Le pays possède ses richesses, chatagnâ, galetou, flognarde et brejaude.
On servit donc après maints commentaires et bagouts
Une potée limousine onctueuse, sans doute délice au goût
Savez-vous ce qui arriva,
Aucun malien ne mangea.
Le « cul noir » entendez « le porc de Saint-Yrieix », était passé par la casserole de Saint-Junien ! Et les Maliens dont le Dieu n’aime pas le porc… ont dormi le ventre creux.

///Article N° : 430

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