La littérature africaine, éternelle périphérie ?

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Peut-on parler d’un champ littéraire africain francophone ? Même si cette littérature dispose d’institutions, d’évènements et d’éditeurs spécialisés, elle reste attachée au centre parisien par des liens linguistiques, économiques et symboliques qui se reflètent parfois dans les œuvres elles-mêmes. Si l’édition française semble de plus en plus ouverte aux auteurs africains, leurs textes restent encore difficilement accessibles au public africain.

L’histoire de la littérature africaine francophone a été marquée par une multiplicité de définitions que Bernard Mouralis recense dans son étude Littérature et développement (Silex / ACCT, 1984). Linguistique, culturelle, idéologique… les critères vont et viennent, tout comme les termes utilisés pour la désigner :  » francophone « ,  » d’expression française « ,  » négro-africaine « ,  » d’outre-mer « ,  » noire « ,  » africaine « …
Mais existe-il un champ littéraire africain, au sens où l’entend Pierre Bourdieu (1) : un espace autonome, avec ses propres règles, ses enjeux, ses profits particuliers tels que l’obtention d’un prix littéraire ? A priori, l’on est tenté de répondre  » oui « . La littérature africaine francophone dispose d’institutions littéraires spécifiques, tels que le Grand prix littéraire de l’Afrique noire, de lieux de socialisation tels que les différents festivals et salons littéraires (Étonnants voyageurs, Fest’Africa…), d’éditeurs ou de collections spécialisés, de centres de recherche universitaire… Mais est-ce pour autant un champ autonome ?
Selon Bourdieu, l’autonomie se mesure surtout par rapport au champ politique. Mais s’il avait une importance significative dans l’analyse de la naissance de la littérature française, le lien au politique est-il le critère essentiel pour juger de l’autonomie du champ littéraire africain francophone ? De quel lien politique parle-t-on d’ailleurs ? De celui qui relie les auteurs aux structures de pouvoir de leur pays ? N’y a-t-il pas un lien bien plus contraignant, bien plus marquant : celui de la langue ?
Examiner l’autonomie du champ littéraire africain francophone non pas par rapport aux instances politiques des pays africains respectifs mais plutôt par rapport au centre que représente la littérature française et Paris révèle d’autres questions. S’agit-il d’un champ indépendant ou d’un  » sous-champ  » de la littérature française ? Quels sont les liens qui unissent ces deux ensembles ? Comment les hésitations entre autonomie et dépendance se traduisent dans les choix et les trajectoires des auteurs, dans la critique, dans les institutions de légitimation ?
Paris, la  » banque centrale  » littéraire
Dans La République mondiale des lettres (Seuil, 1999), Pascale Casanova propose, dans l’esprit de Bourdieu, une analyse intéressante de l’espace littéraire international, où Paris fonctionne comme une  » banque centrale  » qui accrédite et consacre les œuvres et les auteurs, comme un  » méridien de Greenwich  » du temps littéraire (2). D’autres centres existent, comme Londres, Madrid ou New York, autour desquels gravitent des périphéries pouvant se référer à plusieurs centres, souvent selon les affinités linguistiques.
Dans cette configuration, les auteurs de la littérature francophone sont les plus mal lotis,  » Paris étant pour eux, inséparablement, la capitale de la domination politique et / ou littéraire et, comme pour tous les protagonistes de l’espace mondial, la capitale de la littérature  » :  » Aucune alternative, aucune solution de rechange ne leur permet, en dehors d’un retrait dans leur espace national (…), d’échapper à Paris ou de se servir de Paris pour inventer une dissidence esthétique.  » (3)
Pour les auteurs africains, la francophonie a d’abord un sens linguistique : écrire en français plutôt que dans une autre langue. La question du multilinguisme implique une notion de choix dont l’auteur aura souvent, même quand il ne le souhaite pas, à se justifier. Son rapport à la langue française sera examiné, étudié, analysé sous une loupe particulière, peu importe l’attitude qu’il adoptera face à cette langue.
Écrire en français, c’est aussi s’inscrire dans un champ littéraire francophone, perçu par certains auteurs comme un  » label  » encombrant. Si la notion de francophonie a d’abord été défendue par des Africains, tels que Léopold Sédar Senghor ou Habib Bourguiba, elle est aujourd’hui une notion politique  » gérée  » de Paris par des institutions placées sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères français (ADPF, Bureau du livre, etc.). L’action de ces instances en Afrique se traduit entre autres par un soutien à l’édition et un appui aux programmes de lecture publique. S’y ajoute celle des centres culturels français et des Alliances françaises, dont les bibliothèques sont souvent les mieux fournies des capitales africaines – quand ce ne sont pas les seules bibliothèques.
Par un simple choix linguistique, l’auteur est ainsi placé dans un champ où langue, littérature et politique sont souvent liées. Comme le fait très justement remarquer Casanova :  » La domination politique – notamment dans les pays qui ont été soumis à la colonisation – s’exerce aussi sous la forme linguistique, qui implique elle-même une dépendance littéraire.  » (4)
Valeur marchande, valeur symbolique
Aux liens linguistiques (et donc politiques) s’ajoutent des liens économiques non négligeables. Dans certains pays africains, il n’existe aucune maison d’édition (ex. la Centrafrique ou le Burundi) (5) et peu d’éditeurs africains ont les moyens de publier de la littérature, le risque financier étant difficile à assumer. S’y ajoutent les difficultés de diffusion qui font que les livres circulent peu entre pays africains mais également entre Europe et Afrique. Quand ils circulent, le prix du livre produit en Europe reste excessivement élevé par rapport au pouvoir d’achat africain. (6)
Il ne faut pas non plus oublier les liens symboliques : être publié  » dans une grande maison parisienne  » est valorisé autant par les auteurs eux-mêmes que par la critique. Pourtant, l’attitude du centre face à ces auteurs a souvent été méprisante. Dans Poétiques francophones (Hachette, 1995), Dominique Combe la critique ouvertement, en faisant référence à des auteurs récompensés par des prix littéraires :  » (ils) apparaissent, dans leur splendide isolement, comme de brillants défenseurs d’une francophonie menacée. Et la critique d’oublier (ou d’ignorer) qu’ils s’inscrivent dans une histoire originale.  » (7)
Casanova évoque longuement le même phénomène :  » En exportant leurs langues, les nations européennes ont exporté aussi leurs luttes ; ou plutôt, les écrivains excentrés sont devenus l’un des enjeux majeurs de ces luttes. La puissance littéraire d’une nation centrale peut désormais se mesurer aux innovations, aux bouleversements littéraires produits dans sa langue par des écrivains excentrés et reconnus universellement. C’est pour une langue (…) une nouvelle façon de ‘prouver’en acte sa capacité à créer une modernité et à réévaluer ainsi son propre capital à travers des écrivains sur lesquels elle a exercé une domination.  » (8)
Du côté de la littérature anglophone, des écrivains des ex-colonies comme Salman Rushdie, Hanif Kureishi ou Zadie Smith illustrent bien le phénomène. Pour la littérature francophone, la consécration d’Ahmadou Kourouma en est un exemple flagrant. Le prix du livre Inter attribué en 1999 à En attendant le vote des bêtes sauvages (Seuil, 1999) a suscité un premier intérêt pour cet auteur africain. En 2000, le prix Renaudot récompensant Allah n’est pas obligé (Seuil 2000) a fait de Kourouma le grand nom de la littérature africaine contemporaine, célébré sur la scène parisienne pour son  » français malinkéisé  » et l’inventivité linguistique du jeune héros enfant-soldat. Ironie de l’histoire : c’était justement son utilisation de la langue française qui avait motivé le refus du premier manuscrit de l’auteur, trente ans auparavant. Les Soleils des indépendances, d’abord publié par un petit éditeur canadien, a par la suite été repris par le Seuil et est devenu un classique de la littérature africaine.
Aujourd’hui, c’est cela que l’on semble attendre des auteurs africains francophones : un français flamboyant dans un décor exotique. Un  » français tropical  » qui marquerait un nouvel essor de la langue. Dans un documentaire réalisé par Joël Calmettes (9), l’écrivain Kourouma présente sa bibliothèque, notamment ses multiples dictionnaires qui lui servent pour l’écriture. Ce sont tous des dictionnaires rédigés par des Français, y compris celui sur les particularités africaines et le dictionnaire malinké-français ! Joli pied-de-nez…
Une édition qui bouge
Le succès commercial de Kourouma a certainement contribué au nouvel intérêt de certains éditeurs français pour l’Afrique et ses auteurs. La porte avait déjà été entrouverte par la ligne éditoriale du Serpent à plumes, qui a fait (re)découvrir de nombreux textes africains. Là où d’autres éditeurs (L’Harmattan, Présence Africaine) étaient  » spécialisés  » sur l’Afrique, le Serpent à plumes l’a intégré dans son catalogue au même titre que des textes d’Amérique latine, d’Europe ou d’Asie. En quelques années, ce petit éditeur indépendant est devenu  » une marque  » dans le paysage littéraire, s’imposant par l’aspect soigné de ses publications tout autant que par ses auteurs.
Nombreux sont les écrivains de la  » nouvelle génération  » qui ont été lancés par cet éditeur (ex. Adbourahman Waberi, Jean-Luc Raharimanana). D’autres, comme Monique Ilboudo ou Aminata Sow Fall, ont bénéficié de la reprise en édition de poche de leurs textes parus en Afrique.
Depuis quelques années, les auteurs africains se retrouvent dans de plus en plus de maisons d’édition, allant de Fatou Diome chez Anne Carrière à Léonora Miano à Plon. L’édition indépendante porte une plus grande attention à cette littérature (ex. Vent d’ailleurs). Certains éditeurs fondent des collections particulières, comme  » Continents noirs  » de Gallimard ou  » Afriques  » des Actes Sud. Les auteurs circulent plus entre maisons d’édition. Le cas d’Alain Mabanckou est significatif en ce sens : depuis ces premiers textes publiés à L’Harmattan, il est passé par Présence africaine, Le Serpent à plumes et Gallimard, pour enfin atterrir au Seuil, éditeur de Kourouma.
Impossible de savoir si cette ouverture vient des auteurs, se sentant plus libres de s’adresser à n’importe quel éditeur, ou des éditeurs, plus attentifs à la lecture des textes d’auteurs africains et plus conscients de leur potentiel économique et littéraire. Est-ce là une forme d’annexion, comme le suggère Casanova ? Peut-être. La plupart des auteurs en retiennent surtout une meilleure reconnaissance de leur art par le centre, cette ouverture étant perçue avant tout comme valorisante.
Certains auteurs préfèrent développer des liens avec l’édition africaine, s’inscrivant ainsi hors du centre. Ils sont publiés par des maisons africaines ou en coédition entre éditeurs indépendants français et africains. C’est notamment le cas du recueil de nouvelles Dernières nouvelles de Françafrique (Vent d’ailleurs, 2003) qui a bénéficié de l’aide de l’Alliance des éditeurs indépendants, regroupant des éditeurs africains et européens.
Des liens se tissent aussi en Afrique. La mise en réseau d’éditeurs africains via l’association Afrilivres, fondée en 2001, apporte une réelle nouveauté sur la scène littéraire. Le site internet et le catalogue communs sont des outils indispensables pour informer le public et les professionnels, africains ou européens, sur la production. Un contrat de diffusion avec un diffuseur parisien permet de faire circuler certains livres en Occident, même s’il ne résout pas la question de la circulation entre pays africains. Paradoxalement, c’est aussi le problème auquel s’est heurté Dernières nouvelles de Françafrique, dont l’objectif affiché était pourtant de susciter un débat dans les pays des auteurs.
Nouvelles revendications
C’est là certainement le défi le plus difficile à réaliser pour la littérature africaine francophone. Même si elle est étudiée dans les lycées et les universités africaines, les textes demeurent peu lus en dehors d’un public averti, en Afrique comme en Occident. Ce tiraillement entre différentes attentes se reflète parfois à l’intérieur même des textes ou dans le discours des auteurs dont certains, comme Kossi Efoui, récusent le terme même de  » littérature africaine « , préférant se revendiquer des  » écrivains tout court « . Paradoxalement, pour beaucoup, être pris comme un auteur avant d’être Africain ou Noir suppose, dans les faits, une reconnaissance parisienne : être présent dans les sélections de prix littéraires au même titre que des écrivains français (et non  » francophones  » !), être chroniqué dans Le Monde des Livres ou présenté dans des émissions littéraires en vue.
Parallèlement à cette revendication d’être des individus-auteurs avant d’être des Africains, la notion d’engagement, quelque peu abandonnée depuis la première génération d’écrivains africains, revient sur la scène, sous une forme moins politisée. Il peut s’agir tout autant d’un engagement éditorial (publier chez un éditeur indépendant plutôt que dans une grande maison) que d’un engagement littéraire (choisir un thème plutôt qu’un autre) ou personnel.
Le projet  » Écrire par devoir de mémoire  » de Fest’Africa, consistant en une résidence d’écriture au Rwanda d’une dizaine d’auteurs en 1998-1999, est un moment fort de cette  » renaissance « . S’il a pu susciter quelques doutes, les textes  » de commande  » n’étant souvent pas réputés être les meilleurs, le projet a eu des retentissements insoupçonnés dans le parcours des écrivains qui y ont participé, allant parfois jusqu’à un investissement personnel sur place, comme c’est le cas pour Koulsy Lamko qui s’est installé à Butare pour y créer un Centre universitaire des arts.
Dans un premier temps, le projet a donné naissance à des textes forts, tels le magnifique La phalène des collines de Lamko (Kuljaama, 2000), la saga des enfants de la rue L’Aîné des orphelins de Tierno Monenembo (Seuil, 2000) ou Murambi, le livre des ossements de Boubacar Boris Diop (Stock, 2000) – pour n’en citer que certains. Mais bien au-delà de ces romans  » de commande « , l’expérience rwandaise semble avoir nourri la réflexion des auteurs sur leur art, sur leur rapport à l’histoire du continent.
Un autre choix possible
Ainsi, Boubacar Boris Diop a choisi d’écrire un roman en wolof, sa langue maternelle. Il l’explique en ces termes :  » Cette expérience rwandaise m’a profondément perturbé. J’ai eu besoin de ma langue pour me réconcilier avec moi-même. Le fait d’écrire en wolof instaurait une très grande distance par rapport à la francophonie, à la volonté d’hégémonie, aux manipulations politiques, au réseau de CCF, tout ce maillage et ses arrière-pensées… Il y avait là le refus d’être utilisé en tant qu’auteur par ces forces souterraines et la volonté de redevenir moi-même. Moi qui ai, comme tous les auteurs francophones africains, toujours pensé qu’il fallait aller vite et utiliser la langue française au lieu d’aller vers les langues africaines qui pouvaient nous amener à devoir tout recommencer, j’ai décidé d’approfondir la réflexion et je me suis rendu compte que j’avais tout faux.  » (10)
Le passage par le Rwanda rejaillit ainsi jusque sur son rapport à la langue française, provoquant d’abord un rejet  » épidermique  » mais qui mène à une profonde remise en question des processus de création, à la découverte d’une autre sensibilité d’écrivain.
La publication du roman de Diop a été accompagnée d’un discours très critique de l’auteur, voire virulent, sur le fonctionnement du champ littéraire africain francophone et de la francophonie de façon générale. Il est intéressant de noter que dans les débats qui ont suivi, il n’a jamais été question du contenu du livre (a priori lisible uniquement par des Sénégalais wolophones !), les discussions ayant porté exclusivement sur le discours de l’auteur ou sur le simple acte d’écrire dans une langue africaine, jugé par certains en termes de  » caprice « .
Si le discours de l’auteur a pu en irriter quelques-uns, il a eu le mérite de questionner les  » fictions communes  » du champ littéraire africain, notamment sur les choix linguistiques et les questions de public. Oui, on peut écrire dans une langue africaine et avoir un public, affirme Diop, mais ce ne sera pas le même public. Ce choix suppose aussi de renoncer à la reconnaissance parisienne et de s’inscrire d’emblée dans une périphérie, quitte à vouloir en faire un nouveau champ littéraire, avec d’autres problématiques, d’autres enjeux, d’autres profits.
Si Diop n’a jamais soutenu qu’il souhaite abandonner le français  » pour toujours « , ce passage par le wolof, cette conscience qu’un autre choix est aussi possible ne manquera certainement pas d’avoir des conséquences sur les textes de cet auteur, qu’ils soient écrits en français ou en wolof.
Explorer l’histoire
Sans aller jusqu’à changer de langue d’écriture après leur séjour au Rwanda, Tierno Monenembo (11) et Véronique Tadjo (12) ont, eux aussi, questionné l’histoire, par le biais de mythes fondateurs. Là où Monenembo se tourne vers l’épopée des Peuls pour le réécrire sous une forme romancée, Tadjo s’empare d’une légende akan et la décline en versions multiples, comme pour souligner le fait que tout texte n’est qu’un versant de la vérité. Elle questionne la violence des mythes célébrés, le sens de l’offrande et de la souffrance, et avoue qu’elle ne se serait certainement pas orientée vers ces thématiques sans le passage par le Rwanda. S’y ajoutent les évènements de son propre pays, la Côte d’Ivoire.
Réécrire l’histoire du continent ? Serait-ce là la place de l’écrivain dans cette Afrique qui cherche sa voie dans un monde qui tend à la marginaliser de plus en plus ? C’est en tout cas la direction que semblent prendre certains auteurs, de Patrice Nganang dans La joie de vivre (Le Serpent à plumes, 2003) à Tanella Boni dans Matins de couvre-feu (Le Serpent à plumes, 2005).
La parole des écrivains africains est tout aussi multiple que le sont leurs parcours qui ne se ressemblent plus comme cela pouvait encore être le cas pour les auteurs de la première génération. Plusieurs de ces  » anciens  » sont aujourd’hui décédés : Mongo Beti en octobre 2001, Senghor en décembre 2001 et Ahmadou Kourouma en décembre 2003. Les plus jeunes naviguent entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques, explorent des thématiques de plus en plus variées, ont une relation à la langue française qui n’est plus la même. Ils la façonnent à leur guise, du français précieux de Nimrod au français des sous-quartiers de Patrice Nganang. Ils sont soucieux de faire de la littérature avant tout, qu’elle soit  » africaine  » ou  » francophone « . Ils veulent être lus, tout simplement. N’est-ce pas là la nature profonde de la littérature : la rencontre entre un texte et un lecteur ? Au centre comme en périphérie, des textes et des lecteurs s’attendent encore.

Notes
1. Bourdieu, Pierre, 1992, Les Règles de l’art.
2. Casanova, Pascale, 1999, La République mondiale des lettres, p. 127.
3. Ibid. p. 177.
4. Ibid. p. 165.
5. Voir le dossier réalisé par Isabelle Bourgueil dans Africultures n°57, octobre-décembre 2003.
6. Voir Tervonen, Taina, 2003,  » L’aventure ambiguë de l’écrivain africain « , in Africultures n°57, octobre-décembre 2003, p. 121-125.
7. Combe, Dominique, 1995, Poétiques francophones, p. 5.
8. Casanova, Pascale, 1999, op. cit. p. 171.
9. A mi-mots : Ahmadou Kourouma (2001), réalisé par Joël Calmettes, 25 min.
10.  » Le français n’est pas mon destin « , entretien publié dans Africultures n°57, octobre-décembre 2003.
11. Monenembo, Tierno, Peuls, Le Seuil, 2004.
12. Tadjo, Véronique, Reine Pokou, Actes Sud, 2005.
Traductrice et journaliste indépendante d’origine finlandaise, Taina Tervonen travaille pour divers titres français et finlandais, sur des sujets de société et de culture. Elle collabore à la rubrique littéraire d’Africultures depuis 1997.///Article N° : 4129

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