Pouchkine, le porte-drapeau d’une Europe métisse

Entretien de Sylvie Chalaye avec Dieudonné Gnammankou

Juin 2005
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Historien et chercheur en littératures slaves, Dieudonné Gnammankou a mis à jour la véritable identité d’Abraham Hanibal, prince camerounais devenu général de l’armée russe. Son arrière-petit-fils ne fut autre qu’Alexandre Pouchkine, figure fondatrice de la littérature russe.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à Alexandre Pouchkine et à ses origines ?
Pouchkine était au centre de notre programme universitaire d’études de langue et littérature russe à Moscou dans les années 1980. J’avais donc étudié sa vie et son œuvre mais la question de son ascendance africaine et celle d’une thématique africaine dans son œuvre n’étaient pas enseignées. À part une brève et vague allusion à une origine éthiopienne du bisaïeul de Pouchkine faite par un de nos professeurs, mes camarades étudiants et moi ignorions tout des origines africaines de Pouchkine. Ce n’est qu’en 1991 que je me suis intéressé au sujet, dans le cadre de mon troisième cycle d’études russes à l’Inalco (Langues’O). J’y menais des recherches sur l’Afrique dans les textes russes, sous la direction du professeur Jean-Pierre Benoist. Tout naturellement, je me suis mis à étudier le roman historique inachevé de Pouchkine, Le Nègre de Pierre le Grand, premier roman russe ayant pour héros un Africain. Ce héros, appelé Ibrahim, était en réalité Abraham Hanibal, le bisaïeul noir de Pouchkine à qui ce dernier avait voulu rendre hommage. Pour faire la part entre la fiction et la biographie du personnage romanesque, il m’a fallu étudier la vie d’Hanibal et du coup m’intéresser à la question plus large des origines africaines de Pouchkine et de leurs éventuelles influences sur sa création littéraire.
Pourquoi avez-vous eu envie d’aller plus loin que la légende ?
Lorsque j’ai décidé d’écrire la biographie d’Abraham Hanibal, je me suis dit qu’il fallait reconstituer son enfance africaine. Selon la légende, ce dernier aurait eu une origine éthiopienne. Je n’avais aucune raison de la mettre en doute. Cependant, en étudiant l’histoire de l’Éthiopie des premières années du XVIIIe siècle, je me suis aperçu que tout ce qui avait été écrit sur l’enfance éthiopienne d’Hanibal était faux et, plus grave, fabriqué. Sa ville natale, Logone, n’existait pas en Ethiopie-Erythrée. De plus, un savant russe, Dmitri Anoutchine, avait en 1899 inventé tout un royaume et des événements au Nord de l’Ethiopie pour expliquer les circonstances de l’enlèvement et la déportation vers l’Empire ottoman d’Hanibal en 1703.
Qui était alors Abraham Hanibal ?
On savait, à travers une lettre d’Hanibal au sénat russe en 1742, qu’il était né en Afrique dans la cité de Logone et que son père en était le prince. On savait également, grâce à la tradition familiale, qu’il avait été enlevé à la suite d’un conflit armé, que sa sœur s’appelait Lagane, que la cité de son père se trouvait au bord d’un fleuve. Mais la thèse éthiopienne n’avait pas permis de localiser la ville natale d’Hanibal, ce qui faisait dire à certains que l’origine africaine de Pouchkine n’était qu’une légende.
J’ai découvert qu’en réalité, Abraham Hanibal était originaire de la principauté kotoko de Logone, où il est né en 1696. Cette principauté, située sur les bords du fleuve Logone et habitée par les Lagané ou Lagwané, se trouve dans le nord du Cameroun actuel, dans le bassin du Lac Tchad. Son père était le miarré Brouha ou Broua, qui régnait à cette époque sur trois cités. Ce n’était pas un royaume, plutôt une petite principauté constituée de cités indépendantes dirigées par des princes. Il est remarquable que malgré son jeune âge, Hanibal ait retenu la structure étatique de son lieu d’origine.
Suite à un des nombreux conflits armés qui opposaient les Kotoko au sultanat du Baguirmi, le futur Hanibal et de nombreux habitants de Logone furent faits prisonniers et déportés en Libye (Tripolitaine), alors province ottomane, puis dans des villes de l’Empire ottoman. Hanibal fut conduit à Constantinople et affecté au service du sultan Ahmed III en qualité de page, en raison de ses origines princières. Vers la fin de 1704, il fut acheté et conduit clandestinement en Russie avec deux autres enfants africains.
À Moscou, il fut adopté par le tsar Pierre le Grand qui l’éleva à la cour avec ses autres enfants. Le tsar l’envoya ensuite en France pour apprendre les mathématiques et le génie militaire (l’artillerie et les fortifications). Il revint avec le brevet d’ingénieur du roi et le grade de capitaine de l’armée française. Il fera une brillante carrière militaire en Russie au point de devenir général en chef de l’armée russe, chef du corps des ingénieurs, directeur général des fortifications, chevalier de deux ordres. Il était responsable du système de défense de tout l’Empire russe. Il fut nommé gouverneur de province, assura le commandement militaire de l’Estonie pendant dix ans et exerça d’importantes fonctions diplomatiques. C’était un éminent mathématicien et hydraulicien. Il est l’auteur d’un Traité de Géométrie et d’un Traité de Fortifications, écrits en 1725 et en 1726, et qu’il dédia à sa mère adoptive, l’impératrice Catherine I, veuve de Pierre le Grand. À cette époque, il était le maître de mathématiques du prince héritier et futur empereur Pierre II.
Comment avez-vous procédé pour remonter ainsi le cours de l’histoire ?
J’ai étudié l’histoire de l’Afrique, de l’Empire ottoman et de la Russie du XVIIIe siècle. J’ai aussi étudié l’histoire militaire russe et française, de même que l’histoire scientifique et technique de cette époque. Je me suis intéressé enfin à l’histoire de la Suède, car Hanibal était marié une femme de la noblesse suédoise.
J’ai effectué de nombreux voyages d’études en Russie pour étudier les archives civiles et militaires russes, de même que les généalogies de plusieurs familles. J’ai sillonné le pays pour visiter les lieux où Hanibal avait vécu et travaillé. Deux musées lui sont consacrés : dans ses anciennes propriétés à Petrovskoe, près de Pskov, et à Souyda, près de Saint Petersbourg. On y trouve des objets lui ayant appartenu, des livres, notamment les centaines de volumes qu’il ramena de Paris, des instruments de géométrie et de physique, un globe terrestre, des portraits de ses enfants. Pouchkine et sa mère, Nadine Hanibal, petite-fille d’Abraham Hanibal, sont enterrés tout près de Petrovskoe, à Sviatye Gory. La tombe d’Hanibal se trouve à Souyda où il s’installa après sa retraite. Sa mémoire est préservée, grâce aux efforts des autorités russes.
Pourquoi une légende éthiopienne s’était-elle substituée à la vérité historique ? Avait-on alors gommé la  » négrité  » de Pouchkine ?
Pour justifier cette manipulation de l’histoire, Anoutchine a écrit qu’il était impossible que le génie national russe, Pouchkine, fondateur de la littérature d’une nation européenne, ait pu avoir du sang nègre ! L’Éthiopie lui semblait plus présentable car, croyait-il, ses habitants, dits hamites ou chamites (sic !), n’étaient pas des Nègres parce que métissés avec des peuples sémites, donc  » capables de plus de culture et de civilisation  » ! Tout cela a eu lieu des décennies après la mort de Pouchkine lors de la célébration du centenaire de sa naissance en 1899. Tous les grands écrivains russes se réclamaient de Pouchkine, la nation russe elle-même considérait qu’il était le plus grand génie qu’elle avait produit, qu’il avait hissé la culture russe au rang des grandes nations. Or il faut avoir à l’esprit que, en cette fin du XIXe siècle., l’idéologie du racisme était à son apogée avec son application dans l’entreprise coloniale dite civilisatrice. De grands savants européens et américains soutenaient la thèse de l’infériorité raciale des Noirs. Il n’est donc pas étonnant qu’un journaliste et anthropologue russe inconnu alors, Anoutchine, mène une opération de  » denégrification  » de Pouchkine. Dans l’imaginaire européen de l’époque, l’Éthiopien hamite n’était pas un vrai Nègre. Pouchkine avait donc eu tort de se désigner comme un descendant de Nègres, et Anoutchine fut largement récompensé pour avoir  » chamitisé « ,  » blanchi  » Pouchkine. Il deviendra académicien et son nom sera donné à l’Institut d’anthropologie de Saint Petersbourg.
Comment cette origine camerounaise d’Alexandre Pouchkine a-t-elle été reçue en Russie ?
L’annonce des résultats de mes recherches dans la presse russe en février 1995 fit sensation. De nombreux chercheurs russes étaient incrédules : de quelle autorité disposais-je pour remettre en cause une thèse admise depuis un siècle ? J’eus de nombreux détracteurs qui ne cherchèrent même pas à prendre connaissance avec mon travail. Pour faire croire que mon travail était partisan, on m’attribua même une origine camerounaise alors que je suis béninois. En août 1995, je fus invité à un colloque à Moscou afin de me confronter aux spécialistes russes de Pouchkine. Les plus importants chercheurs russes soutinrent ma thèse. L’Académie des sciences de Russie me demanda alors de publier un article détaillé de mes travaux, paru dans sa revue en décembre 1995.
Vos travaux ont-elles changé le regard des Russes sur Pouchkine ou feint-on d’ignorer cette réalité ? Vos révélations sur les origines  » nègres  » de Pouchkine sont-elles aujourd’hui admises en Russie ou feint-on d’ignorer cette réalité ?
Entre 1995 et 1999, pendant les quatre années qui précédaient la célébration en 1999 du bicentenaire de la naissance d’Alexandre Pouchkine, j’ai participé à des dizaines de conférences en Russie. Au fil des ans, la majorité des spécialistes russes de Pouchkine ont reconnu l’origine camerounaise du poète. De nombreux livres parus ces dernières années en Russie sur Pouchkine parlent de son origine camerounaise et présentent mes travaux. La biographie d’Hanibal que j’ai rédigée a également été traduite et primée en Russie.
Dans les nombreux musées Pouchkine, les guides ont cessé de dire aux visiteurs que Pouchkine était d’origine éthiopienne. En 1999-2000, le Musée Pouchkine de Saint Pétersbourg, le plus grand musée consacré au poète m’a associé à son projet de film documentaire sur les racines camerounaises de Pouchkine. Le tournage a eu lieu en Russie, en France pour retracer les années parisiennes d’Hanibal et au Cameroun. Le film a été diffusé plusieurs fois en Russie et a reçu des prix à des festivals de films documentaires. Un cours de deux heures sur les origines camerounaises de Pouchkine a même été introduit dans le programme d’enseignement sur Pouchkine dans certaines écoles. Et ma traductrice russe, Nina Brumberg, qui est également docteur en mathématiques, a introduit dans un Manuel de Géométrie pour les écoles de Moscou des exercices de géométrie adaptés du Traité de géométrie écrit en 1725 par Hanibal ! Je trouve cela formidable et mon voeu le plus cher serait que les enfants d’origine africaine puissent un jour avoir ce privilège.
Comment la presse russe a-t-elle relayé cette découverte ? En France, par exemple, l’information n’a jamais été traitée avec sérieux.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la presse russe a très largement diffusé l’information sur mes travaux, que ce soit à la télévision, à la radio ou dans les journaux. Ces dernières années, toutes les grandes chaînes de télévision et de radio et un nombre impressionnant de journaux ont relayé l’information auprès du public au point qu’on me reconnaisse dans la rue dans des contrées reculées du pays !
En France, la presse a été beaucoup plus discrète, à quelques exceptions près : La Quinzaine littéraire, Télérama, Aventures de l’Histoire,… ou des revues universitaires comme La Revue russe et Slavica Occitania. Récemment, en mars 2005, la presse française s’est fait un large écho du thème de Pouchkine l’Africain à l’occasion de la création musicale Pouchkine de David Murray et Blaise N’Djehoya dans le cadre du festival Banlieues bleues. A part le Nouvel Observateur, les journaux qui rendirent compte de ce spectacle n’ont pas cité mes travaux. La palme d’or de l’occultation revient à une journaliste de l’Express du 7/3/2005, Paola Génone, auteur d’un article  » Pouchkine l’Africain « , rempli de citations extraites de mes livres sur Hanibal et Pouchkine, mais qui n’a pas eu l’honnêteté intellectuelle de citer mon nom !
Quelle est la place aujourd’hui de Pouchkine dans la littérature et la société russe ? Quel a été son parcours littéraire et sa place dans la société de son temps ?
Pouchkine est né en 1799. Il est mort en 1837, tué en duel par un Français qui courtisait sa femme. Cette mort brutale dans d’atroces souffrances a fait de lui un martyr. La thèse d’un complot ourdi par les autorités existe mais n’a jamais été démontrée.
Aux yeux des Russes, Pouchkine reste la plus grande figure de leur Panthéon littéraire, celui qui a donné à leur langue ses lettres de noblesse, et qui a hissé leur littérature dans la cour des grands. Il reste l’écrivain russe le plus étudié dans le pays. Pouchkine a initié tous les genres littéraires, le roman, la nouvelle, le théâtre et surtout la poésie. Ses talents poétiques ont été remarqués dès ses années de lycée, au point que les plus grands poètes russes de l’époque, Derjavine et Joukovski reconnurent qu’il était un poète accompli.
Depuis la fin de l’URSS, alors qu’on croyait avoir épuisé tous les thèmes sur Pouchkine, de nouveaux sujets de recherche apparaissent : ses rapports avec le pouvoir tsariste, avec la religion chrétienne russe orthodoxe mais aussi l’islam ou encore la franc-maçonnerie, sa vie sentimentale. L’Afrique dans sa vie et son œuvre ne relève plus du simple fait anecdotique comme on a pendant longtemps voulu faire croire. C’est un nouveau champ d’étude fécond.
Peut-on comparer le statut d’Alexandre Dumas en France et celui d’Alexandre Pouchkine en Russie ?
En France, Alexandre Dumas a connu un grand succès populaire mais les critiques ont essayé de minorer son importance dans la littérature française. Plus subtil encore : le public qui l’aimait ignorait tout de son origine africaine, ce qui n’est pas le cas des critiques et historiens de la littérature. Leurs préjugés ne sont certainement pas étrangers au fait qu’il ait fallu attendre plus de 130 ans après sa mort pour que ses cendres soient transférées au Panthéon.
En Russie, non seulement Pouchkine est devenu un héros national, mais c’est toute la critique et tous les écrivains qui l’ont considéré comme un père fondateur, un génie littéraire et une icône nationale. Son influence sur la littérature russe est indiscutable.
Pensez-vous que la traite négrière qui pèse sur l’histoire de figures comme Saint-George ou Dumas ait une incidence sur la  » reconnaissance  » de la  » négrité  » de ces personnages, tandis que l’ombre de ce crime ne concerne pas Pouchkine, ce qui, pour le regard blanc,  » libère  » sa noirceur de toute culpabilité ?
Cela me semble sans équivoque. Dans les puissances négrières, il y a eu une véritable politique d’occultation de la place des Noirs et du rôle qu’ils ont joué dans l’histoire nationale. Cette reconnaissance ne pouvait aller de pair avec une politique d’exploitation totale du Noir qui fut déshumanisante et raciste. L’idéologie chosificatrice du Noir devait permettre aux puissances européennes négrières puis coloniales de faire accepter à leurs opinions publiques le commerce d’autres hommes, leur domination et réduction en esclavage, leur exploitation ainsi que tous les crimes et massacres liés à cette entreprise qui a duré plusieurs siècles. Comment alors expliquer à cette même opinion que Dumas ou Saint-George étaient issus de cette population noire qu’on avait décrétée inférieure ? En France, certains vous diront qu’il n’est pas utile de savoir que Dumas ou Saint-George étaient noirs, comme si nous vivions dans le meilleur des mondes. C’est faire semblant d’ignorer le poids du passé sur le regard que posent les Blancs sur les Noirs.
Bien que Pouchkine ait été victime de certains préjugés, il a connu un autre traitement en Russie puisque sa  » négrité  » a finalement été perçue comme le symbole de l’ouverture et de la tolérance de la société russe impériale qui n’a pas été une puissance négrière. La poésie russe du XXe siècle s’en est fait un large écho. J’aimerais rappeler ici les propos de la grande poétesse Marina Tsvetaeva :  » Pouchkine est le fait où les théories se ruinent. Avant que le racisme naisse, Pouchkine, par sa naissance même, le ruine.  »
La Russie est-elle une terre d’immigration africaine ?
Elle l’est devenue aujourd’hui. Quelques milliers d’Africains y sont restés après leurs études et d’autres s’y sont installés comme réfugiés politiques. Il y a aussi des dizaines de milliers de jeunes métis vivant avec leurs mères russes et dont les pères africains sont retournés dans leurs pays. Ces derniers vivent dans des conditions déplorables, parfois abandonnés et ne vivant que des aides d’associations, notamment afro-américaines.
Dans la Russie actuelle, la présence africaine est devenue un fait de société. Il n’est pas rare d’y rencontrer des exemples de réussite sociale : des médecins dont un exerce à la Polyclinique du Kremlin à Moscou, de riches entrepreneurs dont certains sont millionnaires, des professeurs d’université, des sportifs de haut niveau, des journalistes vedettes dont la plus célèbre est Elena Hanga, animatrice d’un célèbre talk-show sur la chaîne NTV. Les Africains sont présents aussi dans la vie politique : lors des élections municipales en 2000, Marcel Wandji, un jeune médecin camerounais, aurait pu être élu maire de la ville de Tver.
Cette immigration africaine est cependant confrontée aux forts sentiments xénophobes et racistes de certains mouvements politiques néofascistes dont les skinheads sont l’émanation la plus odieuse. Les meurtres d’Africains ne sont pas rares.
En quoi, selon vous, restaurer les origines authentiques d’une figure aussi emblématique pour la culture européenne est important pour l’avenir de l’Europe et de sa jeunesse ?
Une jeunesse européenne informée et ayant une bonne culture historique ne tombera pas dans les travers du passé. En découvrant les véritables origines de figures aussi emblématiques que Pouchkine ou Dumas ou Juan Latino, grand poète noir espagnol du XVIe siècle, cette jeunesse comprendra que les sociétés européennes ont toujours été multiculturelles. Les pays européens ont aujourd’hui du mal à reconnaître leur dimension multiculturelle et mènent des politiques de rejet des différences. Les Européens ont même fini par oublier que la religion chrétienne, qui est aujourd’hui leur premier socle commun civilisationnel, est d’origine égypto-orientale. Pouchkine nous rappelle à tous qu’en fait les sociétés humaines contemporaines ont une identité métisse, multiculturelle et que l’Europe aurait beaucoup à gagner en devenant le porte-drapeau du multiculturalisme.

Dieudonné Gnammankou, Abraham Hanibal. L’Aïeul noir de Pouchkine, Présence africaine, Paris.
Dieudonné Gnammankou (dr.), Pouchkine et le monde noir, Présence africaine, Paris.///Article N° : 3904

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