La Grande Ile est une source d’inspiration pour Maksim Seth. Pratiquant la photographie depuis 1977, il s’y consacre aujourd’hui entièrement. Ses images, reportage ou travail de fond, témoignent de son respect envers son pays et sa richesse culturelle.
Aujourd’hui, Maksim Seth se consacre entièrement à la photographie. Il a fait ce choix en accord avec sa famille, après avoir été chef d’agence dans une importante agence de voyages de Madagascar, dont il est resté actionnaire. Dans ce cadre déjà, il lui arrivait de photographier son île. Cette préoccupation lui est restée.
Madagascar est au cur de sa photographie : paysages, populations mais aussi culture ou actualités sociales et politiques. Maksim Seth regarde et montre à travers ses images les réalités, poétiques ou plus dures, de son île. Ainsi, il était au cur des événements de l’année 2002, pratiquant alors plutôt une photographie de reportage. Son travail peut être défini comme documentaire. Notamment, dans le domaine culturel : tradition ou modernité ; c’est là, semble-t-il son champ d’investigation favori. Il a ainsi réalisé un travail sur le Hira Gasy (récemment publié dans Océan Indien Magazine, n°12) ou encore sur les troupes de danse contemporaine, telles Disaraga ou Rary, très dynamiques à Madagascar.
Photographe actif, Maksim Seth est également engagé ; il est cofondateur d’une association de photographes malgaches Tifimage, présentée aux Rencontres de Bamako en 1998.
Travaillant essentiellement en noir et blanc, tirant ses propres images avec l’aide de Pierrot Men, Maksim Seth produit également en couleurs, notamment pour la photographie de reportage. Ouvert et curieux, il avoue vouloir essayer d’autres pratiques, et ainsi bouger sa façon de travailler. Ses photos révèlent un respect profond, un amour pour son île, sa culture tellement vivante. Et la continuation de ce travail ne peut qu’approfondir cette sensation.
