Les Journées cinématographiques de Carthage et la « guerre de libération cinématographique » (1966-1972)

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Une décennie après l’indépendance, la Tunisie attend encore l’éclosion de son industrie cinématographique (1). La déception pointe dans un pays marqué par la tradition cinéphile française, alors que la massification de l’enseignement attire dans les ciné-clubs un public plus large et plus diversifié, mais tout aussi avide de pellicules. À l’échelle de l’Afrique même, la contestation gronde contre le monopole des grandes sociétés de distribution françaises et anglo-saxonnes, considéré comme un reliquat de la période coloniale. La naissance des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en 1966 s’inscrit dans ce contexte de « guerre de libération cinématographique », (Hennebelle 1975). Nous souhaitons mettre ici l’accent sur la période 19661972, années déterminantes dans la définition du nouveau festival, années tournantes dans l’histoire contemporaine de la Tunisie. Une telle délimitation chronologique a nécessairement sa part d&rsquo...

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