Il faut boucler Gbich !

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L’immeuble ne paie pas de mine, mais au deuxième étage, ça bosse fort ! Boulevard du Gabon, au milieu de la commune Marcory d’Abidjan, la rédaction boucle le prochain numéro de Gbich !. C’est qu’en moins de trois ans et un peu plus de 100 numéros, cet hebdomadaire est devenu l’un des tout premiers titres de la presse ivoirienne. Avec un tirage oscillant entre 37 500 et 50 000 exemplaires (pour le numéro spécial une fois par mois), Gbich ! connaît une notoriété sans pareille à Abidjan. Ses héros charismatiques, le cupide Cauphy Gombo et Tommy Lapoisse le malchanceux, font rire toute la rue abidjanaise. Et ce sont les femmes et les enfants qui ont en premier apprécié le journal, puis l’ont imposé à tous les étages de la société ivoirienne. La recette de la réussite ? Un tiers de dessin humoristique décapant, un tiers de journalisme solide et respecté, et un tiers de professionnalisme poussé dans tous les domaines, aussi bien artistique, rédactionnel que marketing… Emmenée par un quarteron de dessinateurs/journalistes (Zohoré, Bledson, Illary et Mendozza) la rédaction semble implicitement appliquer l’adage « faire du travail sérieux, sans se prendre au sérieux ». Malgré son succès éclatant, Gbich ! n’a pas pris la grosse tête : les jeunes talents trouvent toujours la porte ouverte et la rédaction fourmille d’idées librement exprimées. Du moment que tous finissent par se pencher studieusement sur leur papier à dessins…

///Article N° : 134

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