Regards d’Afropéennes sur la dot

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Qu’elles se définissent comme Afropéennes ou non, les Françaises nées de parents africains construisent leur identité de femmes entre les valeurs de la société française et celles des sociétés d’origine de leurs parents, où la tradition de la dot relève souvent de l’exigence morale et sociale, incarnant l’africanité au-delà des clivages religieux.

CETTE COUTUME, à la différence de la dot française (qui imposait aux parents de doter leur fille à marier et est tombée en désuétude depuis le milieu du XXe siècle), consiste à demander au(x) prétendant(s), en contrepartie de la main de la jeune fille, un ensemble de cadeaux destinés à celle-ci ou, le plus souvent, à sa famille. Le somme à verser pour le mariage coutumier est normalement fixée par le code de la famille de chaque pays, afin d’éviter les abus; mais de nombreuses familles ne respectent pas ces limites, préférant, quitte à payer une amende, laisser les chefs de famille élargie déterminer la n...

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