« Work in progress » : l’œuvre posthume d’André Schwarz-Bart

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En février 2015 paraissait L’Ancêtre en solitude aux Éditions du Seuil. Un roman travaillé par Simone Schwarz Bart à partir du travail conjoint avec son mari André Schwarz-Bart décédé en 2006. Kathleen Gyssels, professeure à l’Université d’Anvers et comparatiste des littératures de la diaspora noire et juive, nous en livre sa lecture. Elle est notamment l’auteure de Filles de Solitude, essai sur l’identité antillaise dans les (auto-)biographies fictives d’André et de Simone Schwarz-Bart (L’Harmattan, 1996) et de Marrane et marronne, La co-écriture réversible d’André et de Simone Schwarz-Bart (Brill/Rodopi, 2014).

Majuscule ou minuscule, nom propre ou nom commun ?

En 2009, le lecteur fidèle du couple discret que forment André et Simone Schwarz-Bart était surpris lorsque, cinquante ans après Le Dernier des Justes (1959), Simone Schwarz-Bart publia L’Étoile du matin. Dans ce récit, André Schwarz-Bart renouait avec la judaïté et tâchait de tirer au clair ses rapports à l’identité juive. Le récit avait beaucoup d’un témoignage autofictionnel : l’on reconnut facilement, sous les traits de Haïm Schuster, l’auteur lui-même. Publié voici six ans déjà, L’Etoile du matin n’a pas reçu beaucoup d’attention, ni des Antillais, ni des Français. Avec le recul, l’on peut dire que le premier roman posthume ne semble malheureusement pas avoir permis un comeback.
Vient de paraître en février 2015 un deuxième inédit, cette fois-ci sous un titre qui renoue avec les Antilles, l’autre pôle d’intérêt du Franco-Polonais. De fait, L’Ancêtre en solitude rappelle par chaque terme du titre La Mulâtresse Solitude, son premier roman antillais publié en 1972. Remarquons toutefois que le nom propre (Solitude) prend minuscule, pendant que le nom commun (« ancêtre ») prend majuscule : l’hésitation s’interprète de deux manières. Elle peut être due à l’éditeur du Seuil, soit à la co-auteure Simone. Signalons que pour d’autres termes incontournables, dont « Juif/juif », une attitude vacillante prévalait sans doute dans les nombreux fichiers et ébauches. Ainsi, si André Schwarz-Bart maintenait la majuscule pour « Juif » (substantif) dans Le Dernier des Justes, il semble avoir préféré, à l’instar de Zygmunt Bauman et d’Edgar Morin, la minuscule dans L’Etoile du matin. A moins que ce ne soit encore Simone qui intervienne dans le manuscrit ? Ce qui est sûr, c’est que le lecteur averti peut prendre la nouvelle orthographe comme un parti pris : néo-marranes, ces penseurs d’origine juive se détachent de toute idée d’élection du peuple juif et prônent une citoyenneté laïque, alarmant contre l’allégeance à des idéologies nationalistes. Ils défendent au contraire l’idée d’une identité floue, voire « liquide » à force d’être indéfinissable (pour parler avec Zygmunt Bauman) : « Qui sommes-nous, d’où venons-nous ? » Quels brassages ethniques et quels aléas de l’Histoire géo-culturelle et socio-raciale font que nous sommes ce que nous sommes ? Le personnage-clé du nouveau roman, portant le prénom insolite de « Solite » convie à réfléchir à toutes ces questions sans y répondre catégoriquement.
La nouvelle publication au Seuil se pare pour la première fois d’une illustration haute en couleurs qui reproduit le syntagme avec minuscule : le nom propre devient alors nom commun : « l’Ancêtre en solitude » reviendrait à dire : « la première personne qui a connu la solitude » qui sera désormais le sort à ceux qui viennent après l’aïeule dans l’Univers de plantation? Comme « ancêtre » peut être masculin ou féminin, le lecteur pense en premier lieu au genre féminin. Sur la Quatrième de couverture, ne lit-on pas qu’il s’agit de trois générations de Guadeloupéennes ? Tout cela peut paraître superflu, mais le premier titre schwarz-bartien, Le Dernier des Justes, donna amplement matière à la même discussion : majuscule ou minuscule pour le second terme ?

Portrait de Maîtresse avec page

Dans cette chronique sur trois générations de femme, l’on retrouve d’abord tous les personnages-clé des romans parus antérieurement, à commencer par Solitude, qui sera l’ancêtre ici brièvement présentée, mère exécutée au lendemain de la révolte d’esclaves contre les soldats français venus rétablir l’esclavage sur l’ordre de Napoléon, en Guadeloupe, en 1804. Cette enfant bâtarde qui naît de la première marronne et héroïne que connaisse l’île, est recueillie par une Blanche que le lecteur voit trait par trait se dévoiler devant ses yeux. Car l’art du portrait qu’on retrouve avec délectation sous la plume d’André Schwarz-Bart auréole les premières cent pages de L’Ancêtre en solitude. Comme monsieur Du Parc dans La Mulâtresse Solitude, comme sa fille Xavière qui reçoit Solitude en cadeau (poupée animée), la béké qui deviendra la maîtresse de Solitude est la moitié d’un couple très « Français de France » qui tourne mal dans la colonie française. Les planteurs et les curés, les petits Blancs et les marins de passage (l’amant de Cydalise dans Un plat de porc aux bananes vertes, roman de 1967, signé André et Simone et autre morceau de puzzle pour comprendre après coup L’Ancêtre en solitude), les « engagés » ou « trente-six mois » font escale dans les « Filles de France » aux côtés d’autres aventuriers. Comme le rappelle le narrateur (ou faut-il d’emblée corriger « les » narrateurs, puisqu’ils sont deux, voire davantage), souvent il s’agit de de tristes bougres et bougresses, bien mieux lotis que les « bois d’ébène » « acheminés » (le verbe figure dans « Bayangumay », premier volet de La Mulâtresse Solitude) dans ces Îles d’Amérique.
Parmi la population blanche, une certaine Madame de Montaignan adopte moins par charité que par profit la pauvre orpheline née de Solitude. A contrario de monsieur du Parc dans La Mulâtresse Solitude, qui fuit devant les troupes qui viennent reclouer aux chaînes les Noirs des habitations, et qui laisse son esclave choisir son nom, la maîtresse baptise la fillette seule au monde du prénom « Solite ». Avouons qu’il s’agit d’un curieux prénom. Le dictionnaire m’apprend que :

SOLITE est un mot inventé par Jacques Prévert en 1944, notamment dans le poème « Lanterne magique de Picasso ». Un mot « solite », ce devrait être le contraire d’ « insolite », donc un mot habituel, familier, banal, sans surprise… Et pourtant le mot solite n’est-il pas, par sa nature même, la négation de l’habituel? »
INSOLITE (fin XVe) est un emprunt au latin insolitus « inhabituel, inusité, bizarre », formé de in (préfixe de négation) et de solitus, participe passé de « solere » : « avoir coutume de ».

L’on peut dégager que, comme Eluard cité en exergue dans Pluie et vent, Prévert compte beaucoup pour l’auteur qui rédigea à la fin de la guerre, en 1944, le poème où figure le syntagme « solite et insolite ». La Libération n’était-ce pas ce nouveau monde lourd de toutes ses nobles et ignobles contradictions, société à refaire, communauté à rétablir:

Les idées calcinées escamotées volatilisées désidéalisées
Les idées pétrifiées devant la merveilleuse indifférence d’un monde passionné
D’un monde retrouvé
D’un monde indiscutable et inexpliqué
D’un monde sans savoir-vivre mais plein de joie de vivre
D’un monde sobre et ivre
D’un monde triste et gai
Tendre et cruel
Réel et surréel
Terrifiant et marrant
Nocturne et diurne
Solite et insolite
Beau comme tout.

La vie réunit les contraires, l’existence est faite d’opposés pour Prévert témoin des ravages innommables de la Seconde Guerre.
« Solite » est choisi par l’auteur/e posthume comme prénom donc du personnage central. L’importance de nommer hante à nouveau auteur/e et personnage, puisque tous portent « la blessure du nom », blès réversible pour l’opprimé juif et l’opprimé noir. Lorsqu’il voulut publier son premier roman, Abraham Szwarcbart était invité par son éditeur à se « naturaliser » français en adoptant le nom avec trait d’union Schwarz-Bart. Insatisfait de ce truchement patronymique, il semble inventer des personnages affublant plusieurs noms au cours de leurs existences.
Ainsi, la protagoniste, elle, s’appelle tour à tour Louise et Man Louise : elle est en fait démasquée comme la grand-mère négrophobe, crainte et haïe par Mariotte, du préambule au cycle, Un plat de porc aux bananes vertes. Là où l’autre roman d’André accentuait la gent masculine et ses principes contradictoires (sur le moratoire de l’esclavage, sur l’abolition même de l’esclavage), et son penchant pour les domestiques et amarreuses féminines, L’Ancêtre évacue l’époux pour s’intéresser à l’épouse. Veuve malheureuse, Madame se réfugie dans le rhum et dans la messe (30). Dégoûtée par la cruauté de son époux à l’égard de leurs biens meubles, elle devient dévote et remplace sa chienne par « une petite chose noire (dont) il émanait des cris menus, des sortes de piaillements » (p.32-33). Câpresse (dénomination pour un enfant de couleur qui est le produit d’une mulâtresse (Solitude) et d’un « nègre Congo »), la sauvageonne retient l’attention tout au long des cent premières pages du roman. Affamée de tendresse (comme l’était la protagoniste dans La Mulâtresse Solitude, 1972), Louise n’apprend ni à parler, ni à se comporter correctement. Dès lors, elle est une proie facile pour tous les hommes qui rôdent autour de cet être bizarre dont le créole intervient bien tardivement pour une énonciation minimale. Une fois atteint l’âge nubile, elle cherche « sa place exacte sur terre », motif qui traverse de part et d’autre tous les romans schwarz-bartiens, qu’ils soient signés André ou Simone, ou portant leur co-signature. Ce qui est particulièrement réussi encore ici est combien la foi de la patronne est transmise à ses « esclaves de maison » ou aux « esclaves de la grande case ». La quête identitaire est à ce point impossible que la religion imposée aux Noirs est une vaste opération d’hypocrisie. La foi en Dieu et le paradis promis après la vie sont censés donner un sens et une orientation à ces vies « en lambeaux » (autre mot très fréquemment utilisé) dérape. Chaque esclave redoute parmi toutes les apparitions celle des démons acolytes et du Diable. Les ravages de la foi sur les esclaves sont aussi redoutables que le rhum qui coule à flots et les effets du zèle religieux sont un motif d’aliénation profonde dans ce roman aux multiples échos aux romans antérieurs. Reprise donc des mêmes peurs irrationnelles, en même temps qu’obscurantisme par « l’évangélisation » : Solite craint le diable en même temps que les forces obscures qui l’entourent. Au pire moment de la déprime, elle aspire à se métamorphoser « en crabe, en chien, errant de longues heures sous la lune, cherchant qui dévorer » (p.45). L’on reconnaît aisément des pans entiers des romans antérieurs : Pluie et vent sur Télumée Miracle (signé Simone, 1972) ou encore Ti Jean L’Horizon (signé Simone aussi, 1979). Mais ce qui est moins net, et tout aussi « repiqué », c’est que ce penchant irrationnel sur fond d’un univers cruel et d’une société injuste était attesté dans Le Dernier des Justes, le chef-d’œuvre inégalé d’André et le premier roman primé par le Goncourt 1959. L’auteur s’était parfait dans les sciences ethnologues et l’on sent l’anthropologue dans plusieurs portraits. André Schwarz-Bart radioscopait l’univers antillais, mais tout aussi bien celui de ses origines franco-polonaises et juives(1), avec l’œil du folkloriste doublé du sociologue. Il observait coutumes et mœurs pour sonder le pourquoi du comportement collectif dans des situations extrêmes (déportation, servitude, fascisme). À cela s’oppose l’étonnante force de résistance de l’individu qui déjoue les calamités et les cruautés les plus inimaginables par un sang-froid et un « humour noir ». C’est là un autre domaine dans lequel l’écrivain excelle et nous émerveille : le rire et le pleurer, et surtout l’entre-deux du pleurer-rire, sont plus d’une fois garants de pages inégalées. Toutefois, L’Ancêtre en solitude manque quelquefois de ressort dramatique et me paraît moins pénétrant que la première biographie fictive de Solitude : sans qu’on n’ait toutefois ce monologue intérieur de La Mûlatresse Solitude qui calait le silence de l’esclave récalcitrant et le mutisme de tant d’anonymes qui ont souffert le joug de l’esclavage dans ces colonies françaises d’Amérique, le récit s’alourdit de nombreuses répétitions que, conjecture toute personnelle, André Schwarz-Bart n’aurait sans doute pas tolérées. Reste les nombreuses quasi-similitudes et échos autotextuels, là où l’horizon d’attente du lecteur était porté sur les « présumés questions » laissées sans réponse par la narratrice à la première personne d’Un plat de porc, Mariotte. Deux exemples expliquent mon propos : d’abord l’inquiétude généalogique, source de tourment tout au long de la misérable vie de Mariotte qui n’a jamais su qui était son père. Selon le proverbe créole, « le nom du père, c’est le secret de sa mère ». Certes, L’Ancêtre apprend que c’est bien Raymoninque, le batteur de tambour, mais le rapport entre Hortense (fille de Solite) et ce « grand Vaval noir » reste peu développé dans le nouveau roman(2). Ensuite, l’apparition à la toute fin des Cahiers d’un certain Moritz Lévy, que le lecteur est amené à croire seul rescapé de la Shoah des Lévy (du Dernier des Justes), L’Ancêtre en solitude ne dit rien. Autre énigme encore, la haine atroce de Man Louise pour Mariotte qui ira cracher sur sa tombe dans Un plat, séquence recyclée telle quelle ici. Le lecteur familier des romans schwarz-bartiens découvre donc ici plusieurs (mais pas tous) morceaux manquants au puzzle généalogique d’Un plat de porc et les fils qui reliaient celui-ci aux autres romans. Au fil de son Journal inachevé, Mariotte remonte le temps et son entourage familial. Née « le 18 août 1885 à Saint-Pierre de la Martinique » (p.143), Mariotte creusait l’énigme de l’identité de son géniteur (Raymoninque) et du lien qui la rattachait à l’ancêtre Solitude, morte après la révolte de Matouba, en 1804. Elle meurt dans un asile parisien dix ans après la fin de la Seconde Guerre, enfermée avec d’autres rescapées des totalitarismes (coloniaux et Nazis) qui ont traversé ce XXe siècle meurtrier(3). Chronique de ces Antilles au temps des habitations le roman couvre les années du rétablissement de l’esclavage, en 1804, jusqu’à la vie adulte d’Hortense, se termine 50 ans après la destruction de ce brasier de feu à Saint-Pierre (soit 1953) (p.211).

In/Complétude du cycle schwarz-bartien

L’Ancêtre en solitude n’est pas un tome à part du cycle suspendu, car pour cela il ressasse trop d’épisodes des romans antérieurs. Néanmoins au lecteur peu ou pas familier avec le corpus romanesque schwarz-bartien, il révèle l’insupportable esclavage de manière renversante et l’histoire des trois générations atteste le fardeau de l’esclavage jusqu’aux « temps modernes ».
Préfacé par Simone, le roman posthume prouve qu’André Schwarz-Bart se considérait depuis l’accueil tiède à son cycle antillais et « l’Affaire Schwarz-Bart », un naufragé, laissant de nombreux projets de romans et de pièces de théâtre dans ses tiroirs. Pour André Schwarz-Bart, l’auteur est mort (dixit Barthes), principe postmoderne poussé à l’extrême : l’attribution de l’autorité romanesque lui paraisse une futilité. L’écrivain est un « miraculé » qui pose humblement une petite pierre blanche sur la tombe des disparus et des créatures angéliques (nées des Marie-Ange et des « nègres des nègres »). Désormais de moindre incidence, la couverture chez Seuil avec le nom des auteurs importe moins que le souffle d’outre-tombe qui porte un texte venu rappeler le « double devoir de mémoire » dans des temps restés intolérants, qui ont maille à lier avec l’identité. L’étranger naturalisé français aura plusieurs imitateurs, les uns ouvertement punis (lui-même accusé de plagiat) Yambo Ouologuem et son début iconoclaste, Le Devoir de violence, 1968) que d’autres (taciturnes quant aux empreintes et toujours sur le devant de la scène antillaise). Contre pluie et vent, au risque d’être un Fremdkörper dans le canon afro-antillais(4)), noue esclavage et persécution juive, oppression noire et oppression juive. Deux tragédies nouées dans un tissu réversible(5), vient obliger le milieu littéraire français, tant métropolitain que domien, à repenser les étiquettes, à accepter de nouveaux concepts, tels que « juif postcolonial », « écrivain posthume ». Modérément recensé en France (dans les organes de presse obligatoires que sont Le Nouvel Obs’, Le Magazine Littéraire), sur quelques blogs(6), et sites d’intérêt antillo-guyanais(7), l’on peut toutefois espérer que ledit « Schwartz-Bart » (patronyme encore malmené (8)) ne doive plus effacer tantôt l’origine juive, tantôt l’affiliation antillaise. De fait, il me surprend que Jérôme Garin emploie des formules élusives, le présentant vaguement comme « l’enfant de Metz d’origine polonaise, l’ancien résistant, l’homme blanc ». Est-ce une façon bien française pour ne pas expliciter ce qui saute aux yeux, une prudence et une précaution en ces temps de dérives et de crispations identitaires ? N’empêche que la critique parisienne évite et empêche du coup l’audience double, mixte, métissée, que les Schwarz-Bart ont à l’esprit, à qui ils s’adressent, soit cette humanité universelle, quelle que soit la peau, le nom qu’on porte, toutes barrières que les auteurs Schwarz-Bart désirent abolir. Avec quelques rares auteurs de sa génération donc, Cynthia Ozick (°1928) ou encore Romain Gary (1914-1980), il était un « postcolonial Jew(9)  » rimant le destin du survivant de l’esclavage au rescapé de la Shoah.

(1)Voir Kathleen Gyssels, « Schwarz-Bart à Auschwitz et Jérusalem », Image & Narrative, Représentations récentes de la Shoah dans les cultures francophones, 14.2 (2013) numéro en ligne. http://www.imageandnarrative.be/index.php/imagenarrative/article/view/310
(2)Ce fardeau peut empoisonner la relation normale entre proches, au point de gâcher la symbiose mère/fille. Celle qui est la grand-mère de Mariotte, Melon Doux, Man Louise, d’une part, et la relation entre la fille de celle-ci, Hortense, et sa fille Marie (alias Mariotte) meurt malheureuse de n’avoir pas le « bon teint », le bon cheveu, la bonne couleur.
(3) Voir Kathleen Gyssels, Filles de Solitude, Essai sur l’identité antillaise dans les [auto]-biographies fictives de Simone et André Schwarz-Bart, L’Harmattan, 1996.
(4)Voir Kathleen Gyssels, « Entre « poloniser » et « polliniser » ? l’œuvre Schwarz-Bartienne comme Fremdkörper dans le canon antillais » dans Perspectives européennes des études littéraires francophones, Daniel Lançon et Claude Coste, H Champion, 2014. 199-215
(5)Voir un numéro spécial sur les auteurs dans Nouvelles Etudes Francophones (n° 26.1 (Printemps 2011).Par K.G
(6)Emily Vaquié, « L’Ancêtre en Solitude : plongée dans la Guadeloupe du XIX ième siècle », http://cafe-powell.com/2015/02/lancetre-en-solitude-plongee-dans-la-guadeloupe-du-xixe-siecle/
(7)Gyssels, , « Coéquipière contre pluie et vent »
(8)Jérôme Garin, « A la mémoire d’André Schwartz-Bart, le Blanc qui avait osé écrire sur les Antilles », Nouvel Obs‘, 22 février 2015. http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20150205.OBS1821/a-la-memoire-d-andre-schwartz-bart-le-blanc-qui-avait-ose-ecrire-sur-les-antilles.html
(9) Lawrence Friedman, SPAN « South Pacific Association for Commonwealth Literature and Language Studies », 36 (1992); online: http://wwwmcc.murdoch.edu.au/readingroom/litserv/SPAN/36/Friedman.html
///Article N° : 13079

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