entretien de Taina Tervonen avec Christiane Falgayrettes-Leveau Directrice des Editions Dapper

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Comment avez-vous choisi ces trois premiers textes ?
Ce sont des choix assez personnels. Au départ, nous voulions juste créer une collection jeunesse, puisque plusieurs autres éditeurs étaient déjà sur le marché pour les adultes. Et puis j’ai eu des textes, j’ai découvert des livres pendant mes voyages en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. J’ai aussi employé des personnes comme conseillers pour l’Afrique lusophone et pour les Etats-Unis, et on m’a proposé des textes. Maintenant, les agents viennent nous voir directement. Là, j’ai des titres jusqu’en 2002.
Ces trois textes sont très différents les uns des autres, avec une qualité d’écriture et d’imaginaire. Ce sont des textes très ancrés dans le monde moderne, dont le questionnement se fait par rapport aux individus et non uniquement par rapport au groupe. Ils osent dire  » je « . Il y a une interrogation sur la responsabilité personnelle et sur la position dans le groupe.
Comptez-vous publier aussi des textes originaux, en plus des traductions ?
Ah oui, je cherche des textes. J’en reçois mais peut-être que les meilleurs textes sont portés chez les autres, les grands éditeurs. On est tout jeune encore… Il faudrait tomber sur de jeunes auteurs à découvrir.
La traduction coûte cher et nous ne faisons guère de bénéfices sur ces livres. Mais quand il s’agit de faire découvrir un beau texte, ça vaut la peine de traduire.
Quand paraîtront les prochains titres ?
Nous avons deux mises en vente par an. Les prochains titres sont prévus pour le mois de mars : le texte d’une Afro-Américaine, entre science-fiction et roman réaliste, et celui d’un écrivain guyanais sur la population indienne.

///Article N° : 1203

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