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Hassan Al Tourabi

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Soudan

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Hassan Abdallah al-Tourabi (en arabe حسن عبد الله الترابي) né en 1932 à Kassala est un homme politique et religieux soudanais. Al-Tourabi est un islamiste, membre des Frères musulmans. Al-Tourabi nait à Kassala à la frontière avec l’Érythrée en 1932. Son père est un cheikh soufi. Il suit des études poussées en droit : maîtrise de l’Université de Khartoum (de 1951 à 1955), master de l’Université de Londres et enfin thèse à l’Université de la Sorbonne de 1959 à 1964. Ancien leader des Frères musulmans soudanais, il prêche un panarabisme islamique en symbiose militante avec tous les mouvements islamistes du monde arabe, mais aussi non arabe. Pour Tourabi, le nationalisme arabe est « révolutionnaire islamique. » (Olivier Carré, Le nationalisme arabe, p. 214)

Parcours poltique
Hassan Al Tourabi, se décrit volontiers comme un intellectuel, un « penseur » de l’islam. En fait il fut associé au pouvoir dès les années septante et joue un rôle politique de première importance au Soudan. Il a été tour à tour ministre de la justice – ce qui lui permit de promouvoir au Soudan la Loi Islamique, la Sharia – puis chef de la diplomatie sous Gaafar Noumeiri. Après une arrestation de courte durée en 1985, parce que soupçonné de complot au profit de l’Iran, il crée le Front national islamique (FNI). TOURABI, Hassan Al Né en 1932 au Soudan, diplômé d’Oxford et de la Sorbonne, Hassan Al Tourabi, se décrit volontiers comme un intellectuel, un « penseur » de l’islam. En fait il fut associé au pouvoir dès les années septante et joue un rôle politique de première importance au Soudan. Il a été tour à tour ministre de la justice – ce qui lui permit de promouvoir au Soudan la Loi Islamique, la Sharia – puis chef de la diplomatie sous Gaafar Noumeiri. Après une arrestation de courte durée en 1985, parce que soupçonné de complot au profit de l’Iran, il crée le Front national islamique (FNI). Né en 1932 au Soudan, diplômé d’Oxford et de la Sorbonne, Hassan Al Tourabi, se décrit volontiers comme un intellectuel, un « penseur » de l’islam. En fait il fut associé au pouvoir dès les années septante et joue un rôle politique de première importance au Soudan. Il a été tour à tour ministre de la justice – ce qui lui permit de promouvoir au Soudan la Loi Islamique, la Sharia – puis chef de la diplomatie sous Gaafar Noumeiri. Après une arrestation de courte durée en 1985, parce que soupçonné de complot au profit de l’Iran, il crée le Front national islamique (FNI).

À partir de 1984, les Frères musulmans dont al-Tourabi est l’un des chefs se rapprochent du dictateur Numeiri. L’état d’urgence est imposé en avril 1984. Du 1er au 12 avril 1986, des élections législatives ont lieu au Soudan. Quarante partis y participent, à cause de la rébellion chrétienne de la SPLA dans le sud du pays, un douzaine de circonscriptions du sud ne participent pas aux élections. Pour les autres circonscriptions, l’Oumma de Sadiq al-Mahdi obtient 99 sièges, l’Union démocratique 63 et le Front islamique national d’al-Tourabi 51 sièges. Al-Tourabi est directeur pour l’Afrique du Congrès mondial islamique. En 1999, al-Tourabi, alors président du parlement soudanais, essaie d’évincer le général Omar el-Béchir du pouvoir mais sa tentative échoue. En mars 2004, el-Béchir emprisonne al-Tourabi pour tentative de coup d’État datant de septembre 2003. Le 30 juin 2005, le président Omar el-Béchir, pour fêter le 16e anniversaire de son arrivée au pouvoir par un coup d’État, libère tous les prisonniers politiques soudanais, y compris al-Tourabi. En 2006, al-Tourabi est accusé d’apostasie pour avoir écrit dans un article que les femmes musulmanes devraient avoir le droit de se marier avec des chrétiens ou des juifs et qualifiant les avis religieux s’y opposant de « rétrogrades ». Il s’est également déclaré favorable à l’organisation de prière non séparé entre hommes et femmes. Il a réitéré ses propos à l’université de Khartoum, qualifiant ses opposants traditionalistes de défendre des idées « périmées ».

Sources :
http://fr.wikipedia.org
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