Fiche Personne
Musique Théâtre Cinéma/TV Littérature / édition Danse

Richard Bohringer

Chanteur/euse, Réalisateur/trice, Ecrivain/ne, Acteur/trice, Producteur/trice, Compositeur, Adaptateur/trice, Producteur/trice délégué/e, Dialoguiste, Voix off
France, Sénégal

Français

A propos de Richard Bohringer et le groupe Aventures

Richard Bohringer est né le 16 janvier 1942 à Moulins…

Sa mère étant partie rejoindre son père en Allemagne après la guerre, il va grandir chez sa grand-mère, porte de Saint-Cloud, à Paris. A 6 ans, il est atteint d’une cécité totale qui va le rendre aveugle pendant un an et demi. Puis il se retrouve à l’hôpital maritime de Berck-sur-Mer où il restera deux ans immobilisé dans un lit, pour une forte scoliose ainsi qu’une décalcification osseuse. Il sortira en 1952 et retournera chez sa Mamie.

Sortie de métro… Place Saint-Germain-des-Prés, rue Saint-Benoit… Oublié l’enfance et l’adolescence inconnues, Richard apprécie ce monde adulte qui sait s’arrêter. Les adultes et les jeunes ensemble… Aucune différence… Juste une aspiration commune… Un vrai bonheur autour des discussions, de la musique.

Il erre près des studios de cinéma de Billancourt et devient le chauffeur de Peter O’Toole pendant le tournage de « What’s new Pussycat ? »… Nuit étoilée chez Castel… Richard passera la quasi-totalité de sa jeunesse à Saint-Germain-des-Prés où il se promène volontiers,et se plait à découvrir les danseurs, le jazz dans les caves, ses idoles John Coltrane et Charlie Parker. De belles rencontres en perspective : Albert Vitali, Antoine Blondin et Gérard Brach…et l’un des plus grands rockers des années 60 : Vince Taylor, qui va lui demander de bien vouloir faire sa première partie, Richard sera  » Richard Blues « . Il chauffe la salle comme un lion enragé, fait le boeuf en première partie, et Vince peut enchainer sans aucun souci après lui. Le QG de Richard, c’est le Rock’n’roll Circus. C’est ici qu’il croise un habitué, alors inconnu : Jim Morisson. Richard va passer deux ans à refaire le monde aux côtés de celui qui sera l’âme des Doors…

Il rencontre aussi Claude Nougaro dans les années 60 (parti dans les grandes prairies rejoindre les grands Indiens). Richard le suit dans ses concerts depuis les coulisses puis allait lire ses premiers textes dans la cuisine de Claude, rue des Thermes.

Grâce à Claude, il rencontre quelques belles âmes humaines. Et grâce à Richard, Claude rencontre Charles Matton (peintre, sculpteur qui réalisera « L’italien des roses » avec Richard pour son premier grand rôle).

Son premier métier, mécanicien dans un petit atelier où il répare des motos, lui offre ses premiers salaires. Il a dansé le Be Bop au club Saint-Germain pour 15 balles la nuit…
Mais pour ramener la thune pour manger et avoir une vie plus décente, Richard se tourne vers le métier d’acteur dans lequel il entre « par effraction »…
Comme il le dit « si j’avais été plus courageux, je serais monté sur un ring » mais son seul combat a duré 30 secondes puis… k.o….

Richard a été journaliste, et ses nouvelles furent publiées par Jacques Lanzmann. Il a aussi été scénariste de bandes dessinées.

Il écrit sa première pièce de théâtre « Zorglub » en 1966 et « Les Girafes » en 1967. C’est d’ailleurs en 1967 qu’il fit une overdose d’héroïne. Conduit aux urgences, l’interne de garde rédige son avis de décès… Il deviendra son pote.

En 1970, son premier rôle de cinéma dans « La maison » de Gérard Brach.Mais son véritable début il le doit à Charles Matton qui le fait tourner dans « L’italien des roses » en 1972.
En 1979, premiers pas dans la musique, produit par Claude Zidi.

Outre les succès au cinéma où Richard tourne comme un fou furieux, « Diva » « Le grand chemin » « Une époque formidable », il se plait à tourner des multitudes de rôles dans des premiers films de jeunes réalisateurs. Il dédie son César du meilleur second rôle dans  » l’addition » à Jean-Pierre Rassam, et son César du meilleur acteur dans  » le grand chemin » à Michel Auclair, son « père adoptif ».

Ses passions le rejoignent…
Il écrit « C’est beau une ville la nuit », best-seller vendu à plus d’un million trois cent mille exemplaires, puis « Le bord intime des rivières ». Dans les années 90.

Autre passion : le rugby. Richard sera le vice-président du Rugby Club hyérois (division 2) avec pour objectif le retour en première division dès la saison 1995-1996.

« C’est beau une ville la nuit » devient une émission hebdomadaire sur Europe2 où il lit les textes des auditeurs « garennes ».C’est enfin sur scène que Richard portera haut ce voyage mystique de toutes ses tripes avec les musiciens du groupe « alternatif » One Take puis Aventures… Leur premier concert à Bastia, en totale improvisation, leurs a ouvert la porte d’une tournée phénoménale. Le soir même, Johnny Hallyday appelle Richard pour le féliciter de ce succès.

Richard n’en est pas à sa première expérience musicale,il avait déjà enregistré les albums « Richard Bohringer » et « Errance » et participé aux albums de Jean-Jacques Milteau (« Quand j’rentre le soir »…) et Paulo Personne (« Où est l’paradis ? »).

Il a obtenu la nationalité sénégalaise en 2002, un retour aux sources évident pour le griot blanc le plus sympathique au monde…

« C’est beau une ville la nuit » au cinéma… L’ultime déclinaison… Une oeuvre définitivement humaine à voir, ou prochainement commander en dvd…

Va, Richard, mets du charbon, t’occupes pas des signaux…

Pour encore mieux connaître Richard, lisez ses livres, et allez le voir en concert avec le groupe Aventures sur les routes du monde entier…

English

Richard Bohringer is a multitalented artist. Undoubtedly, its performances in films like Diva, L’Addition, Péril en la demeure, Subway, or Le grand chemin – he’s played in 125 films – that make him such a well known actor, but Bohringer is also a writer, music-lover and author of C’est beau une ville la nuit. Who else but Bohringer could adapt this novel to the big screen? Here we find, not only the actor but, for the first time, the filmmaker, in what Bohringer has dubbed « a blues in prose. »


Represented by : A.A.C Patrick Goavec
Agent : Patrick Goavec


Latest films

A City is beautiful at night (2006), from Richard Bohringer
Elephant tales (2006), from Mario Andreacchio
Pom le poulain (2006), from Olivier Ringer
Cavalcade (2005), from Steve Suissa
Bluesbreaker (2005), from Dominique Brenguier
Ennemis publics (2004), from Kader Ayd, Karim Abbou
Poem of the Sea (The) (2004), from Erwan Le Gal
Young, Beautiful and Screwed Up (2003), from Igor Sékulic
(2002), from Alain Bévérini
Libre (2002), from Jean-Pierre Sauné
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