Fiche Personne
Musique

Harouna Dembélé

Musicien/ne, Djembéfola, Balafoniste
Burkina Faso

Français

Originaire de Bobo Dioulasso au Burkina Faso, Harouna est issu d’une famille de griot. Il est initié dès son plus jeune âge aux diffèrents instruments présents dans les fêtes traditionnelles burkinabées : djembé, balafon, doundoun, bara.
Il part pour Abidjan avec son père et ses trois frères qui sont, eux aussi, tous musiciens-batteurs, et commence à jouer dans les nombreuses fêtes populaires que compte la capitale ivoirienne: mariages, baptêmes, funérailles… et autres cérémonies où ces instruments sont omniprésents.
Lorsque il ne joue pas le djembé, Harouna, asssite, malgré son jeune âge, aux longues veillées des funérailles burkinabées, et joue le balafon auprès des « Vieux ».
En 1994, il se voit confier le titre de Chef batteur de la troupe Yelemba d’Abidjan. Il commence alors le travail de ballet Africain, où danses et percussions sont indissociables.
Depuis 1995, Harouna est de toutes les tournées internationales de la troupe Yelemba d’Abidjan. 1er soliste incontesté, il encadre régulièrement des stages amateurs et professionnels, moments privilégiés qui lui permettent de transmettre son amour du djembé… et du balafon.
Entre tradition et modernité, le Yelemba travaille et revisite le large répertoire multi-ethnique de la Côte d’Ivoire. Musiciens, danseurs, chanteurs et acteurs exceptionnels, ces artistes complets présentent leurs spectacles, en Europe et à l’international.
Installés sur Nantes, cinq de ces musiciens (ivoiriens, guinéens et burkinabés) conduits par Harouna, le chef batteur de la troupe, exploreront de nouvelles voies au sein d’AKEÏKOI, en apportant leurs rythmes et chants traditionnels (en Sénoufo, Dioula), les percussions à peaux tendues et autres balafons, ainsi que des instruments sacrés rarement entendus dans le monde, comme les boloyes.
Ce laboratoire sonore laisse une large place aux performances, à la danse et au spectacle.
Après plusieurs années de découverte mutuelle et d’adaptation musicale entre les membres du collectif, le premier album d’AKEÏKOI « Binkafô » sortira en 2002 sous le label Hors-Normes Productions, suivi d’une tournée nationale en 2003 et 2004. « Binkafô » sera l’album de la rencontre entre deux mondes qui devront cohabiter, celui du rock brut et de la musique ethnique africaine.
Installé désormais à Bobo-Dioulasso, il créé son groupe Parisi en 2004. Composé de 12 artistes Burkinabés restituant l’énergie africaine, Parisi symbolise la recrudescence de la musique africaine, agrémente par les rythmes ancestraux, laissant imaginer un avenir prometteur. Originaire de la ville de Bobo Dioulasso, carrefour culturel de l’Afrique de l’Ouest, Parisi reflète les influences artistiques des diverses éthnies présentes à Bobo Dioulasso. Véritable mosaïque culturelle, Bobo Dioulasso est le creuset du renouveau de la musique traditionnelle burkinabé.
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