« La Côte d’Ivoire regorge d’auteurs talentueux… »

Entretien de Christophe Cassiau-Haurie avec Benjamin Kouadio

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La crise politique et militaire qu’a vécue la Cote d’Ivoire de 2002 à 2011 a durablement affecté la vie des populations civiles. Plusieurs milliers de morts et disparus, des destructions sans nombre et un pays divisé en deux. Le milieu des artistes a également vécu cette époque de façon douloureuse. Benjamin Kouadio en est un exemple parfait. En effet, celui-ci compte plus de vingt années de carrière, plusieurs participations à des revues et des collectifs ainsi que la réalisation de plusieurs œuvres de commande. Malgré cela, son ouvrage Les envahisseurs, édité en janvier 2013 chez L’harmattan BD, n’est que son deuxième album commercial, 14 ans après la sortie du premier, John Koutoukou (Céda – 1999). Retour sur le parcours d’un dessinateur talentueux qui commence à déployer ses ailes. Enfin…

Votre dernier album, les envahisseurs vient de sortir 14 ans après le premier, pourquoi un délai aussi important ?
Le délai dont vous parlez ne m’incombe pas. Il est simplement dû à la crise sociopolitique survenue en Côte d’Ivoire depuis le coup d’état de 1999 et la guerre de 2002. Mes projets d’albums comme bien d’autres étaient en souffrance au Céda devenu entre-temps Néi-Céda par la force des choses, la maison éditrice du premier album John Koutoukou « Responsable irresponsable » en 1999. Ces maisons généralistes dont le chiffre d’affaires est basé sur les ouvrages scolaires ne voulaient pas prendre le risque d’investir dans l’extrascolaire. À dessein d’ailleurs. Car elles rencontraient des problèmes financiers. Les manuscrits qui y avaient été déposés avant la crise se sont vus retourner à leurs auteurs. Laissant ainsi la latitude aux uns et aux autres de les proposer aux éditeurs de leur choix. Je signale que Les envahisseurs ne figuraient pas dans le lot des refusés. Je l’ai proposé à L’harmattan en 2012. Et le projet a été accepté et édité en janvier 2013, sans difficulté. Merci au directeur de collection Harmattan BD !
Votre pays sort d’une guerre civile de 10 ans. En quoi cela a-t-il affecté votre travail et votre carrière ?
Je tiens à rectifier une chose : la Côte d’Ivoire n’a pas connu une guerre civile de 10 ans. La guerre civile dont vous parlez n’a duré que quelques semaines. C’est tout. Les populations ne se combattaient pas. C’est cela l’exception ivoirienne, à mettre au compte du divin. Il y a eu plutôt une crise qui a duré 10 ans. Avec de lourdes conséquences au plan social, économique, et autres. Cette situation difficile a affecté mon travail en tant qu’enseignant et fonctionnaire à des degrés divers. Quant à ma carrière artistique, cela a pesé pour beaucoup : plus de nouveaux albums, plus de manifestations autour du livre, plus de salons du livre, etc. Les maisons d’édition tournaient au ralenti. L’État leur devait de l’argent qu’il n’arrivait pas à payer correctement, du fait de la crise. Et cela se ressentait sur les publications qui se raréfiaient. La part belle était faite aux manuels scolaires. L’atmosphère sociale délétère et tendue n’était pas faite pour arranger les choses. C’est donc au milieu de toute cette grisaille que j’ai continué à travailler sur mes projets de BD et à l’animation de mes blogs, dans le secret espoir d’une amélioration de la situation et voir mon travail édité par la suite. L’aboutissement de toute cette persévérance a été la publication des envahisseurs.
Quel est le thème de cet album ?
L’album Les envahisseurs part d’un constat récurrent en Afrique : la propension qu’ont certains parents à débarquer chez leurs progénitures en plein milieu du mois et sans prendre la peine de les en informer. Ce qui occasionne une rallonge du budget familial. Où trouver cet argent ? Ils ne viennent souvent pas seuls. Et si ça s’arrêtait là, on pourrait comprendre. Mais ils s’arrogent le droit légal de s’immiscer dans la vie du couple. En traitant la femme de tous les noms : sorcière, mauvaise cuisinière, méchante… Ce qui est loin d’être raisonnable. Ils viennent envahir votre espace vital, vous sucer financièrement. Au gré de leurs exigences et surtout au nom d’un certain lien parental. D’où le titre Les envahisseurs. Et c’est ce tableau que je dépeins dans cette œuvre. On retrouve aussi d’autres thèmes comme le détournement des deniers publics, la corruption, le maraboutage, l’escroquerie.
Quel est votre métier et votre formation ?
Je suis auteur de BD, illustrateur, coloriste, professeur d’Arts Plastiques depuis l’année 1991. Mon entrée à l’École des Beaux-arts d’Abidjan s’est faite en 1983. J’en suis sorti en 1990 avec deux diplômes en poche : un Diplôme National des Beaux-Arts (DNBA) et un Diplôme National Supérieur des Beaux-Arts (DNSBA) dans le département Communication avec comme spécialités la bande dessinée et l’illustration. J’ai présenté mon diplôme supérieur en illustrant quelques chapitres du roman de Djibril Tamsir Niane intitulé Soundjata ou l’épopée mandingue.
Comment se sont faits vos débuts dans le métier d’auteur de BD ?
Tout est parti de mon enfance. J’ai commencé par réaliser des bandes dessinées dans des cahiers de dessin, sur mes feuilles de copies corrigées, etc. J’étais un féru de bandes dessinées. Très tôt, j’ai pris goût à la lecture des bandes dessinées qu’on achetait à la librairie par terre à 15 ou 25 FCFA. Tout dépendait de la qualité de la revue. Sans oublier qu’on avait la possibilité de troquer ces bouquins. Entre amis au quartier, on s’échangeait ces ouvrages. Une façon de faire qui a disparu aujourd’hui. Il y avait des titres comme Zembla, Akim, Blek le roc, Mister No, Ombrax, Captain Swing, Rahan, Docteur Justice, Achille Talon, Gaston Lagaffe, Lucky Luke… J’ai découvert Dago et Zézé un peu plus tard. A travers l’hebdomadaire ivoirien Ivoire Dimanche. En voyant tous ces personnages, il m’est venu l’idée de créer mon propre héros en lui faisant vivre des aventures. Et c’est ainsi qu’un jour de janvier 1981 est né mon personnage John Koutoukou alias JK. J’étais en classe de 4e au collège. À l’époque, nous bénéficions du prêt de livres scolaires. Toutes les pages blanches que je trouvais dans un livre devaient être’noircies’ par un dessin. Mes feuilles de copies aussi. J’en ai gardé de très bons souvenirs. Un personnage évolue au gré des histoires et des années. JK n’a pas échappé à cette règle. J’ai eu un soutien de taille qui a été déterminant dans ma carrière : celui de mon père. C’est fort de tout cela que je suis entré à l’école des beaux-arts en 1983 et en suis sorti 7 années plus tard. Quand j’ai commencé à exercer le métier d’enseignant, j’ai passé la plupart de mon temps à travailler sur mes propres projets. En me remettant constamment en cause. Une BD que je réalisais était reprise entièrement au moins trois fois avant de me donner une satisfaction relative. J’ai gardé cette rigueur jusqu’à ce jour.
Y a-t-il des auteurs qui vous ont influencé ?
Oui. Ils sont nombreux. Mais j’en citerai quelques-uns : Franquin, Gir-Moebius, Derib, Hugo Pratt, Bernard Dufossé, Chabouté… Au plan africain, je citerai, entre autres, Jess Sah Bi, Lacombe, Groud Gilbert, Pat Masioni, Barly Baruti… J’ai été subjugué par le travail graphique de ces auteurs passionnés. Leur coup de crayon ou de pinceau est sublime. Je passe des heures à contempler ces planches faites avec beaucoup d’amour et de rigueur professionnelle. Surtout celles d’André Franquin, le maître du mouvement. C’est en regardant ses planches que j’ai voulu être auteur de BD. J’ai toute la collection de Gaston Lagaffe et un livre biographique de l’auteur intitulé Et Gaston créa la gaffe. Un entretien mené par Numa Sadoul et dont je garde le contenu bien au chaud dans mon univers livresque. Un auteur ivoirien m’a particulièrement marqué : Lacombe auteur de Monsieur Zézé. Ce petit personnage drôle au franc-parler abidjanais a bercé une partie de mon enfance. J’attendais impatiemment mon Ivoire Dimanche en fin de semaine pour m’en régaler. Je m’en rappelle comme c’était hier. Trois albums ont été produits par Achka à Libreville au Gabon. Je les conserve jalousement dans ma bibliothèque. Je n’oublie pas le grand JESS SAH BI auteur des Zirigbi, une sorte de Schtroumpfs africains.
Quelle est votre méthode pour la réalisation d’une BD ?
Je conçois mon histoire. Je la laisse mûrir. Ensuite, je réalise mes esquisses sur une feuille ordinaire. Ce sont des croquis préparatoires. Je fonctionne au feeling. En général, je fais mes crayonnés sur mon support définitif qui est du papier CANSON 224 g de format A4 ou A3. C’est la meilleure qualité de papier que nous avons sur le marché. Je n’ai aucune difficulté à passer d’un format à un autre. Je fais également des photocopies et des agrandissements. Pour pouvoir recomposer ensuite ma planche sur une table lumineuse. Je crayonne toutes les planches du futur album. 48, 56, 64 planches, tout dépend de l’histoire. Je travaille rarement en dessous de ces nombres. Je les encre ensuite au pinceau, à la plume traditionnelle, à la plume tubulaire (rotring) avec une encre de chine bien noire. Planche par planche. En commençant par les gros plans que j’aime réaliser au pinceau. Et la mise en couleur directe pour couronner le tout. Encore faut-il que mes planches n’aient pas subi l’épreuve du repentir au correcteur (blanco). Auquel cas, je fais une photocopie de très bonne qualité des planches sur un papier canson de 180 g sur laquelle je réalise la mise en forme chromatique. Avec une finition dans Photoshop. Quand l’envie me prend de coloriser entièrement une BD sous Photoshop, je ne me gêne pas pour le faire. Je pense que tout bon dessinateur doit pouvoir maîtriser les outils traditionnels et numériques. C’est important. Rude est la concurrence. La complémentarité doit être de mise. Je suis mon propre scénariste, dialoguiste, dessinateur, costumier, décorateur, lettreur, encreur, etc. Pour l’instant, je me plais dans tous ces rôles. Je ne suis pas fermé à une collaboration avec un scénariste digne de ce nom. Encore faut-il que l’histoire me plaise et que nous soyons sur la même longueur d’onde. Sinon, il faut reconnaître que j’ai eu des collaborations par le passé qui m’ont laissé un arrière-goût très amer.
Arrivez-vous à vivre de votre art ?
Je dis non tout de suite. Ou du moins pas encore ! C’est difficile. Ce qui me permet de payer mes factures, c’est le fait d’être fonctionnaire et de dispenser des cours dans des établissements. Les commandes de BD et d’illustrations se font par à-coups. Mes premiers contrats d’illustrations ont été signés grâce à Isaïe Biton Koulibaly, écrivain célèbre ivoirien et responsable éditorial aux Nouvelles Éditions Ivoiriennes. Après son départ de cette entreprise, la manne s’est arrêtée. J’ai reçu par la suite une commande de BD et d’illustrations pour des manuels scolaires des Classiques Ivoiriens. Cela a marché un certain moment, mais après la source s’est aussi tarie de ce côté-là. Il ne faut pas occulter le fait que, de plus en plus, les maisons d’édition locales se tournent vers des jeunes illustrateurs qui débutent et dont elles payent la prestation au rabais. L’auteur de BD en général est confronté à plusieurs difficultés : Prise en charge de sa famille nucléaire et de la famille élargie (très nombreuse du reste). C’est une réalité africaine, soit dit en passant. Il y a aussi le coût élevé de l’édition (impression), la quasi-absence de la distribution, la promotion de l’œuvre à la télé, à la radio et dans la presse écrite également quasiment inexistante. Les quelques rares émissions littéraires qui existaient ont toutes disparu du petit écran. Face à ces obstacles, il est quasiment difficile, voire impossible (pour l’instant) d’éditer à compte d’auteur. L’auteur de BD est obligé de se tourner vers des éditeurs locaux qui ne sont pas spécialisés dans ce domaine et qui ne sont pas toujours intéressés. Sur 20 romans et nouvelles qui sont publiés, on ne retrouve nulle part de bandes dessinées. Il y a néanmoins de l’espoir, avec le pays qui sort tout doucement de la zone de turbulence. J’ai trois albums de la série John Koutoukou qui devraient sortir d’ici peu aux éditions Éburnie.
Quel est votre regard sur le neuvième art ivoirien ?
La BD ivoirienne compte beaucoup de talents. Et non des moindres. Le magazine Gbich a permis de mettre en lumière certaines plumes qui étaient sous le boisseau. D’autres encore sont tapis dans l’ombre. C’est une des raisons de la création sur Facebook des groupes Bande dessinée ivoirienne et Bande dessinée africaine qui participe de la vulgarisation du travail des auteurs. Mais très peu d’artistes de BD ivoiriens s’y intéressent. Il n’y a qu’à regarder la liste des membres pour s’en convaincre.
Le neuvième art ivoirien a un avenir certain. Des talents, nous en avons à revendre. La Côte d’Ivoire regorge d’auteurs talentueux qui ne demandent qu’à avoir des espaces pour s’exprimer. Il faut que les maisons d’édition prennent le risque d’investir dans la BD. Le seul quotidien qui faisait la part belle à ce médium était Fraternité Matin. Malheureusement, ce journal ne diffuse plus de BD depuis plus de dix ans. Et c’est dommage. Prenez les journaux européens et même ceux des USA, et vous verrez la place qui est accordée à ce genre qui est à cheval sur le cinéma, le graphisme et la littérature et que l’on minimise sous nos tropiques. Quand elle n’est pas traitée de sous-littérature. Pourtant, la BD est enseignée à l’université en Europe. De nombreuses thèses y on été consacrées. Pourquoi pas en Afrique ? C’est un art à part entière, le neuvième. Au même titre que le cinéma, la musique et autres. Il faut que les mentalités africaines changent à ce sujet.
Quelle est la place de la BD sur le marché ivoirien ?
Le constat est amer, pathétique. Elle est insignifiante. Voici quelques bandes dessinées éditées en Côte d’Ivoire : John Koutoukou de moi en 1999, Ça passe ou ça poisse d’Illary Simplice en 2002, Cauphy Gombo « No pitié in bizness » de Zohoré Lassane en 2003, Ça démarre bien, le troisième millénaire ! d’Abraham Niamien en 2001, Humour du stade et Imbécile et heureux de Jess Sah Bi, Gbassman de Kan Souffle en 2003. À ceci, on peut rajouter quelques autres publications hors des frontières : Monsieur Zézé de Bernard Lacombe qui a été édité au Gabon en 1989, Magie noire de Gilbert Groud en France en 2003, Blôlô bian de Bertin Amanvi en Italie et la série Aya de Yopougon de Marguerite Abouet (scénariste) éditée en Europe. Ce sont des productions irrégulières étalées sur des années. Si une bonne politique de soutien est menée autour de la bande dessinée, la Côte d’Ivoire en bénéficierait. Car il ne suffit pas d’éditer des albums et de les cacher dans les librairies. Il faut plutôt en faire la promotion. Et de ce côté-là, les maisons d’édition en général (locales surtout) ont beaucoup à faire. Car il faut bien que les auteurs vivent de leur art.
Comment est venue l’idée de cet album collectif intitulé Éclats d’Afrique avec les dessinateurs chrétiens africains ? Un second est-il en projet ?
J’ai été contacté par Greg Burgess, l’initiateur du projet par le truchement de Groud Gilbert. La seule contrainte : être chrétien. Des scénarios ont été proposés à des dessinateurs dont moi. Ceux qui se sentaient une âme de scénaristes et de dessinateurs réalisaient seuls leur bande dessinée. Tout cela m’a valu d’être à Yaoundé l’année dernière pour y former des dessinateurs et scénaristes avec Didier Millotte et Nate Butler, responsable de Comix35. Un projet est effectivement en cours. Projet dont j’assure la couverture et quelques histoires.
Pouvez-vous nous parler de vos projets à venir ?
Ils sont nombreux. Une de mes qualités, c’est que je suis très prolifique. Je travaille rapidement et bien, rigueur professionnelle oblige ! toute modestie mise à part. Il y aura un deuxième tome à l’histoire sur Les envahisseurs qui était prévu pour un one-shot. Cette fois-ci, le format sera à la française. Il y a Drame familial, une BD de 4 planches en noir et blanc qui a reçu le Prix Africa e Mediteraneo 2005-2006. Je prépare un projet d’album en 3 tomes dont je proposerai le premier tome de 96 planches à des maisons d’édition d’ici peu. Enfin, j’ai aussi une autre série en cours, Petit Débrouyair, l’histoire d’un petit garçon espiègle et malicieux au grand cœur qui attend toujours de son Vieux Père (Dieu) qu’il lui assure sa pitance journalière dans un univers difficile, en pleine récession. Loin de se décourager, il a une devise : « Débrouiller n’est pas voler ». En d’autres termes, se débrouiller n’est pas voler. Une série que j’envisage publier à compte d’auteur. Une expérience à tenter qui me tient particulièrement à cœur. J’ai encore d’autres séries et d’autres histoires dont je parlerai en temps opportun.
Un souhait à formuler ?
Vivement des maisons d’édition spécialisées dans la bande dessinée en Côte d’Ivoire ! Car le secteur de la BD ivoirienne est quasiment vierge, inexploité. En attendant que les maisons d’édition ivoirienne s’impliquent davantage dans l’édition de la BD. Il faut qu’une bonne politique commerciale soit menée afin que les auteurs puissent vivre de leur art. C’est un cri du cœur qui mérite d’être porté à la face du monde.
Pour terminer cet entretien, quels conseils donnerez-vous aux débutants en bande dessinée ?
Pour l’instant, faire de la bande dessinée en Afrique est un sacerdoce. Car elle ne nourrit pas encore son homme. Il faut s’armer de courage, travailler beaucoup, toujours se remettre en question pour pouvoir évoluer. C’est très difficile de faire de la BD. Ce n’est pas pour les paresseux. Même si certains auteurs se targuent d’être de gros paresseux. Ce qui est loin d’être avéré dans les faits. Quand on a l’amour de ce moyen d’expression, on arrive à faire d’énormes progrès. Il faut être non seulement à l’écoute des aînés mais aussi les respecter. On apprend beaucoup en étant humble. Il faut se faire former dans des écoles spécialisées, se documenter, participer à des ateliers, faire des festivals, etc. C’est très important. Je terminerai en lisant une citation d’un auteur très célèbre du neuvième art mondial, Claude Moliterni : « Il est long de s’imposer, de se faire un nom. On peut souvent se heurter à l’incompréhension. Il faut une curiosité de l’esprit toujours en éveil, une disponibilité de soi à tout ce qui nous entoure, aux courants esthétiques aussi, toujours apprendre, étudier. Il faut aussi dessiner énormément pour enfin commencer à être maître de son dessin. Il faudrait aussi beaucoup de tonus pour faire face aux échecs ou au rythme parfois survolté de la production ».

Le 30 juin 2013, entre Erstein et Abidjan.///Article N° : 11637

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Projet BD : Le Fils prodigue, vignette 1 © Kbenjamin - inédit
BD Carton rouge, 14 © Kbenjamin - inédit
Galère pécuniaire © Kbenjamin - inédit 2013
Cadeau explosif © Kbenjamin - inédit 2013
JK dans ses oeuvres © Kbenjamin, 2013
BD Carton rouge - inédit © Kbenjamin





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