Événements

Florence Béal-Nénakwé (Cameroun)
Peintures

Français

Le projet du Musée Africain est de clamer les valeurs culturelles des peuples d’Afrique. Il les exprime aujourd’hui, d’une part en faisant valoir le Patrimoine que représentent ses collections et, d’autre part en accueillant des artistes contemporains en lien avec ce continent.
Venez contempler les formes et les couleurs, expressions de la vitalité de Florence Béal-Nénakwé.
lorence Béal-Nénakwé est Camerounaise. Artiste peintre autodidacte, elle expose ses oeuvres depuis septembre 2004. Sa notoriété continue de grandir.

Dans le cadre de l’exposition, une animation musicale sera réalisée par Fabien Ndagijimana, le Dimanche 4 mars 2007.

Une artiste :
Florence Béal-Nénakwé est née à Bangangté au Cameroun en 1972. Elle vit et travaille à Bron.
A travers ses peintures, Florence Béal-Nénakwé raconte son enfance : « Un éclat de rire, un arc en ciel de couleur, une joie de vivre caractérisent toutes ses toiles. Cette euphorie de couleurs, qui s’entrechoquement et se marient, emporte le spectateur vers des terres méconnues où règnent un soleil chaleureux et la sensualité des corps féminins. Un vent coloré d’Afrique vous emportera dans un monde imaginaire riche en couleurs. »

Une démarche :
On peut dire de Florence que l’originalité l’a rejointe dès l’enfance. Cela commence comme un conte merveilleux où la fillette côtoie ce milieu à part que sont les chefferies du Cameroun. Malgré son jeune âge, Florence observe les plus grandes collections de masques aux teintes et formes étranges et quelque peu magiques. Elle enregistre inconsciemment les motifs géométriques qui ornent les cases des épouses du roi et les colliers aux formes bizarres tatoués sur le cou de sa tante. Drôle d’initiation non ? A ce stade, je dois vous avouer que je suis juste fascinée comme peut l’être un enfant curieux. Intriguée par tout cet environnement particulier et riche de tradition.
J’emmagasine pêle-mêle les images en toute inconscience. Cela dit, de retour chez mes parents, je commence tout de même à dessiner naïvement tout ce que j’ai vu. A l’école, mes dessins un peu bizarroïdes aux déformations angulaires rappelant la sculpture des masques forcent les moqueries de mes compatriotes de classe ou de jeux. Je commence alors à dessiner en cachette, en secret, n’osant plus rien montrer de peur d’être la risée. Très vite l’école ne vous satisfait plus, créer par vos mains vous motive beaucoup plus.
Effectivement, je commence en grandissant à apprendre la couture tout en continuant à dessiner en secret complexée par les quolibets de mon enfance enfouis au plus profond de moi-même. En arrivant en France, je me préoccupe surtout de mes enfants et de mon foyer et c’est au détour d’une robe que je confectionne pour ma fille, qu’un ami émerveillé par la façon dont j’ai associé différents tissus de couleurs vives, sans pour autant savoir par ailleurs que je dessine puisque je le fais en cachette, commence à m’inciter à peindre. Il m’accompagne lui-même acheter le nécessaire étant persuadé que je pourrai faire des merveilles avec la peinture : c’est ainsi que tout commence.
Partager :